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Dissertation de terminal, "Qui suis-je?"

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Par   •  14 Novembre 2015  •  Dissertation  •  1 827 Mots (8 Pages)  •  1 998 Vues

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 « Que répondre à la question : Qui suis-je ? »

Qui suis-je ? Cette question est celle que l’on poserait au même titre que : Qui êtes vous ? Ou Qui es tu ? Rappelons nous notre enfance, nous aurions, d’instinct, énumérer notre nom de famille, notre prénom, notre âge et autres informations futiles, car nous ignorions la complexité réelle de cette question. Nous nous étions basé, dans notre plus jeune âge, sur des informations que l’on nous avait attribués, seulement ces réponses ne provienne pas de notre « Nous » intérieur, alors les réponses que nous donnons à cette questions, sont d’une certaine manière, fausses. Posons maintenant cette question à notre nous actuelle, « Qui suis-je ? ». Je suis celle d’aujourd’hui, non pas celle d’hier, ni de demain. Mais pouvons nous donner une réponse exacte à cette question ? N’est-elle pas, si compliquée, qu’on ne puisse jamais donner satisfaction à celle-ci ?

Tout d’abord, qu’est ce que l’identité ? Je pense, que l’identité peut avoir deux définitions distinctes, l’une, disant que l’identité est ce qui est permanent en moi et me distingue d’autrui, et l’autre, qui dit que l’identité est un récit, qui rend compte de tous mes souvenirs, et de tout ce qui me concerne. Si on admet que l’identité est un fait qui ne change pas entre la naissance et la mort, le Bouddhisme dit alors qu’il n’y a pas d’identité. Si on soutien, que l’identité c’est ce qui ne dépend pas des intentions extérieur, alors le bouddhisme dit que l’identité n’existe pas. Si, aussi, l’identité n’est pas un simple assemblage de nouvelles parties, il n’y a pas non plus d’identité. Et si, pour finir, il n’y a pas d’identité, alors c’est une bonne nouvelle, car cela reviendrai à dire, qu’on à plus à ce soucier de sois même. Alors pouvons-nous vraiment nous poser cette question ? « Qui suis-je », n’est pas l’interrogation qu’on devrait ce poser mais plutôt celle de « Que suis-je ? » De cette manière, répondre devient plus simple. Je suis la définition de ce qu’est l’Homme, et cela, Socrate l'a compris, car il arrive à faire une classification des espèces parfaite. L’Homme est tous d’abord un primate caractérisé par la position verticale, par le langage articulé, un cerveau volumineux et des mains préhensiles. Mais l’Homme n’est pas seulement un amas de chair qui obéie au cerveau, l’Homme est aussi un être humain considéré de point de vue, de qualités et de faiblesses propres à la nature humaine. Être Homme, c’est savoir accepter l’inéducable.

Comme nous pouvons l’apercevoir, cette question n’est pas des plus simples à répondre, et si nous n’y parvenons pas facilement, c’est peut-être parce que cette question est rare, et peu posée dans la vie quotidienne. Pour que la réponse soit plus simple à expliquer, nous pourrions poser la question de différentes manières comme par exemple, en la découpant par des morceaux comme : qu’est ce que j’aime ? Qu’est ce que j’ai l’habitude de faire ? Qu’est ce qui est en ma possession ? De cette manière, nous définir serait plus facile, dans l’objectif ou nous essayons de nous expliquer à nous même, qui nous sommes.

Seulement ce « moi » que nous croyons être, n’est-il pas une illusion ? Et en quoi cette illusion est un facteur important de valeur ? Car ce moi est impermanent, nous sommes ce que nous étions il y a cinq ans, mais celui d’aujourd’hui est totalement différent, car les connaissances que nous acquérons nous changent. Par exemple, aujourd’hui on pourrait expliquer toutes les souffrances humaines par son ego, seulement cela, nous le savions pas il y a cinq ans. D’ailleurs, nous pouvons affirmer que : « Quand on cherche les causes de la souffrance humaine, on s’aperçoit qu’elle converge dans l’attachement à l’égo. Ce qui me rend ennemi des autres c’est mon amour propre, ce qui me rend insupportable, c’est l’attachement à moi-même, ce qui me rend indifférent à la beauté du monde, c’est les soucis de soi et pourtant, lorsque je me décentre, je vois bien que je ne suis pas un joyau de l’univers, et je vois bien, que je suis forcément transitoire. »-Monsieur Mousset.

D'après Aristote, nous forgeons notre "moi" dans nos actes conscient de tous les jours, dans nos décisions, nos réflexions et notre savoir. Seulement inconsciemment, qui nous dit que tous ce que nous essayons de faire consciemment, n'est pas l'inverse de ce que notre inconscient fait ? Seulement, même si nous ne le savons pas, peut être que cette inconscient qui prend une grande par de nous, nous forge de telle façons à ce qu'on devienne ce que l'on veut inconsciemment. Mais savoir que je ne sais rien fait de moi une personne, car je pense dans tous les cas, grâce à Descartes qui dit: "je pense, je suis", cette vérité est certaine. Freud dit que les animaux et les petits de six ans n'ont pas d'inconscient, pour ces derniers, cela signifie qu'ils connaissent sans aucun malaise leurs désirs sans n’en refouler aucun. A l'âge de six ans, se met en place pour les garçons le complexe d'Oedipe et pour les filles, le complexe d'Électre. Les enfants sortent alors de leurs complexes en refoulant une partie de ses désirs, qui, désormais ne sont plus accessible pour eux. Cette apparition de l'inconscient arrive en même temps que la culture. L'énergie jusque la était utilisée dans la sexualité, dorénavant, elle ce concentre sur le domaine de la culture. La culture nous aide à nous forger.

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