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La conscience cas

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Par   •  22 Novembre 2015  •  Cours  •  1 670 Mots (7 Pages)  •  833 Vues

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La Conscience

        1. La conscience, condition essentielle du sujet.

          a)Définition de la conscience

La conscience c’est la présence constante et immédiate de soi à soi.

Plusieurs sortes de consciences:

 • La conscience spontanée des choses (existe autour de soi, est évidente)

 • La conscience rélféchie de soi (demande un raisonnement, mais à la base de la pensée)

La conscience de soi différencie l’homme de l’animal, car l’animal ne peut pas se prendre lui-même comme objet de ses pensées.

Kant montre que la conscience s’acquiert en grandissant.

  Au départ l’enfant est incapable d’employer la première personne pour se désigner.

     Lorsqu’il y parvient c’est qu’il a enfin conscience de soi.

«Posséder le Je dans sa représentation: ce pouvoir élève l’homme infiniment au dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre.» (Anthropologie du point de vue pragmatique, Kant, 1797)

         b) La conscience comme base de toute pensée

                Le cogito cartésien

C’est Descartes qui pose la conscience comme base de toute pensée dans son “cogito”.
Selon lui, la seule certitude est: “je pense donc je suis” ‘cogito ergo sum)

Si j’applique le doute méthodique, je remets en question l’existence de ma conscience, le contenu de mes représentation, alors je doute, donc je pense. Donc la conscience de soi est une certitude absolue.

«Je pense donc je suis.» (Discours sur la méthode, Descartes, 1637)

                Le caracère fondateur de la conscience

Le sujet peut, après avoir pris conscience de soi-même, prendre conscience du monde.

Husserl dit que cela remet en question le positivisme. Pour lui, on ne prend ici pas en compte le travail de la subjectivité.

La conscience est une réflexion obligatoire entre le sujet et le monde qui l’entoure.

          c) Les limites de la conscience

                L’inconscient

C’est Freud qui attaque principalement la conscience. Pour lui, il n’y a aucune transparence du sujet à lui même. Selon lui, le psychisme est essentiellement constitué de l’inconscient, qui est fait de désirs refoulés.

L’inconscient est déterminé par des éléments comme le passé, les relations avec les autres.

Il s’exprime avec des lapsus, des rêves, des actes manqués, etc.

L’inconscient désigne au sens de Freud, une entité psychique autonome intérieure à chacun et inaccessible à la conscience. Le sujet y refoule des images et des idées qui correspondent à ses pulsions inconscientes.

Il existe donc en chacun de nous des processus inconscients qui entravent la suprématie de notre conscience.

                Les “conditions matérielles d’existence”

Marx conteste également la suprématie de la conscience, car pour lui, le système de pensée est conditionné par des “conditions matérielles d’existence”.  Pour lui, les infrastructures (classe sociale, lieu de vie) déterminent les superstructures (religion, appartenance poilitique, philosophie, art).


L’individu ne peut donc pas avoir une conscience complète et transparente de soi, car il ne sait pas à quel point ce qui l’entoure l’influence.

2. Le rappirt entre la conscience et le monde des choses

          a) La conscience est-elle une chose?

                Une expérience subjective de soi

La conscience que l’on peut avoir de soi est très différente de l’expérience que l’on a des choses.

Sartre dit que les objets existent “en soi” car ils sont déterminés entièrement par leurs propriétés. Mais le sujet conscient est déterminé comme “pour soi” car il n’a pas de définition figée, il peut changer.

L’homme est donc projet et non objet. On peut alors parlé de liberté vu que l’homme n’est pas enfermé dans une définition, il est un “pour soi” et a donc la possibilité de changer ce qu’il est.

La conscience n’est donc pas un objet figé, il semble qu’elle n’appartienne pas au monde des choses.

                Le problème de la permanence de la conscience

Même si la conscience ne peut pas être considérée comme une chose, sa permanence entraîne une ambiguité.

 

Elle est en effet permanente. Entre l’enfance et la fin de la vie, on connait une multitude de discontinuités et des changements, mais c’est grâce au faut qu’on ne cesse d’être présent à soi-même qu’on peut les unifier pour former le sujet.

Mais il y a un risque: prendre la conscience pour une chose.

         b) Le monde, objet de la conscience

                La vision de Descartes

On peut voir l’existence de la conscience comme indépendante de celle du monde extérieur. C’est ce que montre Descartes dans son cogito, lorsqu’il emploie la technique du doute méthodique.

Descartes considère la conscience comme une chose pouvant exister par elle-même, indépendamment des réalités matérielles.

                La vision de Husserl

Il est toutefois courant de penser que la conscience n’existe pas en elle-même, mais uniquement comme un rapport au monde extérieur.

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