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Dissertation sur le doute

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Par   •  8 Avril 2020  •  Dissertation  •  2 680 Mots (11 Pages)  •  2 397 Vues

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Le doute est une épreuve qu’on rencontre pratiquement tous quotidiennement et même à plusieurs reprises, que ce soit dans les paroles, dans les pensées ou dans les actes. Il est toujours présent avant ou après l’action qu’on vient de faire ou la parole qu’on vient de dire, cela dépend de la personne. Ceci nous remet réellement en question sur tout ce qu’on fait, que ce soit grave ou non. Le doute nous envahit complètement et nous fait soupçonner de tout autour de nous. Le sujet qui sera traité dans cette dissertation est bien évidemment, le doute.

Le mot “douter” vient du latin “dubitare” qui signifie hésiter. Le doute est un état mental dans lequel l’esprit reste suspendu entre deux ou plusieurs propositions contradictoires, incapable d’en accepter aucune. Le doute sur le plan émotionnel est une indécision entre croyance et incrédulité. Cela peut impliquer une incertitude, une méfiance ou un manque de conviction sur certains faits, actions, motivations ou décisions. Le doute peut retarder ou rejeter l'action pertinente par souci d'erreurs ou d'occasions manquées. La notion de doute en tant que suspense entre deux propositions contradictoires recouvre une liste de phénomènes: au niveau de l'esprit, elle implique le raisonnement, l'examen des faits et des preuves. Dans la théologie prémoderne, le doute était "la voix d'une conscience incertaine" et il était important de le comprendre car, en cas de doute, "le moyen le plus sûr est de ne pas agir du tout". Le doute a parfois tendance à faire appel à la raison. Le doute peut inciter les gens à hésiter avant d'agir ou à appliquer des méthodes plus rigoureuses. Le doute peut avoir une importance particulière en tant que facteur d'incrédulité ou de non-acceptation. La politique, l'éthique et le droit, avec des décisions qui déterminent souvent le cours de la vie individuelle, accordent une grande importance au doute et encouragent souvent des processus contradictoires sophistiqués pour trier soigneusement toutes les preuves disponibles. Descartes a utilisé le doute cartésien comme un outil méthodologique par excellence dans ses investigations philosophiques fondamentales. Les branches de la philosophie comme la logique consacrent beaucoup d’efforts à distinguer le douteux, le probable et le certain. Une grande partie de l’illogisme repose sur des hypothèses douteuses, des données douteuses ou des conclusions douteuses, la rhétorique, le blanchiment à la chaux et la tromperie jouant leurs rôles habituels.

A partir de ces éléments et du sujet, on peut se poser la question : peut-on douter de tout?

Premièrement, on verra la philosophie de Kierkegaard, le double esprit . En second, on s'appuiera sur une doctrine sans cesse à la recherche de la vérité absolue, le scepticisme. Finalement,la pensée rigoureuse et rationnelle du philosophe français, Descartes, inspirée de la mathématique.

La double esprit est un concept utilisé dans la philosophie et la théologie du philosophe danois Søren Kierkegaard comme insincérité, égoïsme ou peur du châtiment. Le terme a été utilisé dans la Bible par l'apôtre Jacques. Kierkegaard a développé sa propre méthode systématique pour tenter de détecter le double esprit en lui-même.

Kierkegaard s'est demandé: est-ce que je veux être chrétien ou non? Est-ce que je veux être enseignant ou non? Est-ce que je veux me marier ou pas? Toutes ces questions ont à voir avec l'avenir. Beaucoup étaient disposés à lui donner des conseils, mais il estimait que la décision lui appartenait en fin de compte. Les individus craignent de prendre une décision en raison d'une opposition externe, mais cela ne doit pas empêcher quelqu'un de prendre une décision aussi longtemps que l'on a la capacité d'apprendre par l'expérience si la décision était une bonne décision pour soi-même.

Le premier type de double esprit, celui de vouloir récompenser ou de craindre d'être puni, s'apparente à la distinction entre valeurs intrinsèques et valeurs extrinsèques. Le deuxième type de double esprit, celui de ne vouloir que dans une certaine mesure, s'apparente à de la distraction ou à une volonté sans conviction. Chaque type de double esprit est une faiblesse humaine et un obstacle à la poursuite individuelle de la grandeur et de la force pour vouloir et atteindre le Bien. Pour contrer le double esprit, Kierkegaard soutient que la discipline et la clarté de soi sont essentielles et nécessaires pour surmonter le double esprit. La double pensée n'est pas quelque chose de mal, mais ne pas reconnaître que vous êtes vous-même une contradiction et que la double pensée est une auto-duperie. Kierkegaard écrit constamment à propos de «vouloir le bien», mais il ne va pas jusqu'à dire à l'individu unique, mon lecteur, de ce qu'est le bien, car, pour Kierkegaard, le bien est une chose que chaque individu trouve en vivant la vie et croire que Dieu crée à dessein. Il demande à l'individu de déterminer si sa vie est ou non une contradiction. L'individu voit-il le Bien et la récompense ou le Bien et le châtiment? Seule la personne impliquée dans la tâche de vivre sait et quand on la découvre, vous ne pourrez peut-être pas expliquer à quelqu'un pourquoi vous pensez que c'est un bien.

A la fin de cette première partie, la vision de Kierkegaard et le double esprit est bien éclairé. A partir de cela, on peut donc aborder le scepticisme.

Le scepticisme est une attitude interrogative ou un doute sur un ou plusieurs éléments de connaissances supposées, de croyances ou de dogmes. Il est souvent dirigé vers des domaines tels que le surnaturel, la moralité, le théisme ou la connaissance. Le scepticisme philosophique se présente sous différentes formes. Les formes radicales de scepticisme nient que la connaissance ou la croyance rationnelle soit possible et que l’on sache qu’il n’y a aucun doute à ce sujet. Le scepticisme religieux est "douteux des principes religieux de base". Le scepticisme scientifique concerne le sujet de la fiabilité, en les soumettant à une enquête systématique utilisant la méthode scientifique, afin de découvrir des preuves empiriques à leur sujet.

En usage ordinaire, le scepticisme peut faire référence à une attitude de doute, une disposition à l'incrédulité, à un but général, la doctrine qui est vraie, la méthode du jugement suspendu, du doute systématique ou de la critique caractéristique des sceptiques.

En philosophie, le scepticisme peut faire référence à: un mode d'interrogation et met l'accent sur l'examen

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