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Étude du discours de la méthode de Descartes

Mémoire : Étude du discours de la méthode de Descartes. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2013  •  1 828 Mots (8 Pages)  •  1 075 Vues

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DISCOURS DE LA MÉTHODE

Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences

Thème : Cet ouvrage se présente sous forme de discours dans lequel Descartes entend, non pas imposer une méthode ni même en faire une démonstration, mais rédiger de manière assez biographique quel fut le cheminement de sa pensée dans la recherche d'une vérité métaphysique. Abordant différents domaines, aussi bien philosophiques, métaphysiques que purement scientifiques, le thème du Discours de la Méthode est indéniablement une recherche raisonnée de la Vérité dans les sciences.

Fil directeur : il n'y a pas à proprement parler de fil directeur dans le Discours. Cependant la cohérence interne est celle qui consiste à n'accepter que les faits absolument certains pour progresser dans la réflexion, à tenter de diversifier les domaines pour mieux les comprendre et à aller du plus simple au plus compliqué sans rien oublier.

Thèses centrales : le Discours est surtout connu pour la conclusion à laquelle Descartes parvient : "Je pense donc je suis", vérité fondatrice de la métaphysique cartésienne. On y trouve aussi les thèses non moins importantes de l'existence de Dieu et de l'âme humaine.

III / Plan de l'ouvrage

✦ Première partie : considérations sur les sciences, remise en question d'une totale crédibilité.

✦ Seconde partie : principales règles de la méthode recherchée par Descartes.

✦ Troisième partie : règles de la morale issues de la méthode.

✦ Quatrième partie : preuve ontologique de l'existence de Dieu et de l'âme humaine.

✦ Cinquième partie : petit traité d'anatomie (cœur) débouchant sur la thèse concernant la distinction entre l'homme et la bête.

✦ Sixième partie : Considérations diverses sur le motif de l'écriture de l'ouvrage.

► PREMIÈRE PARTIE : Descartes expose le cheminement de sa raison via des considérations sur quelques sciences :

- éloquence et poésie : pour lui, plutôt du ressort du don

- mathématiques : il s'y est intéressé pour ses certitudes et ses évidences

- lectures de livres anciens : elles sont une discussion agréable avec d'honnêtes gens

- Ecrits païens sur les mœurs : ils montrent les défauts mais n'aident pas à les corriger

- théologie : elle concerne aussi bien les ignorants que les doctes

- philosophie - elle fonde les sciences mais rien n'y est assuré.

Ces considérations le conduisent à abandonner les sciences comme moyen d'accéder à une vérité absolue, car leur fondement n'est pas certain. Il s'intéresse dès lors au "livre du monde" pour en acquérir une expérience, mais réalise finalement que tout connaître des siècles passés et des différents peuples éloigne du siècle présent, c'est pourquoi il se replie sur une connaissance qui ne pourrait être plus proche de lui que lui-même en décidant une sorte d'introspection.

"Ainsi mon dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien mener sa raison : mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai tâché de conduire la mienne. Je ne dirai rien de la philosophie, sinon que, voyant qu'elle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles, et que néanmoins il ne s 'y trouve encore aucune chose dont on ne dispute, et par conséquent qui ne soit douteuse"

► SECONDE PARTIE : C'est l'isolement qui lui permet de comprendre combien travailler sur les idées d'autrui n'apporte rien sinon une multitude d'opinions diverses. Or, puisque la raison est universelle, et que l'esprit le plus simple peut arriver aux mêmes conclusions que tout le genre humain, Descartes décide d'être la matière de son raisonnement, se distinguant de ceux qui se précipitent dans leur raisonnement, et de ceux qui se contentent de se référer à des autorités intellectuelles.

Descartes lui ne peut choisir parmi autant de monde et préfère se conduire lui-même. Cette conduite le mène sur la voie de la circonspection, d'où il s'impose quatre principes :

- Ne pas prendre pour vraie une chose pour vraie tant qu'il n'est pas sûr du fait

- Diviser les difficultés au maximum

- Aller du plus simple au plus compliqué

- Ne rien omettre en démultipliant les domaines d'investigations.

Avant toutefois de poursuivre, il attend d'avoir atteint un âge mûr.

"Mais, comme un homme qui marche seul et dans les ténèbres, je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circonspection en toutes choses que, si je n'avançais que fort peu, je me garderais bien, au moins, de tomber."

►TROISIÈME PARTIE : Pendant le temps qu'il lui faudra, Descartes se donne des bases pour travailler:

- obéir aux lois du pays, respecter sa religion choix de la modération

- Être le plus ferme et le plus résolu dans ses actions (ne pas suivre les opinions douteuses) tout en n'étant surtout pas sceptique (il faut donc s'attacher à l'opinion la plus probable à défaut de celle qui est vraie pour éviter le statu quo)

Puisque rien n'est en notre pouvoir si ce ne sont nos pensées, ne rien vouloir de plus que ce qui est possible, afin de ne pas en éprouver le manque (tendance stoïcienne)

Il passe en revue les différentes occupations des hommes afin de faire le choix de la meilleure, qui est celle de cultiver

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