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Le suicide est-il un acte moralement acceptable?

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Par   •  27 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 170 Mots (5 Pages)  •  1 014 Vues

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 Mélissa Sinal

 Groupe :00018

Le suicide est-il un acte moralement acceptable?

Le suicide se produit de plus en plus dans la société. La mort est un sujet où tous et chacun a sa propre définition ou opinion. D’ailleurs, d'où vient le suicide et que veut-elle dire ? Le mot suicide venant du latin suicidium qui a pour définition 《 de se massacrer soi-même 》la définition générale du suicide : c’est un « acte délibéré ayant pour but de se donner la mort ». Les gens se suicident pour de maintes raisons, pour fuir des difficultés où la solution est inexistante. Mais cela fait-il tout de même le suicide un acte moralement acceptable ? Là est la question. Le suicide peut être 《acceptable 》mais l'on peut aussi toujours trouver un moyen pour éviter cela. À commencer par chercher de l'aide, en parler et évitant aussi de donner une sens négative, c'est-à-dire de voir le bon côté des choses, car tu peux toujours t'en sortir. Il ne suffit que de la volonté. Donc le suicide peut est moralement acceptable tout comme elle ne l'est pas pour les raisons évoquées précédemment.

Premièrement, le suicide est un acte justifiable et moralement acceptable, à commencer par le fait que la raison, l'envie de vivre est différente pour tout le monde. Une fois que cette envie de vivre là n'est plus présente chez cette personne, cette vie vaut-elle tout de même la peine d'être toujours vécue ? Notre vulnérabilité et sensibilité facent à une situation complexe est gérée d'une manière différente pour chacun. Donc il faut s'attendre à toutes sortes réactions, d'émotions et d’actions telles que le suicide. Une personne qui décide de suicider décide de le faire par choix personnel. La plupart des gens se suicident parce qu'il est logiquement pour eux plus facile de vivre que de mourir dans une immense misère intérieure. La vie qu'ils mènent est insupportable, ils ne trouvent guèrent d'issus ni de solution et ne savent plus quoi faire pour remonter cette pente, cette mauvaise passe, pour ces gens c’est un acte libérateur, car ils se libèrent de tout ce poids et de cette souffrance qui les étouffaient. Continuer à vivre est comme un martyr. Ce qui rend les choses plus ambigues après qu'une personne s'est suicidée c'est le pourquoi du comment, mais il est malheureusement très difficile de reconnaître les pensées des gens lorsqu'ils font cette prise de décision importante. à moins que cette personne en parler et explique clairement ses intentions avant de le faire mais sinon savoir pourquoi la personne à fait ça est dur. Le suicide dépend de l'ampleur de la situation mais aussi de la perception de l'ampleur vis-à-vis de cette situation qu'à cette personne. En bref, personne ne peut juger ni comprendre la misère intérieure qu'endure quelqu'un.

Deuxièmement, dans une définition philosophique le suicide est défini comme étant l'ultime violence qu'un individu puisse s'infliger. Dans le suicide philosophique, une personne qui se fait du mal meurt face à lui-même dignement, dans ses interrogations et dans ses incertitudes. Cet acte efface sa faute en exprimant son immense liberté devant les forces qui le dépassent. C'est D'ailleurs ce que Socrate a déclaré 《Votre vie, ma mort. Qui de nous a le plus heureux partage?》Hégésias de Cyrène, le philosophe soutenait le fait qu'il n'y a pas de bonheur possible et que la mort est préférable à la vie excepté pour les sages pour qui cela est différente. Tandis que la définition que donne Émile Durkeim en ce qui concerne le suicide est plutôt neutre « On appelle suicide tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu’elle savait produire ce résultat. » Il ira même jusqu'à dégager grand type de suicide : le suicide anomique ! Le suicide égoïste, le suicide fataliste et le suicide altruiste. Le suicide égoïste intervient lors d'un défaut d'intégration : l'individu n'est pas suffisamment rattaché aux autres. La société tient les individus en vie en les intégrant. Le suicide altruiste est un acte désintéressé. Cette forme de suicide est surtout développée dans les sociétés où l’intégration est suffisamment forte pour oublier l’individualité de ses membres. Cela résulte d’une hyper intégration. En fait plus l’individu est intégré dans son groupe et moins l’individu parvient à se penser comme distinct de ce groupe et il ne peut plus exister en dehors de son groupe, et de ses limites. Les individus ne s’appartiennent plus et peuvent en venir à se tuer par devoir. Le terme « altruisme » exprime la situation où le moi ne s’appartient pas, où il se confond avec autre chose que lui-même et où le pôle de sa conduite est situé en dehors de lui. En gros, ces types de suicides sont ceux qui sont plus en lien avec ce qui se produit le plus aujourd'hui.

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