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Discours de la méthode, Descartes

Commentaire de texte : Discours de la méthode, Descartes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  855 Mots (4 Pages)  •  2 922 Vues

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Commentaire: René Descartes, Discours de la méthode

En 1637, René Descartes fait publier le Discours de la méthode dont nous étudierons la quatrième partie. Dans son oeuvre, le philosophe adopte un regard sceptique sur tout ce qu’il pense vrai pour parvenir à la conclusion “cogito ergo sum”. Il est à la recherche d’une vérité indubitable qu’il se promet de trouver en doutant d’absolument tout. Descartes souhaite en faire le fondement inébranlable de la philosophie. Sont but est que même les sceptiques ne puissent pas la remettre en question.Nous nous demanderons donc si il existe une vérité qui ne peut pas être remise en cause.

Pour expliquer ce texte, nous allons le décomposer en trois partie différentes.

La première, du début à la ligne 7, où l’auteur fait un constat sur ses croyances et défini sa méthode pour trouver une vérité absolue. La deuxième partie, de la ligne 5 à la ligne 16, dans laquelle Descartes clarifie son point de vue sur les démonstrations mathématiques, qu’il se doit de remettre en question. Il prend aussi l’exemple du rêve pour étayer sa thèse qu’il énonce de la ligne 16 à la fin avec cette célèbre phrase “je pense, donc je suis”.

Dans un premier temps, Descartes indique la méthode qu’il utilise pour rechercher une vérité indubitable et la justifie.

Il parle d’abord des moeurs, qui sont des manières d’agir, de vivre et de penser des hommes. Il remarque que ces moeurs sont le plus souvent basé sur des suppositions, voire des “opinions” qui ne sont nullement prouvées. Les moeurs ne sont que des habitudes, et ne font pas naturellement partie de l’homme. L’homme les a donc créent et pour les expliquer il n’est pas suffisant d’être rationnel. Ainsi, les moeurs ne peuvent pas être considérées comme des vérités, mais sont plutôt des idées personnelles. Pour cette raison le philosophe, seulement intéressé par la recherche de la vérité, rejeta tout chose dans laquelle il pourrait “imaginer le moindre doute” afin de ne garder seulement la vérité. Ce doute méthodique est semblable à l’idée des sceptiques, qui, comme Descartes stipulent que nos sens peuvent nous tromper et qu’il n’y a pas de preuve que les choses sont telles que nous croyons qu’elles sont.

Dans un deuxième temps, Descartes doute du monde sensible.Les sens qui pourrait à première vu paraître comme certains, doivent aussi être remis en question.Le toucher n’est peut être qu’une illusion. L’auteur fait référence à l’existence d’un malin génie qui a le pouvoir de manipuler nos sens, notre perception des choses. Notre environnement n’est donc aucunement source de réalité et de vérité.

Après s’être occupé des sens, Descartes s’en prend au raisonnement logique, qui d’après lui sont souvent erroné. Au cours du temps et des recherches de mathématicien et de scientifiques, nous avons été amené à les croire. Ce qui a été prouvé scientifiquement est véridique, voilà ce que nous pensons. Pourtant les hommes peuvent faire des paralogismes car les hommes ne sont pas parfaits, et des choses que nous pensions acquises et vérifiées peuvent se révéler être fausse. Avant Galilée, Tous pensaient que le soleil tournait

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