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L'art et la raison

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Par   •  21 Octobre 2017  •  Cours  •  2 083 Mots (9 Pages)  •  718 Vues

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  1. Le raisonnement démonstratif.

Un raisonnement démonstratif est avant tout logique. En quoi la logique peut-elle être définie comme la science de la démonstration ?

1.La logique : art du raisonnement.

La logique est une science qui a pour but de mettre à jour les opérations de la pensée. Elle établit des règles auxquelles ses opérations doivent obéir. Elle se définit comme la science des inférences valides (fait de tirer une conclusion).

La logique remonte à l’Antiquité avec Aristote qui a posé des formes et des règles du raisonnement. Il a été le premier philosophe à construire une logique. Il voulait dénoncer les pensées des sophistes.

La logique permet de réfuter les paralogismes (raisonnements ayant l’apparence de la vérité mais allant à l’encontre de la logique).

Plus tard, la logique de Port Royal se développe au XVIIème siècle et il a cherché à démontrer les manières de mal raisonnement et expliquer comment nos raisonnements peuvent être confus.

La logique a proposé un prototype de raisonnement qui remonte à l’Antiquité.

2. Le syllogisme comme modèle du raisonnement démonstratif.

La première proposition est appelée proposition majeure, c’est-à-dire le terme qui a la plus large extension. Le terme majeur c’est mortel.

La seconde proposition peut être qualifiée de mineure, c’est-à-dire qui est le plus étroit.

La troisième proposition est la conclusion, c’est-à-dire qu’elle apparaît comme nécessaire.

Les deux premières propositions sont prémisses.

La modèle a emmené les logiciens à établir des tableaux de proposition.

On distingue quatre grands types de propositions :

-proposition universelle affirmative (tout Homme est mortel).

-proposition universelle négative (aucun Homme n’est immortel).

-proposition particulière positive (il y a quelques hommes qui sont beaux).

-proposition particulière négative (il y a quelques hommes qui son moches).

Deux propositions sont contradictoires si l’une est vraie, l’autre est nécessairement fausse. Il y a dans ce cas alternative.

Deux propositions sont contraires lorsqu’elles sont opposées mais peuvent être fausses toutes les deux.

Deux propositions subcontraires sont vraies. La vérité de l’une ne permet pas de conclure à la fausseté de l’autre.

3. Les tables de vérité.

La logique classique définit les opérations de l’esprit à partir des tables de vérité. Ces dernières décrivent les transformations produites par des connecteurs.

        Conjonction [et]

        Disjonction [ou]

        Implication [si… alors]

Chaque connecteur correspond à une table.

Si une seule des conditions est fausse, alors la proposition est fausse.

B. Les limites de la logique.

1. Syllogistique et logique déductive.

Le syllogisme n’est pas à lui seul le modèle exclusif d’un bon raisonnement.

A partir du XVIIème siècle, la logique de l’Antiquité est remplacée par une nouvelle logique, celle de la déduction.

Un philosophe et mathématicien allemand introduit cette nouvelle logique : il s’agit de Leibniz.

Il propose d’inférer par déduction et inférer par association.

L’Homme déduit une conclusion des conséquences.

Leibniz propose un exemple de déduction qui relève de la forme logique du raisonnement.

Les hommes possèdent un libre-arbitre selon Leibniz et selon cet exemple, le libre-arbitre humain peut être déduit logiquement, c’est-à-dire par un raisonnement déductif à partir du principe selon lequel ils seront punis dans l’au-delà.

Il veut créer une algèbre de la pensée.

Selon Leibniz, la logique est un art d’infaillibilité.

2. La logique comme condition négative de la vérité.

Kant a mis en lumière l’idée que le critère simplement logique de la vérité est une condition nécessaire mais non suffisante. En effet, la logique permet seulement de se prononcer sur la forme du raisonnement et non pas sur son fond.

Il existe deux types de vérité :

-une purement formelle.

-une matérielle (contenu, fond du raisonnement).

Seul le rapport à la réalité peut permettre de vérifier ce type de vérité à savoir, l’expérience.

La logique ne réagit que la validité formelle de la connaissance ; elle n’est qu’un canon, c’est-à-dire un ensemble de règles mais elle n’est pas un organe, c’est-à-dire un instrument de connaissances grâce auquel on pourrait étendre celle-ci sans aucun recours à l’expérience.

Blanché est un logicien contemporain qui a écrit « Introduction à la logique contemporaine » (XXème siècle). Il se demande ce qu’est la fonction de la logique.

Il ne faut pas confondre la validité d’un raisonnement avec la vérité des propositions qui le composent.

Tout triangle est trilatéral donc tout trilatéral est triangle.

On peut remplacer le nom de Socrate par une lettre.

C.Evidence et certitude.

Suffit-il d’être certain pour être dans le vrai ?

La certitude est avant tout un sentiment relevant de notre subjectivité.

1.Le scepticisme : la vérité inaccessible.

Le scepticisme : Pyrrhon -> Pyrrhonisme (4ème siècle avant J.-C).

Toute prétendue vérité est douteuse : on peut toujours la remettre en question.

Il nie que nous puissions parvenir à quelque certitude que ce soit. L’école sceptique est chercheuse, suspensive, dubitative.

« Rien n’est vrai par nature » -Sextus Empiricus.

Sextus Empiricus, en tant que sceptique voulait réviser la position des dogmatiques. En effet, le dogmatisme consiste à poser une vérité comme un dogme indiscutable et irréfutable.

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