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L’Homme a-t-il par nature le désir de connaître ?

Dissertation : L’Homme a-t-il par nature le désir de connaître ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2020  •  Dissertation  •  1 608 Mots (7 Pages)  •  879 Vues

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L’Homme à t-il par nature le désir de connaître.

Existe-t-il un Homme sur Terre ne sachant rien ? Bien sûr que non, nous voyons bien que la connaissance même minime, est une base que chaque individu possède. Cependant, posséder une certaine base de connaissance est-il un désir ? cela est-il inné ? ou cela est-il une obligation ?  Y répondre est assez complexe, cela dépend de plusieurs variables.

Sachant que la nature est l’ensemble des forces et des principes non contrôlés par l’Homme, est-ce que le désir d’acquérir de la connaissance, du savoir peut-il émaner de manière naturelle. Nous répondrons à cette problématique sous forme de plan dialectique.

Tout d’abord, nous verrons que l’Homme est naturellement incité à s’instruire, par la suite nous allons poursuivre notre réflexion en analysant la société qui nous oblige à s’instruire et les conséquences de cela. Enfin, existe-t-il des limites au désir de connaître.

« La connaissance des mots conduits à la connaissance des choses », cette citation du Philosophe Platon, nous mène vers notre 1er idée. Il faut généralement à tout homme une base linguistique pour comprendre et commencer à acquérir des connaissances plus complexes que celles des désirs primaires.

Bien sûr, qu’un être humain n’a pas besoin de parler ou de lire, pour savoir qu’il doit manger ou boire. Ce savoir est donc inné chez toutes personnes. Toutefois, dès que nous grandissons et que nous sommes confrontés à la société qui nous entoure ; il faut que notre parole devienne cohérente pour nous permettre de communiquer. C’est à ce moment que l’État et donc l’école intervient, à son moment le plus important, il nous permet de nous de nous intégrer. Nous pouvons facilement le démontrer en prenant l’exemple des muets : Ne pas pouvoir faire connaître sa parole, entraîne une difficulté à s’intégrer.

De plus, comme le dit Aristote dans Métaphysique : « […] nous préférons, pour ainsi dire, la vue à tout le reste. ». Bien évidemment, que nous pouvons s’instruire juste avec notre vision. Ce sens crée à mon goût une connaissance que l’homme ne choisit pas d’acquérir, il voit ce qu’il voit au fur et à mesure de sa journée, et le cerveau retient ce qu’il veut. Celui-ci est un sens universel, il est le même pour tout individu. Mais celui-ci peut aussi être injuste : c’est par exemple tout simplement impossible, qu’un étranger ne parlant pas la langue du pays dans lequel il se trouve, puisse comprendre et se diriger dans celle-ci à l’aide des panneaux. Ce que je veux dire par là, c’est que nous sommes, un moment ou un autre rattrapé par la barrière du langage.

Nous en venons donc à la citation de Platon, au début de notre vie, apprendre n’est pas un désir ni un choix, c’est une obligation naturelle. Sans ce premier apprentissage de notre culture il nous serait très difficile de s’intégrer au sein de notre société. La nature nous pousse donc à nous instruire, pour créer une sorte d’osmose entre tous les individus et pouvoir prospérer sur le long terme. C’est donc ce processus naturel, qui pousse les États, à coordonnés l’éducation de tous les citoyens, dès leurs plus jeunes âges. Ce processus éducatif, ne convient néanmoins pas à tous les profils, et nous allons le voir, peut également porter préjudice à l’enfant.

Deux Lois, ont changé le cours de l’histoire, celle du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire, et celle de 1967 sur l’enseignement obligatoire jusqu’à 16 ans. Ces lois, s’inscrivent dans la démarche de l’État à nous conditionner, à nous dresser comme des êtres intelligents dit Raul Vaneigem dans : Une école qui entrave les désirs stimule l'agressivité.

L’école n’est pas pour lui, l’endroit où nous avons la possibilité de nous instruire, mais bien « le pénitencier » ou l’opinion qui en sort le plus c’est qu’il faut souffrir pour assimiler des connaissances, pour pouvoir avoir l’opportunité de réussir. L’enfant, est donc  face-à-face, avec un système scolaire, qui le plonge, et qui le submerge d’un tsunami de connaissance. Celui-ci, le mène uniquement vers une réflexion qui devient abstraite, puisque ce tsunami de notion lui apportera un tas d’éléments, qui noiera son cerveau de centaines d’opinions et de choix différents. Légitimement, les méthodes d’éducations lié aux châtiments corporels ont été interdites, cependant cela donne plus de liberté à l’enfant qui, dans ce système se perd à l’intérieur de la vague. Cette période où nous nous sentons  opprimés par le système éducatif,  nous pousse à nous poser certaines questions : Ces infos sont-elles utiles ? Perdrais-je mon temps ? … Toutefois, nous venons de voir que l’élève est submergé de connaissance, donc que l’homme a été forcé à assimiler de la culture. L’Homme connaît, l’Homme apprend, mais ce n’est pas à l’école un désir naturel, mais une action artificielle.

En restant  sur le texte de Raul Vaneigem, nous allons comprendre comment la méthode éducative enseigné aux enfants, va à l’encontre du but recherché. Celui-ci nous fait comprendre qu’un tel contexte d’apprentissage laisse plus place à la rébellion qu’à l’apprentissage. En revenant sur son idée que le système éducatif est un grand pénitencier ou siège les élèves de 8h jusqu’à 16h,  il nous inculque l’idée que l’étudiant à peur de se déplacer, comme si, ceux qui l’entouraient, étaient beaucoup plus fort que lui. Par ailleurs, beaucoup d’entre eux, se sentent réprimés, l’énergie de ceux-là, est tenté en vain, d’êtres canalisé, par exemple à l’aide de punition. Mais l’élève se sentant coincé entre des murs, essaye de s’en sortir à travers des actes insolents, en « mutilant tables et chaises », en ouvrant sa bouche… Tous ça seulement en quête d’une « lueur d’enthousiasme qui leur est refusée ».

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