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Dissertation : Suis-je Vraiment Ce Que La Conscience Me Laisse Percevoir ?

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Par   •  5 Janvier 2015  •  1 430 Mots (6 Pages)  •  1 192 Vues

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Selon Descartes, le propre de l’homme est la conscience. Au travers de celle-ci l’homme a le pouvoir de se regarder vivre, de s’auto-analyser. Le mot conscience, provient du latin : conscientia composé du préfixe con- (« avec ») et scientia (« connaissance »). Ce mot est utilisé couramment dans la langue française à travers diverses expressions telles que « avoir conscience de », « perdre conscience ». Néanmoins on distingue la conscience spontanée de la conscience de soi qui elle-même se subdivise en conscience morale ou bien psychologique. La conscience morale implique la présence, en chacun, de normes qui l’aident à définir ce qui lui paraît bien ou mal et permet donc au sujet pensant de porter des jugements de valeurs. La conscience psychologique quant à elle est la capacité qu’a l’esprit à savoir qu’il pense parle et ressent. La conscience morale découle de la conscience psychologique. Sans la connaissance de soi, la conscience de soi, sans la réflexion sur soi il n’y aurait pas de conscience morale. Sigmund Freud par contre, pense que « la conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions ». Suis-je vraiment ce que la conscience me laisse percevoir ?

La conscience est un pouvoir de représentation permettant à l’homme d’avoir connaissance du monde, des choses qui l’entourent mais également de soi. La conscience de soi est la possibilité de se savoir une seule et même personne tout au long de notre vie. Elle permet à l’homme de réaliser qu’il est bien présent dans ce monde dont la preuve serait qu’il pense. « Je pense donc je suis » serait selon Descartes la première vérité. L’homme est un être dont l’essence est la pensée. En outre, l’homme a conscience qu’il pense et sa conscience occupe une place primordiale dans son âme.

La conscience faisant partie intégrante de notre âme serait donc ce qui définit l’homme. En prenons pour exemple la Méthode de Descartes où ce dernier énonce la première vérité par la méthode du doute hyperbolique. Nous pouvons affirmer que la pensée s’assimile à la conscience, conscience que nous sommes, d’où la naissance de la philosophie du sujet. Le "Cogito, ergo sum" (« je pense donc je suis ») exprime cette naissance historique du sujet pensant. De ce fait, avant de savoir ce qu'est le monde, nous savons que nous sommes conscients. Le Cogito permet donc de réaliser que la conscience de soi correspond à la saisie de l'esprit par lui-même, quand l'homme prend conscience de ces actes essentiellement intellectuels par lesquels il réfléchit sur la pensée en tant que telle.

Sans la conscience l’homme ne sait pas qui il est : il est et a conscience d'être. La certitude d'exister lui est donnée grâce à elle. Cette dernière peut être définie comme étant le propre de l’homme, donc, la connaissance que l’homme a de lui-même, de ses pensées, de ses sentiments ou encore de ses actes mais aussi du monde qui l’entoure. Pour Hegel, il existe chez l’Homme une « double existence » : l’homme existe d'une part au même titre que les éléments de la nature mais d'autre part existe aussi pour soi. En outre, non seulement il existe mais se voit exister dans une sorte de dédoublement de soi rendu possible par le miroir qu'est la conscience.

La conscience est telle qu’elle nous permet d’intérioriser les normes et valeurs de la société et donc d’avoir la possibilité de s’intégrer dans cette société. Tout d’abord le terme de « société » admet un ensemble d’être humains vivant dans un groupe organisé. C'est-à-dire que dans chaque pays ou encore dans chaque région les normes et valeurs peuvent différer ; il en va de même pour ce qui est de la conscience. Entre chaque pays et notamment continent, il y a d’énormes différences de culture et donc de normes. La conscience morale d’un chinois ou d’un américain par exemple sera également très différente car tout deux ne vivent pas de la même manière, n’ont pas les mêmes traditions et ont sûrement des divergences d’opinions sur ce qu’ils considèrent être le mal ou le bien. De plus, la conscience nous distingue des animaux ou bien des machines et de l’électronique. En effet, contrairement à une calculatrice qui possède seulement la capacité calculatoire, cognitive, l’homme possède également la sensibilité.

Ainsi la conscience de soi permet au sujet de

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