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La notion de culture

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Par   •  16 Février 2018  •  Cours  •  9 409 Mots (38 Pages)  •  757 Vues

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3) Champ de problématisation: la culture

     3-1 Distinction Nature/Culture

 

           a) Élément d’introduction et de problématisation P150 A 165

           b) Film de Lévi Strauss + texte p158 et p 430                                                                     + texte de JJR cours : Autrui

   texte p 430 : Difficile de distinguer nature/culture. Ici, se pose le problème de distinction entre nature et culture. Là où il y a universalité, il y a la nature, et là où il y a des règles qui peuvent être coutumières nous sommes dans la culture. La spontanéité et l’universalité caractérise la nature et,  le relatif et le particulier caractérise la culture. Il y a néanmoins une règle culturelle qui a les caractères de la règle naturelle et c’est la prohibition d’inceste, c’est une règle que l’on retrouve dans toutes les sociétés et cette prohibition de l’inceste impose l’échange puisque cette règle interdit le mariage entre proche parent donc du même coup elle échappe au caractère relatif et particulier de la norme culturelle. La prohibition de l’inceste a pour fonction de réguler les échanges sexuelles au sein même des sociétés mais parce qu’on la retrouve dans toutes les sociétés alors elle prend un caractère naturel.

      3-2 Le langage p 166 à p 193

             a) Éléments d’introduction et de problématisation

Nous partons d’un constat, ce constat que nous pouvons faire dans nos sociétés dites modernes c’est que la notion de communication est au centre de la révolution technologique et de l’actualité économique et cette notion de communication présuppose un idéal de transmission de l’information. Le langage est fréquemment défini comme moyen de communication, ce que nous pouvons dire c’est que le langage sert à dire et dans ce sens-là c’est bien l’efficacité de l’expression, l’efficacité de la transmission de l’information qui sont visées mais le langage sert aussi à parler et même pour ne rien dire et l’on remarque d’ailleurs que le verbe « dire » est transitif alors que le verbe parler est intransitif, le verbe « dire » renvoie à l’information, le verbe « parler » à la communication et au sens le plus large du terme.

Et pourtant, les deux notions langage et communication ne coïncident pas totalement parce que tout d’abord il y a d’autres systèmes de signes que le langage et d’autre part le langage peut servir à autre chose qu’à communiquer comme par exemple construire et expliciter sa pensée et nous comprenons d’ailleurs que la formulation de la pensée constitue une condition préalable à la communication car comment le langage pourrait-il communiquer si il échouait à exprimer sa pensée ? Il faut ajouter que nous faisons l’épreuve des difficultés à exprimer notre pensée, nous cherchons les mots, nous ne sommes pas compris donc l’adéquation de la pensée et du langage ne va pas de soi.

La question qui surgit aussi est de savoir si le langage est naturel ou artificiel, c’est à dire qu’est ce qu’il y a de naturel dans le langage et qu’est ce qu’il y a d’artificiel

             b) Communication et dialogue

La question qui est posée est de savoir si le dialogue est simplement un acte de langage, c’est à dire une façon de parler parmi d’autres, ou alors quels sont les caractères d’un véritable dialogue et quels sont les rapports entre dialogue et communication.

Tout d’abord qu’est-ce que l’on entend par communication ?

Le plus souvent nous comprenons le langage et il est vrai que toutes formes de langage est communication mais la réciproque n’est pas vrai car toute communication n’est pas un langage. Au sens stricte, la communication signifie la mise en commun de quelque chose avec l’idée de partage et on va parler de vase communiquant, de voies de communications, où alors on va dire que deux pièces communiquent par une porte donc ces expressions courantes témoignent bien  du fait que la communication n’a pas un sens essentiellement langagier. Donc la communication désigne la mise en commun de quelque chose par le langage ou par un autre moyen, à la limite donner une gifle à quelqu’un c’est communiquer : je lui fais part de ma colère et de ma rage, je lui communique.

Maintenant, si nous considérons la communication dans son sens langagier alors nous comprenons que la communication qu’elle soit verbale ou écrite se ramène à la transmission d’une information. Alors pour qu’il y ai communication il faut trois éléments : une information, un émetteur et un récepteur donc là la communication a un sens très large, par exemple un ordinateur communique avec un autre ordinateur en lui transmettant des fichiers. On voit très bien que nous vivons dans une société de communication de l’information.

Qu’est-ce que nous appelons une communication réussite ?

Si nous posons la question à des spécialistes et bien ils nous répondra que la communication est réussite quand il y a transmission d’information sans perte d’information , c’est à dire que communication est réussite quand elle n’est pas parasité, quand la qualité du message n’est pas altéré donc au sens stricte la communication de l’information n’a rien avoir avec le sens du message, il n’est pas besoin que le message soit compris pour que la communication soit réussite. A la limite, si on téléphone en Chine, la communication peut être parfaite mais on a rien compris car on ne parle pas le chinois, avec ces remarques on voit surgir la différence entre la communication au sens stricte et le dialogue qui lui sollicite compréhension. Notre époque connaît une idéologie de la communication et la communication a créé de nouveaux métiers comme par exemple les conseillers en communication des politiciens mais ce qui est paradoxale c’est que cette idéologie de la communication a entraîné avec elle une pluralité exponentielle d’informations, par exemple les radios qui sont des radios de communication d’informations en continue. Donc à la limite ce goût très actuel pour l’information peut nuire à la véritable transmission de l’information et à sa qualité et une idée s’est développée, idée selon laquelle il suffirait de communiquer pour régler tous les conflits. Or on voit bien que beaucoup de réunions de communication n’aboutissent à rien car chacun campe sur ses positions et n’écoute pas l’autre donc l’excès de communication peut engendrer plus de conflit qu’il n’en résout. Donc nous comprenons qu’il ne faut pas confondre communication et dialogue car la communication est une transmission d’informations et la communication est peut-être aussi le produit idéologique d’une époque qui souffre d’un déficit de dialogue.

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