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Dissert philo

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Par   •  15 Décembre 2018  •  Dissertation  •  921 Mots (4 Pages)  •  933 Vues

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Penser par soi meme signifie penser de manière autonome, c’est a dire sans influence d’autrui. De ce fait, il est evident que quand nous pensons, nous pensons de nous meme et par nous meme puisque nous avons conscience que nous pensons et que ces pensées ne se développent que dans notre soi. Si l’on ne pense pas par soi meme, cela veut dire que l’on pense par les autres. On peut dire alors que l’on pense en ayant une influence des autres envers nous. On suit donc la pensée des autres sans avoir sa propre opinion.

Alors, penser par soi-même c’est pouvoir raisonner sans avoir a écouter autrui?

Pourtant ne pas penser par soi meme c’est avaler des préjuges, des pensées pré-mâchées que nous digérons sans vraiment y penser : une pensée qui n’a pas été repensée par le soi. Cependant, la plupart du temps, nos pensées sont brouillées par des facteurs environnementaux, comme notre religion, ou notre entourage, ou encore la société.

Est-il alors possible de ne penser que par soi-même? De penser sans se soucier des avis et de la pensée des autres?

Cependant, lorsque l’on pense par soi-même, cela veut dire que l’on s’approprie la pensée et que l’on cherche a la remettre en question en y trouvant une solution autre que celle évoquée par autrui. Ainsi peut-on penser par soi-même sans se soucier des pensées des autres? Comment peut-on alors définir un sujet pensant qui semble evident mais qui ne peut être saisi que lorsque l’on analyse nos pensées?

La pensée consiste en une reflexion solitaire, un raisonnement qui permet a l’homme d’avoir des avis, des idées, etc., ainsi l’homme peut avoir une reflexion naturelle et personnelle et donc avoir ses propres avis, idées, opinions etc. qui lui donne une certaine liberté. Cependant, depuis sa jeunesse, l’homme est influence par sa famille ainsi que son entourage au sens plus large, leur religion et par la société.

C’est pourquoi beaucoup de philosophe font retraite pour pouvoir réfléchir seul, comme le fait Montaigne par exemple. C’est cette solitude qui permet a l’homme d’etre en phase avec son soi profond afin d’être le plus vrai possible.

Il est vrai que personne ne peut se mettre a notre place lorsque l’on pense et réfléchit et jamais on ne pourra penser a la place d’autrui. Nos pensées sont solitaires et personnelles. La solitude permet ainsi de se recueillir et d’aller chercher ses pensées au fond de son soi et réfléchir sur nous meme et pour nous meme. Le solitude est donc favorable a la reflexion puisque nous ne pensons mieux que lorsque nous sommes seuls.

Hume, dans le traité de la nature humaine, “Le Moi”, traite de la question de ce moi et remet en question l’existence du moi. Pour lui, le moi (traduit de l’anglais self) n’existerait pas et ne serait qu’une “collection de perceptions différentes” et qui se “succèdent” les unes aux autres. Ce qui est le plus important selon lui, ce sont les impressions et les perceptions qui dirigent la conscience. En effet sans perceptions, il n’y a plus de conscience et donc le sujet n’a plus conscience du moi. Il n’y aurait donc pas un être qui se définit comme étant le “moi”. Or comme le dit V. Jankélévitch, “Il faut deja exister pour

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