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L'utopie n'est-elle que l'envers de l'Histoire?

Dissertation : L'utopie n'est-elle que l'envers de l'Histoire?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2017  •  Dissertation  •  1 508 Mots (7 Pages)  •  1 361 Vues

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Devoir de philosophie

« Semblable à Mercure, le conducteur des âmes, l’idée est en vérité ce qui mène les peuples et le monde, et c’est l’esprit, sa volonté nécessaire, qui a guidé et continue de guider les évènements du monde » dixit Hegel .
Dans ces propos il explique que l’histoire universelle est rationnelle parce qu’elle est le mouvement par lequel l’esprit, la Raison, accède progressivement à la conscience de soi, au savoir de ce qu’il est. L’histoire est une patiente et douloureuse conquêtes à travers des multitudes de civilisations. Cette idée de liberté a un double sens : elle est à la fois source de causalité et de finalité de l’histoire. Selon Hegel c’est la raison qui gouverne le monde.
L’utopie est l’envers de l’histoire seulement n’a-t-elle pas un sens inverse ?
On peut donc légitiment se poser la question suivante : 
«  L’utopie n’est-elle que l’envers de l’histoire ? »
L’utopie est un terme inventée  par le philosophe anglais Thomas  dans son ouvrage. L’utopie est créé à partir du grec ou (préfixe privatif) et topos, « lieu » : «  ce qui n’est dans d’aucun lieu ».
Dans un premier sens l’utopie est désignée comme  une chimère, un projet irréalisable , nonobstant ce terme a également un sens philosophique politique , la description concrète de l’organisation d’une société idéale, d’une république accomplie.
Contrairement à la langue allemande qui distingue
Geschichte et Historie, le français utilise deux significations distinctes :
l’histoire, c’est d’abord le devenir historique  (Geschichte) ;mais c’est aussi, d’après le grec
 historia, « enquête », la connaissance que l’historien essaie de constituer.
Aborder le sujet de l’envers de l’histoire reste un sujet substantiel qui nous amène à nous poser différentes questions.
L’utopie peut-elle avoir un double sens ? L’utopie s’oppose-t-elle réellement au réel ?
Ces interrogations nous invitent à affronter la problématique suivante :
 En quoi, la véracité de l’histoire appartient-elle au monde réel à contrario, du monde irréel illustré par l’utopie ? Comment rendre compte de cette contradiction.

Dans cette première partie nous verrons que l’utopie est utilisé comme instrument de critiques des fondements sociétales.


- L’utopie est considéré comme l’envers de l’histoire dans la proportion où elle est utilisée comme instrument de critique  sur les évènements et les mœurs de la société , nonobstant c’est un point de vue de critique désigné comme négatif dans l’histoire. Elle doit pouvoir lire en rapport á l’histoire la société dans la mesure où elle aurait sa place.
Friedrich Hegel nous confirme ces idées dans la préface de son manuel
philosophie du droit .

Néanmoins , il joint le fait que l’utopie arrive tardivement, étant donné qu’elle entreprend une lecture  postérieurement  de l’histoire, ce qui donne signification à cet envers de l’histoire qu’elle conçoit.
Par exemple,
Dans les voyage de Gulliver  de Swift fait partie de la littérature qui parle de l’utopie comme étant un  instrument de critique de la société. Le protagoniste entreprend un voyage et cours au cours de celui-ci il rencontre différents mondes fantastiques ( voyage dans l’île de Lilliput, à Brobdingnag…) semblable au monde utopique.  On peut alors parler d’ une certaine réglementation de la vie sociale et juridique.

- Lorsque qu’on dit que l’utopie est l’envers de l’histoire, cela semblerait dire qu’elle ne pourrait pas s’intégrer de manière correcte dans l’histoire.
La signification de l’utopie donné par Thomas More, prend considérablement son agrément étymologiquement c’est-à-dire comme un « au-delà »
La  fin de l’utopie est irréalisable historiquement , c’est pourquoi les utopies sociale s sont impossible.
L’utopie  n’a pas pour fin à être un facteur réel de changement social. Elle  n’est pas réalisable seulement il faudrait par ailleurs s’en inspirer.
Prenons comme exemple l’ouvrage de Marivaux
l’ile des esclaves , l’un des thèmes fondamentales de cette œuvre reste l’utopie sociale qui rappelle la raison  de l'île paradisiaque de Thomas More. Dans L'utopie, il fait la description d’un endroit parfait où les hommes vivent  sans conflits d'intérêts et sans moindres injustices.  Cependant cela reste irréalisable et irréel. L’ile des esclaves est une utopie en ceci qu'il propose une inversion des rôles esclaves-maîtres, qui est impossible dans les normes. Marivaux donne un exemple de société qui  met en avant un nouvel ordre social.

- On peut entreprendre une lecture de l'utopie de Thomas More comme l'instrument d'une critique sociale et politique de la société.
Prenons exemple sur celle des citoyens anglais du16ème siècle , on l’on remarque que certaines loi s’oppose aux anomalies du pays.  On peut percevoir  dans l'utopie de Thomas More , une sorte de signe ayant pour fin l’idée de sauver l’humanité.
L’utopie n’est autre qu’une transcendance de l’histoire. L’utopie est également l’envers de l’histoire étant donné qu’elle n’est pas l’histoire.

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