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Essai sur l’entendement Humain

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Par   •  17 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 194 Mots (5 Pages)  •  3 846 Vues

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IBRAHIM Souad

Terminale S4

DEVOIR DE PHILOSOPHIE

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       John Locke, philosophe empiriste du 17ème siècle, expose, dans son essai sur l’entendement humain, sa thèse traitant de la notion de personne. Il établit une relation avec deux autres notions que sont la conscience et l’identité personnelle. Un regard sur cette question de l’identité personnelle nous amène à nous interroger sur ce qui peut fonder la conscience qu’a un être humain de demeurer le même à travers le temps. On pourrait se demander aussi ce qui fonderait l’identité personnelle et donc la personne. D’après Locke, c’est la conscience qui fonde l’identité personnelle et donc la personne elle-même. Pour démontrer sa thèse de la notion de personne, Locke donne, de la ligne 1 à la ligne 4, une définition générale de ce qu’est une personne. Il précise ensuite et par déduction de cette définition de la personne que pour se considérer comme étant une et même personne à travers le temps il n’est pas envisageable de recourir à quoi que ce soit d’autre et qu’on demeure identique en « temps et en lieux » selon ses termes. En guise de conclusion, le philosophe affirme clairement sa conception du fondement de la notion de personne en introduisant l’hypothèse de la mémoire.

       

          Dans la première partie du texte (de la ligne 1 à la ligne 3) Locke donne deux idées dans sa définition de la personne : il la définit par la conscience et l’identité personnelle. Il affirme d’abord que la personne est un être conscient et raisonnable : « être pensant et intelligent, doué de raison et de réflexion ».  Il semble reprendre simplement dans sa logique, la conception classique de la personne comme être doué de raison.

En d’autres termes, la personne est un être conscient et raisonnable. Locke précise qu’elle doit se reconnaître comme unique, « soi-même » malgré tous les changements qu’elle a pu subir physiquement et moralement en des « lieux et temps » différents.

Autrement dit, chacun ne se perçoit pas seulement comme un homme, mais aussi comme un « soi ». Dans une telle logique, on suppose que la personne a une conscience, qui va justement lui permettre d’avoir cette capacité de se définir comme telle, voire réfléchir pour interpréter ce qui se passe autour d’elle en toutes circonstances. On en déduit que c’est alors la conscience qui fait l’identité personnelle. Mais le seul fait d’avoir une conscience de « soi », peut-il nous permettre de définir le terme « personne » ?

Cela nous amène à se demander à quelles conditions peut-on dire qu’un individu qu’il est une personne à travers le temps ? C’est à cette problématique que l’auteur va tenter de répondre dans la suite de sa logique à travers les lignes 3 à 12.  

       La deuxième partie des lignes 3 à 12, est une définition plus restrictive de la notion de personne, qui s’appuie sur l’identité conscience/ pensée. La personne provient uniquement de la conscience.

A partir de ces passages du texte, on peut s’apercevoir principalement que la définition de la conscience chez Locke résulte de celle de la personne selon Locke. La personne ne peut se caractériser comme personne si elle se perçoit ainsi. Toutefois, elle ne peut se percevoir comme tel que par le biais d’un for intérieur ou autrement d’une perception intérieur personnelle qui pourra permettre à la personne de s’appréhender elle-même qui est justement la conscience.

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