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Dissertation sur l'intelligence artificielle

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Par   •  20 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 477 Mots (6 Pages)  •  2 509 Vues

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 Tout d'abord ,le terme « robot» vient du tchèque « robota» qui signifie : travail forcé, ou du russe « robot » qui signifie : ouvrier ;  le terme fut employé pour la première fois par le Tchèque Karel Čapek dans sa pièce R.U.R. - Rossum’s Universal Robots en 1920. Dans cette œuvre fictionnelle, les robots rendus esclaves des humains finissent par se rebeller contre leurs maitres (hommes)

Selon Martin Hoffmann. « En éprouvant ce que ressent autrui, nous nous mettons à sa place et comprenons comment l'aider. La moralité empathique est un ciment social.

. De nombreux laboratoires travaillent en effet à simplifier les interfaces homme-machine de façon à ce que nous puissions communiquer avec un robot exactement de la même façon qu’avec un humain : nous lui parlons, et il est capable non seulement de comprendre ce que nous lui disons, mais aussi d’identifier un état affectif, et de nous répondre avec des intonations et des mimiques adaptées.

L’analyse menée par Paul Dumouchel et Luisa Damiano, propose de « penser de manière plus riche et plus complexe, plus mesurée et moins angoissée » ce rapport au robot, pour apprendre à vivre en harmonie avec eux. Leur ouvrage a pour objectif de dessiner les contours d’une robotique sociale, en mettant en valeur une coexistence fondée sur l’empathie réciproque. C’est un projet éthique et politique de la robotique.

Aujourd'hui, il existe différents types de robots, ceux qui ont été conçus pour nous remplacer suscitent  des craintes croissantes. Toutefois, le robot ne doit pas être un  remplaçant  mais  un suppléant  : « Le projet de la robotique sociale est de créer des suppléants artificiels, des robots susceptibles de se substituer à nous dans certaines tâches, mais sans pour autant qu’ils ne prennent notre place », expliquent Paul Dumouchel et Luisa Damiano.

Par conséquent , pour vivre en harmonie  avec les hommes, les robots devront ainsi savoir s’intégrer à un collectif en faisant preuve d’empathie. Le défi pour la recherche en robotique sera donc de les doter de capacités d’interactions humaines.  : « Construire des compagnons artificiels n’est pas seulement une aventure technologique, cela exige aussi de se connaître soi-même et les autres, et de comprendre ce qu’est une relation sociale. »

( doter les robots d emotion pour ameliorer vivre ensemble)

L'attribution d’émotions aux robots pour faciliter le vivre ensemble avec les hommes  implique un paradoxe. Paul Dumouchel et Luisa Damiano écrivent d'ailleurs à ce propos: « Il y a un peu plus de quarante ans, le roboticien japonais Masashiro Mori avançait la conjecture dite de la « vallée de l’étrange » (the uncanny valley). […] Mori postule que plus les robots ressembleront aux humains, plus nous trouverons facile et confortable d’interagir avec eux, mais jusqu’à un certain degré de ressemblance seulement ». Au-delà, nous entrons dans la vallée de l’étrange où l’apparence du robot paraîtra « simultanément trop grande et insuffisante. »

  la robotique sociale apporte un éclairage nouveau sur la connaissance de la nature humaine et nous pousse à nous interroger sur notre système de valeurs morales.  

Construire des compagnons artificiels, ce n'est pas seulement une aventure technologique ; cela exige aussi de se connaître soi-même et les autres, de comprendre ce qu'est une relation sociale et de saisir le fonctionnement de l'esprit humain dès  qu'il est tourné vers nos interactions réciproques.

, ils nous questionnent dans notre rapport à l’autre, à nos faiblesses et à nos forces humaines, et nous poussent à réfléchir sur les connaissances, les compétences et les qualités que nous nous devons de cultiver, et celles que nous pouvons confier aux processus informatiques. Il nous faut évoluer dès maintenant en collaboration et en complémentarité avec l’ empathie  artificielle,  ce qu’elle est capable de nous apporter pour  combler nos propres failles.
Cela nous permettra d’avancer et de progresser dans notre connaissance du monde… et de nous-même.

 les robots ont ainsi beaucoup à nous apprendre « au sujet de qui nous sommes et de notre vivre-ensemble » en nous aidant à comprendre le rôle social et cognitif des émotions. « Vivre avec les robots peut être l’occasion d’un avenir meilleur »

Par ailleurs ,la notion de «diversité des esprits, nous oblige à  repenser le dualisme corps/esprit posé par Descartes et qui, simplifiée, signifie que l’esprit humain n’est pas à concevoir comme activité d’un individu pensant mais est «essentiellement social», fait des actions et des adaptations réciproques tant des émotions que des intentions des agents. La question n’est plus dès lors de savoir si les robots ont de «vraies» émotions et de réelles intentions, mais s’ils «sont capables de s’insérer dans un processus dynamique d’interactions»

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