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Propos sur le bonheur, Alain

Commentaire de texte : Propos sur le bonheur, Alain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  6 050 Mots (25 Pages)  •  3 396 Vues

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EXPLICATION DE TEXTE :

Extrait : « Propos sur le Bonheur », d’Alain

Thème : Bonheur / Devoir d’être heureux

        → Le thème principale de ce texte est le rapport que l’on entretient avec la volonté d’être heureux et le devoir de l’être.

Thèse : « Il est impossible que l’on soit heureux si l’on ne veut pas l’être ; il faut donc vouloir son bonheur et le faire ».

        → Bonheur (déf selon le sens commun) : En latin « bonus augura » (bonne augure), c’est une événement favorable, une fortune (chance). Le bonheur dépend donc des événements  

        → Bonheur (déf philosophique) : C’est un état de bien être (idée concrète de confort, d’agrément, aussi bien sur les plans matériel et affectif, et en tant que tel susceptible d’être mesuré) continu et durable qui ne dépend pas seulement des éléments extérieurs, il dépend aussi de nous et de nos actions. C’est un état de satisfaction que rien ne peut troubler. (ataraxie = absence totale du trouble de l’âme). Le bonheur est dans une longue durée qui suppose une faible intensité (calme), un équilibre du corps et de l’esprit (ataraxie).

        → Alain affirme que le bonheur n’est pas qu’une affaire d’heureuses circonstances, mais aussi une affaire de volonté. Selon lui, ce serait un devoir d’être heureux. Bonheur et devoir seraient en fait, indissolubles selon ce philosophe.

        → Devoir : Répondre à une règle car cela nous est imposé par un pouvoir extérieur (devoir contraint), car nous l’avons choisi (obligation) ou parce que c’est juste.

Problématique : Contradiction entre le bonheur qui ne dépend pas entièrement de nous et la volonté de faire du bonheur un devoir.

        → Selon Alain, la quête du bonheur est un impératif : il faut « faire » son bonheur. Aucune loi, aucun ordre explication nous le commande mais selon lui, nous avons l’obligation d’être heureux en toutes circonstances. Selon le philosophe, le bonheur n’est aussi qu’une affaire de volonté. Or, si le bonheur tient du hasard, ou bien d’un idéal, dont la réalisation ne dépend pas entièrement de nous, comment peut-on faire du bonheur un devoir ?

Plan : 

        → I – l. 1 à 5 : relation entre l’enfance et le bonheur

        → II – l. 5 à 11 : difficulté d’être heureux

        → III – l. 12 à 21 : le bonheur, un devoir aussi envers autrui

Annonce du plan : 

Afin de répondre à cette question, nous diviserons ce texte en trois moments. Dans un premier moment

Pour répondre à cette question, dans un premier moment, qui ira de « Le bonheur » à « cesser de bouder », nous montrerons comment l’auteur montre la relation qu’entretient l’enfance et le bonheur. Puis dans un second moment qui s’étend de « Que leurs raisons » à « le faire », l’auteur expose la difficulté d’être heureux. Enfin dans le dernier moment allant de « Ce que l’on a point » à « généreuses » nous expliquerons que le bonheur n’est pas seulement un devoir envers nous même mais aussi envers autrui.

Introduction : 

        L’extrait que nous allons étudier est tiré de l’œuvre d’Alain : « Propos sur le Bonheur ». Ici l’auteur va interroger la relation ambivalente que l’on entretien avec la volonté d’être heureux et le devoir de l’être.

        En ce sens, il affirme « Il est impossible que l’on soit heureux si l’on ne veut pas l’être ; il faut donc vouloir son bonheur et le faire ». Le bonheur est un état de bien être (idée concrète de confort, aussi bien sur les plans matériel et qu’affectif, susceptible d’être mesuré) continu et durable qui dépend de nous et de nos actions. C’est un état de satisfaction que rien ne peut troubler qui suppose une faible intensité et un équilibre du corps et de l’esprit : l’ataraxie, c’est à dire l’absence totale de trouble de l’âme. Dans ce texte, Alain affirme donc que le bonheur n’est pas qu’une affaire d’heureuses circonstances, mais aussi une affaire de volonté. Selon lui, ce serait un devoir d’être heureux. Bonheur et devoir seraient en fait, indissolubles selon ce philosophe. Le devoir c’est répondre à une règle car cela nous est imposé par un pouvoir extérieur (devoir contraint), car nous l’avons choisi (obligation) ou parce que cela est juste.

        Selon Alain, la quête du bonheur est un impératif : il faut « faire » son bonheur. Aucune loi, aucun ordre explicite nous le commande mais selon lui, nous avons l’obligation d’être heureux en toutes circonstances. Selon le philosophe, le bonheur n’est aussi qu’une affaire de volonté. Cependant, le bonheur venant du latin « bonus augura » (bonne augure), est aussi un événement favorable relevant de la fortune, la chance. Le bonheur dépend donc des événements. Le problème qui se pose alors consiste dans l’opposition entre le bonheur qui ne dépend pas entièrement de nous et la volonté de faire du bonheur un devoir. Car en effet, si le bonheur tient du hasard, ou bien d’un idéal (l’atteinte de l’ataraxie), dont la réalisation ne dépend pas entièrement de nous, comment peut-on faire du bonheur un devoir ?

        Afin de répondre à cette question, nous diviserons ce texte en trois moments. Dans un premier moment qui ira de « Le bonheur » à « cesser de bouder », nous montrerons comment l’auteur montre la relation qu’entretient l’enfance et le bonheur. Puis dans un second moment qui s’étend de « Que leurs raisons » à « le faire », l’auteur expose la difficulté d’être heureux. Enfin dans le dernier moment allant de « Ce que l’on a point » à « généreuses » nous expliquerons que le bonheur n’est pas seulement un devoir envers nous même mais aussi envers autrui.

Analyse : 

I – l. 1 à 5 : relation entre l’enfance et le bonheur

A – « Le bonheur est beau à voir ; c’est le plus beau spectacle. Quoi de plus beau qu’un enfant ? Mais aussi il se met tout à ses jeux ; il n’attend pas que l’on joue pour lui » : 

Dans le premier moment, Alain déclare directement « Le bonheur est beau à voir ; c’est le plus beau spectacle ». C’est à dire, il le définit comme beau à regarder, procurant un plaisir, état de satisfaction éphémère. Le bonheur, est un état de satisfaction absolue et durable que rien ne peut troubler. Selon Alain, le bonheur selon Alain est un sentiment qui se partage. C’est ce qu’on appel la joie : un sentiment de satisfaction intérieure durable et profond. Le bonheur d’un enfant se partage donc et nous apporte de la joie et donc du bonheur car « Quoi de plus beau qu’un enfant ? » . Selon Alain, le bonheur est un état particulier de l’enfance. En effet, le bonheur, c’est l’atteinte de l’ataraxie, absence totale de trouble de l’âme et un enfant n’a pas encore les soucis de l’âge adulte, pouvant troubler son bonheur et son âme. De plus, il n’a pas de désirs vains, des désirs non naturels, crées par l’Homme qui pervertissent sa nature comme le désir de puissance, de richesse, de domination : « Il n’attend pas que l’on joue pour lui ». A travers cette phrase, Alain montre qu’un enfant se fait son propre bonheur, en ne se souciant pas des autres. Il choisit lui même d’être heureux.

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