Est-ce que le Bonheur vient de soi ?

Dissertation de philosophie : Le Bonheur

Sujet : Est-ce que le Bonheur vient de soi ?

Est-ce que le bonheur vient de soi ?

En effet, nous pouvons nous poser cette question car l’on remarque qu’après des joies très vite effacées, s’ensuit le malheur, la tristesse qui occupent nos vies par certains moments comme le dit l’écrivain français Marcel Pagnol. Cependant nous pouvons aussitôt faire le constat que ces états de tristesse ont tout de même été précédés par d’autres moments qui nous ont rendus heureux. Comme en peut témoigner tout à chacun. Ainsi, Qu’est-ce que le bonheur ?

Le bonheur est-il une illusion ?

Comment peut-il être accessible ?

Peut-on le stabiliser ?

Tout d’abord avant de disserter, nous allons analyser les termes du sujet afin d’en mieux comprendre le sens. La question débute par la locution << est-ce que ?>>, différente de toute autre locution. <> interroge la raison, la cause d’une chose, << comment>> interroge la manière dans laquelle elle se déroule. Et enfin, <>interroge la nature de la chose, tandis que <> interroge plutôt la vérité, la réalité de cette chose, et moins la conséquence d’une possibilité comme par exemple <> où l’on répond en fonction de la situation par oui ou par non.

Le dernier terme étant <> signifie qu’il provient de sa propre pensée, de son esprit, qu’il est apporté par son propre être et non pas par une cause externe. Finalement, le terme <> implique un sentiment de bien-être et de son étymologie latine (bonum augurium, <>), suggère l’idée de <>, de <>, comme s’il ne dépendait pas de nous d’être heureux.

C’est donc la tournure des événements extérieurs qui nous fait ou pas connaître le bonheur. Pourquoi suis-je heureux ? parce-que j’ai la chance par un jeu de hasard et de circonstances (d’avoir la santé, un emploi, des amis, d’avoir rencontré l’amour…) et ce bonheur pourrait être remis en question si l’un de ces domaines venait à être menacé. (tomber gravement malade, perdre un proche…).

 Ce lien avec l’incertain, ici Emanuel Kant le précise dans ses fondements de la métaphysique des mœurs, en nous expliquant que le bonheur n’est pas un concept ou une définition que l’on pourrait donner de façon ultime, comme l’on pourrait affirmer que le ciel est bleu ou qu’un arbre est un arbre.

Pourtant, le bonheur apparaît également comme étant le résultat d’une satisfaction de notre propre volonté. Pour le bonheur, il n’en est rien nous dit le philosophe Allemand : c’est une notion universelle mais non pas un concept, son contenu dépend de chacun.

Quels sont les facteurs favorables à mon bonheur ?

Dans le moment précédent, nous avons pu éclairer ce qu’est le bonheur.

C’est-à-dire qu’il est à la fois le hasard et l’incertain. Nous allons nous interroger à présent, sur l’origine de cet état positif qui nous fait dire je suis heureux.

Qu’est-ce ?

De manière intuitive nous pouvons dire qu’il s’agit d’un sentiment amorcé par une certaine situation que nous associons d’emblée à notre bonheur. Ainsi, par expérience lorsque je dis je suis heureux, le <> fait conscience, et donne sens à ce qu’il reçoit de l’extérieur.

C’est parce qu’il l’accepte et le désire et aussi parce qu’il le juge, qu’il le considère ensuite comme un moment de bonheur. Et inversement : une situation extérieure positive pourrait être refusée et perçue par le <> comme étant un bonheur. Atteindre le bonheur signifierait donc atteindre cette situation qui éveille un sentiment de joie en moi. La notion de plaisir apparaît alors : il faudrait satisfaire ses désirs pour être heureux.

Cependant, comment faire naître le plaisir ?

Le plaisir survient puis disparaît, puis peut revenir, puis disparaître à nouveau c’est un phénomène aléatoire, comme le montre bien l’exemple de Bel Ami du roman éponyme de Maupassant.

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