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Dissertation sut le dualisme

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Par   •  6 Mai 2017  •  Dissertation  •  1 963 Mots (8 Pages)  •  984 Vues

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Plusieurs philosophes défendent la théorie du dualisme ontologique qui stipule que l’être humain est composé de deux  matières qui sont indépendantes l’une de l’autre et qui se trouvent à être le corps et l’esprit. Ce qui amène chacun de nous au stade de questionnement pour évaluer cette théorie avant de l’adopter.  L’être humain est un corps OU un esprit? Il est un corps ET un esprit? S’il est un corps ET un esprit, quelle est la nature de leur rapport? Sont-ils de même nature? Sont-ils compatibles? Certes l’être humain est composé à la fois d’un corps et d’un esprit mais il faut trouver l’équilibre entre ces deux composantes. L’importance de tout ce questionnement et de cette thèse réside dans notre désir de sortir de notre animalité et du mensonge, d’aller au-delà de ce qui nous a été inculqué et de se servir de notre raison et de notre rationalité. Il faut également garder à l’esprit que notre conception de l’être humain teinte et colore notre comportement, d’où l’importance de se questionner sur ce dernier. Dans la première partie du texte, je vais définir le corps en tant que composante, je ferais de même pour l’âme dans la deuxième partie pour finalement entamer une évaluation du rapport entre les deux composantes en nuancent la critique du corps de Platon.

En premier lieu, il faut admettre la présence du corps chez l’être humain qui consiste à être sa dimension physique qui est visible et tangible.

Le corps est la composante qui nous rapproche de l’animalité puisqu’il englobe tous les concepts et les caractéristiques que l’on partage avec les autres espèces animales soit, les sens, l’instinct, la biologie etc.  On peut également comparer le corps à une machine qui facilite l’exécution de certaines tâches mais qui a nécessairement besoin d’une force directrice. Ceci dit, il faut comprendre qu’il faut répondre et subvenir aux besoin que nous impose le corps et qu’il faut lui assurer un certain entretien  pour qu’il persiste et qu’il perdure.

L’être humain est à première vu un corps et il a forcement besoin de ce corps, ce qui renvoie à l’idée selon laquelle on doit attribuer à cette dimension l’importance qu'elle mérite. Ceci dit, dans la société actuelle le corps ne manque pas de valorisation. En effet, on vit dans une société de consommation ou la totalité des biens produits et consommables visent  uniquement la satisfaction des besoins et des désirs du corps. En d’autres mots, on vit dans une société matérialiste qui privilégie le «paraitre» plutôt que «l’être». Prenons l’exemple de la majorité des célébrités de télé-réalité française qui semblent être fabriqués à la chaîne dans la même usine puisqu’elles ont toutes la même plastique. Cette dernière semble imposer à la société des standards physiques qui sont inatteignables et qui sèment la confusion dans l’esprit des jeunes, qui considèrent ces célébrités comme modèles. Malencontreusement, il est  facilement constable que ces personnes ont obtenu leur notoriété par leur physique et leur corps plutôt que par leurs idées et convictions ou leurs talents. De plus, l’opinion publique ne semble critiquer que leurs aspects physiques et visibles et ne cherche pas à aller au delà de «l’emballage».

Cette importance accordée au corps et ses désirs semble obnubiler grands et petits, les entrainant dans l’excès et elle semble se transformer en un culte du corps. On s’endette, on vole, on tue pour avoir  le nouveau sac à main, la nouvelle voiture ou la nouvelle paire de chaussure. Il y a même des gens qui vont jusqu’à souffrir pour ressembler à des célébrités pour être à l’image de la société et de se conformer aux standards qu’elle impose. C’est nous qui sommes la société, alors c’est nous qui sommes acteurs de notre propre sort. Le souci esthétique est devenu une partie intégrante du quotidien de chacun et les contraint à des pratiques et à des gestes inconcevables. Cette obsession devient dangereuse puisqu’elle peut  mener à des troubles psychologiques  tel  que l’anorexie, la boulimie, la bigorexie etc. Prenons l’exemple du jeune Hugo Gauthier, qui souffrait justement de bigorexie qui est un phénomène de plus en plus remarquable chez les jeunes hommes d’aujourd’hui. Son obsession de son corps le pousse à s’infliger des entraînements de longues durée et à forte intensité et à avoir recours à des suppléments alimentaires et à se sous-alimenter. Cette même obsession l’a aussi poussé à l’isolement tellement qu’elle est devenu une fixation que son entourage n’arrivait pas à  comprendre.

L’explication de la matérialité du corps et de son importance dans notre société nous amène à l’explication de la nature et de l’importance de la deuxième composante de l’être humain qui est l’âme.

        L’âme est la dimension intangible et invisible de l’être humain. Malgré le fait qu’on ne peut la voir ou la toucher, on sait qu’elle existe. C’est le souffle, c'est le principe d’animation qui confère à un corps la vie. C’est la batterie et l’énergie qui anime un corps terne et lui permet de se mouvoir.

Selon Platon, corps et âme sont deux composantes différentes puisqu’elles n’appartiennent pas au même monde. Le corps appartient au monde sensible, le monde des sens et des apparences. Sachant que nos sens et nos perceptions nous trompent, forcement le monde sensible est aussi le monde du doute et du mensonge. Pour ce qui est de l’âme, elle appartient au monde des idées, dit le monde intelligible. C’est le monde de la vérité, du bien et de la rationalité. Ces concepts dit immuables sont éternels et persistants puisqu’ils constituent «l’être». Je m’explique : prenons l’exemple d’une chaise qui se casse, même brisée et ayant perdu sa forme physique de «chaise», le concept et l’idée de «chaise» persiste dans notre esprit comme étant un support pour une personne ; même brisée, on n’oublie point ce qu’est une chaise ni son utilité.

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