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Doit-on tout faire pour être heureux?

Cours : Doit-on tout faire pour être heureux?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2022  •  Cours  •  2 399 Mots (10 Pages)  •  244 Vues

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1- Repérage des notions explicites… - le bonheur - le devoir …et une première approche des implicites : - la liberté - la morale 2- Repérage des groupes de mots qui semblent "fonctionner en semble", "aller ensemble" : Doit-on / tout faire / pour / être heureux ? 3- Formalisation de la question : Repérer la forme générale : X implique Y ; X cause de Y mais attention au "doit-on" Doit-on faire X pour être Y ? En déduire le sens général, final, de la question : ce qui est interrogé c'est le type / la nature des relations entre "tout faire" et "être heureux", est-ce que ces termes sont unis par un lien d'obligation impliquante, de conditions de nécessité ou pas ? Sens ultime : que doit-on faire pour être heureux ? Qu'a-t-on le devoir, l’obligation, de faire pour être heureux? Comment être heureux : les modalités légitimes d'accès au bonheur, les moyens légitimes de réalisation de la finalité du bonheur. Tout est-il permis pour atteindre le bonheur ? 4- Les présupposés du sujet : Ce que le sujet tient pour acquis, ce qu’il se donne et considère comme évident, comme vrai, sans le questionner. Renvoie à l’idée de postulat ou d’axiome. Voir la distinction dans le manuel p. 350 : Axiome : ce qu’une théorie se donne comme évident et qui ne nécessite en conséquence pas de démonstration. Postulat : principe qu’une théorie tient pour vrai sans l’avoir encore démontré ou sans pouvoir le démontrer.  Il est possible d'être heureux. La question porte seulement sur les moyens légitimes et leur caractère obligatoire ou pas.  Le bonheur est une question morale (qui concerne la distinction morale du bien et du mal).  Il est possible de "tout" faire" en fait / en droit. 5- Analyse des termes du sujet : travail de décomposition du sujet en ses éléments simples en vue, comme en chimie, d'en identifier les corps simples qui le composent et de connaître, objectiver, les propriétés de ceux-ci.  “Doit-on” : verbe devoir (notion Le devoir), renvoie :  à la distinction d’obligation / contrainte ; est-il nécessaire moralement parlant de …? ; A-t-on l’obligation de (et par rapport à quelle exigence politique / morale / pratique…), le devoir de… ?  Le devoir implique l’idée que l’on n’aurait pas le choix : si l’on souhaite atteindre une fin alors il est absolument nécessaire du point de vue du droit d’agir de telle ou telle manière : condition necessaire et condition suffisante = question des conditions de possibilités.  Il est donc question des distinctions En fait / en droit ; Nécessaire / Contingent / possible ; Légal / légitime. 2  Distinction entre nécessité pratique et morale : devoir faire quelque chose renvoie à l’ordre des conditions pratiques de réalisation d’une fin. Si l’homme veut être heureux, il doit s’en donner les moyens. Impératif conditionnel chez Kant : « si… alors », qui a une valeur utilitaire et intéressée. La nécessité morale renvoie elle à des impératifs que Kant nomme catégoriques : « tu dois ». Le devoir se présente alors comme un commandement universel ayant une valeur morale désintéressée. Pour déterminer si un devoir est intéressé ou non il faut se poser la question de savoir si ce devoir est universalisable : « peut-il être bon que tout le monde doive en faire de même ? ».  Le devoir s’adresse à un sujet qui est conscient et libre notamment d’examiner le bien-fondé de ce devoir, ie il a la capacité de juger rationnellement de son caractère raisonnable et juste ou non. Ainsi se pose la question de savoir si ce qu’exige le devoir est bon ou mauvais et de savoir à quels critères recourir pour juger du bien-fondé (légitimité) ou pas du devoir.  “tout faire”: désigne la totalité des actions possibles, parmi elles, nécessairement, on peut distinguer, comme on le fait communément, les bonnes actions (faire le Bien) et les mauvaises (faire le Mal). “Tout faire” englobe donc la totalité des actions possibles indépendamment de leur valeur morale : être bonnes ou mauvaises.  “pour”: renvoie à l’idée de finalité, de but. Voir les expressions : “qui veut la fin veut les moyens”, “la fin justifie les moyens”  “être heureux” : voir notion Le Bonheur (surtout 4-) Eléments de définitions :  Désigne l’état de satisfaction maximal, pleinitude, félicité, beatitude… Idée d’un summum, d’une satisfaction complète, profonde et durable (permanence, constance), calme, stable (horizontal versus pics de plaisirs vertical : intensité). Etat parfait et achevé. Il représente une modalité d’existence (“être heureux” : vivre dans le bonheur). Voir : éternité, paradis, idéal / rêve. Plaisir de vivre, modalité d'existence positive, rapport à l'existence fait d'approbation, d'acceptation, d'accueil et de plaisir. Eprouvé de plaisir à exister, de joie profonde, de sérénité, plénitude (par opposition au manque), félicité, béatitude, contentement (être content), paix, symbole du bouddha. Image du sage : détachement, harmonie, constance, paix, joie, équilibre, plus rien à désirer, réalisation, accomplissement, perfection, achèvement. Le bonheur semble désigner toujours une idée de maximum, de sommet, d'acmé, il semble donc être au sommet d'une gradation en terme de plus et de moins de plaisir, de satisfaction, de contentement. La question étant alors : est-il accessible ? Durable ? Ou simplement ponctuel, provisoire ?  Etymologiquement : bon-heur / mal-heur : événement positif ou négatif, ce qui arrive de bon ou de mauvais, le Bonheur se caractérise donc par un bon événement, l’idée de chance (“heur”) et de mal/chance : événement favorable, positif, bénéfique, porteur de bonnes choses. Ce qui arrive, les événements contingents, sont porteurs d'expériences plaisantes, de rencontres agréables, profondes, satisfaisantes, et à ce moment là on est favorisé par le sort. A l'inverse celui qui n'a pas de chance est la victime du sort, subit les événements douloureux, négatifs, tristes voire horribles. 6- Synthèse : reformulation du sujet à l'aide des définitions dégagées.  Principe : Fond / forme ; Signifiants/ Signifiés : on change la forme, les signifiants, tout en travaillant le sens, le fond qui doit cependant rester identique. La finalité de la reformulation est au moins double : - S’approprier le sens du sujet, le tourner dans tous les sens (directions et significations), le saisir sous différents angles en intégrant les éléments de définition mis à jour durant l’analyse. Le faire varier en fonction aussi des différents champs dans lesquels il peut avoir un sens (politique, morale, science,…). Et ainsi se prouver à soi-même que

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