Adolescence psycho

Hélène Leduc

ASS 2 Année 2015-2016

DOSSIER DE PSYCHOLOGIE

Introduction :

J’ai effectué un stage de onze semaines au Québec, dans un centre d’hébergement des femmes victimes de violence conjugale. Cette association en milieu rural a un rendement faible, il y a peu de demande mais cela répond à la politique sociale du Québec qui donne l’accès aux services sociaux pour tous, à proximité. J’ai pu travailler en tant qu’assistante à l’intervention  (,?) au sein de cette association . Lors de mon stage j’ai pu  échanger avec 3 femmes et 2 adolescentes de façon informelle lors des week-ends et soirée de garde.

La situation qui m’a amené le plus de questions sur le plan psychologique est le parcours de vie de deux adolescentes et leur mère hébergées au sein de ce centre d’hébergement pendant deux semaines (pourquoi et quelles questions). La mère et les filles sont d’origine anglophone mais maîtrisent couramment le français, la mère a un peu plus de difficultés. J’ai pu discuter avec elles sur leur parcours de vie et leur vision de l’avenir.

Dans un premier temps, vous trouverez une partie d’apports théoriques sur l’adolescence. Puis dans un second temps, la situation choisie sera expliqué et mes questionnements développés. ( quelle est ta problématique, qu’est-ce que tu dois montrer ?)

Apports théoriques sur l’adolescence :

On a l’habitude de dire que l’adolescence est un concept moderne : on ne s’y intéresse que fin 19eme et plutôt dans les catégories bourgeoises, car c’est dans ces familles que les jeunes ne travaillent pas à 14 ans. Aujourd’hui, il y a un fort décalage entre le temps biologique et le temps social du passage à l’adulte. Nous sommes apte à la procréation assez tôt sur le plan biologique mais les attentes sociales font que nous allons mettre plusieurs années avant de procréer. C’est ce décalage entre les deux qui définit l’adolescence.

Les facteurs biologiques

Au moment de l’adolescence, tous les repères acquis du corps sont chamboulés. La représentation que l’enfant s’était fait de son corps est ébranlée par le processus pubertaire.

Tentative de contrôle : l’adolescent se compare pour se mesurer aux autres. Il essaie d’apprivoiser sa nouvelle image. La question sur la nudité est taboue,  son corps est inquiétant. Il ressent un sentiment de dysharmonie poussé à l’extrême, cela engendre de la dysmorphobie^[1] 

Le jeune teste le nouveau corps dans les relations sociales : il mesure la puissance de son corps, de sa séduction et de son rejet.  Cela l’amène à s’allier avec ceux qui le ressemblent et rejeter ceux qui ne le ressemblent pas. L’identité sexuée va émerger au moment du processus pubertaire. Ce changement pubertaire représente quelque chose de nouveau. La rencontre de la sexualité  est une rencontre traumatique : préoccupation centrale. L’adolescent prend conscience qu’il ne choisit pas son identité sexuée, qu’il l’a hérité  de l’union de ses parents. C’est avec le changement du corps, que les ressemblances avec les parents apparaissent. Son corps lui échappant, la seule chose qu’il peut contrôler c’est sa Pensée.

Lors du changement du corps c’est l’apparition des premières souffrances sur la dimension psychique, ce qui provoque des conséquences psychologiques.

DIMENSION PSYCHIQUE (gros caractère pourquoi au niveau de ton plan?)

La phase génitale : Quand il est petit, l’enfant sait différencier les places, les générations et les sexes. Il veut garder sa mère rien que pour lui. Cependant, il s’aperçoit qu’il ne peut pas se rapprocher du corps de sa mère en éliminant son père (interdit de l’inceste), notamment parce qu’il est trop petit. (je ne comprend pas ce que tu veux dire car petit, l’enfant ne différencie pas les places les rôles il est en fusion avec sa mère, le complexe d’oedipe fait qu’il aimerait tuer son père ou sa mère mais le tiers permet la frustration et castration donc au fur et à mesure qu’il grandit il s’éloigne car il sent que ce n’est plus possible)

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