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Philosophie, extrait de Descartes

Étude de cas : Philosophie, extrait de Descartes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2017  •  Étude de cas  •  1 024 Mots (5 Pages)  •  759 Vues

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Extrait 1 :

Plan sommaire :

  • Contexte de l’extrait 1
  • Thèse de l’extrait 1
  • Le raisonnement qui permet à Descartes d’établir la vérité de sa thèse appuyé par un extrait du texte.

Dans ce premier extrait, Descartes nous explique qu’il est difficile, des fois, de distinguer le sommeil de l’éveil et que le sommeil peut parfois être bien trompeur et nous induire en erreur bien plus qu’une fois. Cependant, malgré cela, l’action d’écrire cette théorie, la plume à la main, et de nous en faire part est assez distincte du rêve. Il est donc assez clair à ses yeux qu’il n’est point en train de dormir et qu’il est bel et bien éveillé : “ce qui arrive dans le sommeil ne semble point si clair ni si distinct que tout ceci” (Descartes, Méditations métaphysiques p.6). C’est à ce moment que Descartes nous émet comme thèse qu’il n’existe aucun indice sûr qui pourrait nous permettre de distinguer la veille du sommeil. Que le sommeil est trompeur du réel et qu’il est difficile de séparer les deux et trouver la vérité du faux (trompeur). Dans sa première méditation des Méditations métaphysiques, Descartes se base sur le fait qu’il lui est souvent arrivé de se croire habillé, assis auprès du feu alors qu’il était tout nu en train de dormir dans son lit. Il lui est aussi arrivé de somnoler en travaillant et ainsi de se croire endormi, alors qu’il était bel et bien éveillé. Suite à ce raisonnement, il en a déduit qu’il n’existe pas de balises précises nous permettant de déterminer s’il on est en état de veille ou de sommeil. En gros, il commence à douter des indices lui faisant croire que c’est la réalité et même à douter de la vraie réalité elle-même. Plus loin dans le texte, nous pouvons trouver un extrait où Descartes émet un raisonnement lui permettant d’établir la vérité de sa thèse : «  C’est pourquoi peut-être que de là nous ne conclurons pas mal, si nous disons que la physique, l’astronomie, la médecine, et toutes les autres sciences qui dépendent de la considération des choses composées, sont fort douteuses et incertaines, mais que l’arithmétique, la géométrie, et les autres sciences de cette nature, qui ne traitent que de choses fort simples et fort générales, sans se mettre beaucoup en peine si elles sont dans la nature ou si elles n’y sont pas, contiennent quelque chose de certain et d’indubitable : car, soit que je veille ou que je dorme, deux et trois joints ensemble formeront toujours le nombre de cinq, et le carré n’aura jamais plus de quatre côtés » (Descartes, Méditations métaphysiques p.7).  Cet extrait nous explique, en bref, que les choses incertaines sont des choses qui dépendent de la considération des choses composées, qui, en d’autres termes, sont des choses facilement manipulables et qui ne sont pas sûres. Voilà, comment Descartes appuie cette thèse que le rêve et la réalité sont facilement manipulables par le cerveau pour rendre un rêve une réalité ou une réalité un rêve.

Extrait 2 :

Plan sommaire :

  • Contexte de l’extrait 2
  • Thèse de l’extrait 2
  • Le raisonnement qui permet à Descartes d’établir la vérité de sa thèse appuyé par un extrait du texte.

Dans ce deuxième extrait, Descartes nous parle encore de ses doutes qu’il a envers sa propre existence. Ces doutes rôdent autour de lui tout comme cet individu qu’on appelle malin génie : “Il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours”. Ce malin génie, tel que dit dans l’extrait, essaie de l’induire en erreur partout et dans tout. Voilà la découverte du Cogito qui consiste en le fait que dès le moment où on pense, c’est qu’on existe, sinon nous ne serions pas en train de penser. Lors de la lecture de cet extrait, nous pouvons facilement percevoir la thèse de Descartes qui est: « …la proposition, je suis j’existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit ». Le simple acte de penser, nous prouve que nous sommes bel et bien vivants, humains malgré les doutes, puisque nous ne serions pas aptes à penser de telles choses si nous n’existions pas. Au début, Descartes s’est posé la question s’il existait. Il en a conclu que puisqu’il réfléchissait à la possibilité de son existence, qu’il pensait, cela été suffisant pour déterminer son existence. Or, il en est venu à se dire que peut-être un trompeur employait toute sa puissance à le tromper en lui faisant croire qu’il existait. Selon Descartes, juste le fait que quelque chose essaye de le tromper prouve aussi qu’il existe et que tant que Descartes pense qu’il existe cela suffit au fait qu’il est. Dans sa première méditation il nous introduit à cette théorie de mauvais/malin génie où il résume encore cette thèse dans l’extrait suivant: « Je supposerais donc, non pas que Dieu, qui est très bon, et qui est la souveraine source de vérité, mais qu’un certain mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant, a employé toute son industrie à me tromper; je penserai que le ciel, l’air, la terre, les couleurs, les figures, les sons, et toutes les choses extérieures, ne sont rien que des illusions et rêveries dont il s’est servi pour tendre des pièges à ma crédulité ; ». Donc son raisonnement pour prouver et qui établit la vérité de sa thèse est ce « malin génie » qui fait tout en son pouvoir pour l’induire en erreur, en lui tendant des pièges et c’est encore là que Descartes va se baser pour avancer que son existence est bien réelle par la seule action de penser, et que l’action de ce malin génie à vouloir désespérément tromper Descartes, cette activité de tromperie, prouve encore son existence, puisqu’à quoi bon vouloir induire en erreur quelque chose qui n’existe pas?  Voilà en résumé ce deuxième extrait ou nous abordons cette thèse de « la chose pensante » et de ce malin génie.

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