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La pensée Spinoza

Dissertation : La pensée Spinoza. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2018  •  Dissertation  •  736 Mots (3 Pages)  •  845 Vues

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                      Né en 1632 et mort en 1677 Spinoza est un philosophe rationaliste et penseur de la religion  appartenant au XVIIe siècle, siècle du triomphe de la science mathématique comme modèle d’intelligibilité et norme du vrai. À travers sa théorie de la connaissance qu’il expose dans Le Traité de la Réforme de l’Entendement, il semblerait que celui-ci dispose sa philosophie comme une arme pertinente contre la superstition.

 c’est dans l’intérêt d’une tentative de compréhension de ce philosophe dans son apport contre le phénomène superstitieux que nous nous proposons d’éclairer d’abord la superstition spinozienne avant de mettre en exergue son programme théorique de lutte contre cette dernière.

 

                   La superstition est une déviation du sentiment religieux qui produit l’inverse de ce que poursuit la religion authentique. C’est une fausse croyance, une croyance  non fondée, c'est-à-dire une foi en des choses qui n’existent pas d’eux-mêmes. Chez Spinoza la superstition se trouve au premier niveau de connaissance, sinon au niveau le plus bas de la connaissance, sinon à la connaissance mutilée ou confuse. Pour lui, la superstition procède de l’ignorance, alimentée par la crainte de l’avenir ou la peur devant l’inconnu. Elle prend en effet la forme de présage, de croyance aux cultes mystiques et mystiques. Si chez Spinoza, la superstition découle de l’ignorance quelle solution propose t-il contre ce fléau    

             Face à la superstition, Spinoza dresse sa philosophie comme une théorie contre la superstition.

Pour lui, seule la connaissance rationnelle de la nature peut nous libérer de ce phénomène.

En effet, grâce à la méthode tirée de certitude mathématique, celui-ci se propose d’élaborer une théorie contre les fausses connaissances, la peur et la crainte qui sont les bases de la naissance de la superstition. Spinoza propose alors une éthique née de la connaissance de la nature comme arme de combat et de libération.

L’éthique Spinozien est une méthode de désaliénation des esprits superstitieux  en donnant un moyen d’examiner nos idées et nos certitudes. C’est nul doute ce qui rendra l’esprit libre et exempte de toute croyance aveugle, de toute peur ou crainte, qui sont à l’origine de la superstition.

Comme éthique, Spinoza développe sa théorie de la connaissance dans Le traité de la réforme de l’entendement  selon laquelle l’homme, dans sa quête de la connaissance doit passer de la connaissance mutilée à la connaissance rationnelle, et de celle-ci à la connaissance intuitive. Mais sachant que le superstitieux se place au premier genre de connaissance, sinon au niveau le plus bas de la connaissance ; le second genre, c'est-à-dire la connaissance rationnelle de la nature suffit à nous débarrasser de la superstition. Cette théorie est une sorte d’apprentissage, sinon une éducation du superstitieux. C’est une connaissance claire et distincte accessible au commun des mortels. A Partir de cette philosophie théorique Spinoza nous montre que rien n’est surnaturel, tout procède de la nature, tout est explicite et explicable à partir des lois de la nature. L’intelligibilité de la nature seule peut donc éradiquer la superstition.

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