Sujet d’étude : Algérie 1954 - 1962

Sujet d’étude : Algérie 1954 - 1962

La guerre d’Algérie après la guerre d’Indochine  l’Algérie est une colonie de peuplement elle est séparé en 3 départements français on entend souvent des cas der torture et d’exaction durant cette guerre d’indépendance.

Pourquoi le cas algérien est-il si compliqué ?

A - Un contexte tendu bien avant 1954

1943 :contexte avant guerre

Fehrat Abbas lançait son « Manifeste du Peuple Algérien » qui revendiquait un Etat indépendant pour les Algériens ; il réclame « la condamnation et l’abolition de la colonisation » : la colonisation a créé trois groupes : les Juifs, les Européens ,les « indigènes musulmans sujets français »qui ont moins de droit que les autres groupe  Pour devenir pleinement citoyen, ils doivent abandonner leur statut personnel pour se soumettre au Code civil. La France riposte à ce manifeste en réaffirmant sa souveraineté sur l’ensemble de l’empire mais De Gaulle annonce le 12 décembre 1943 à Constantine « l’octroi des droits de citoyenneté à plusieurs dizaines de milliers de musulmans ». Ces mesures, dénoncées par la plupart des Français d’Algérie et jugées dépassées par les musulmans qui désormais veulent plus, montrent qu’une solution d’association ou d’assimilation à la France n’a pas d’avenir. Dans ce contexte éclatent les émeutes de Sétif Messali Hadj (autre leader ) prendrait la tête d’un gouvernement d’insurrection dans les environs de Sétif La France alertée déporte Messali Hadj au Congo français. Des manifestations de protestation les 1er et 8 mai 1945 tournent à l’émeute à Sétif et Guelma, des Européens sont pris pour cibles (une centaine de morts). Les troupes françaises et les milices des colons répriment sévèrement. Les chiffres officiels français parlent de 1500 victimes musulmanes, les chiffres algériens officiels avancent le chiffre de 45 000 morts, aucun des deux chiffres n’étant crédible Ces événements expliquent le climat des années 1945-1954, très tendu et la volonté d’indépendance du peuple algérien.  

1954 :explosion

Le « manifeste du FLN » (Front de libération nationale) mouvement politique et paramilitaire algérien pour l’indépendance Le texte date du 1er novembre 1954, jour où le FLN déclenche les premiers attentats contre les intérêts français en Algérie. Il souhaite remettre en place l’Etat algérien le FLN réaffirme l’importance de l’égalité des droits pour tous, essentiellement les droits politiques (tels que le droit de vote).

B - La « guerre d’Algérie » ; une guerre d’indépendance franco-algérienne, une guerre francofrançaise et une guerre algéro-algérienne

1) Une guerre franco-algérienne qui se déroule en trois étapes

- 1954-1956 :

 Le 1er novembre 1954, le FLN décelnche 30 attentats contre les intérêts français en Algérie ; c’est la « Toussaint rouge » La France réagit par la répression et réaffirme que l’Algérie est française, Les gouvernements successifs allient alors réformes et répression, mais la guerre d’Algérie devient peu à peu une réalité, notamment à partir du 20 août 1955 le 31 mars 1955 quand l’Assemblée nationale renforce les pouvoirs de l’armée dans la zone limitée des Aurès et autorise le regroupement des populations « contaminées » dans des « camps d’hébergement ». Le conflit s’intensifie en août 1955 avec une nouvelle série d’attentats, qui accroît encore la répression.

En février 1956, le nouveau président du conseil vient à Alger pour lancer sa nouvelle politique fondée sur la paix : l’accueil que lui réservent les colons est houleux. s’adresse donc aux députés en mars 1956. Il décide d’envoyer le contingent (classe d’âge appelée pour faire son service militaire) en Algérie, en renfort de l’armée.  Pour la première fois, un dirigeant français reconnaît que les musulmans algériens sont des citoyens de « seconde zone » Mais, il refuse catégoriquement l’idée d’une indépendance de l’Algérie En mars 1956, le contingent est envoyé en Algérie les effectifs militaires passent de 54.000 hommes à 350.000 hommes entre 1954 et 1956 en même temps, de jeunes algériens ont rejoint le maquis

- 1956-1959 :

 l’enlisement et l’escalade de la violence L’intensification de la répression française se poursuit : l’armée française lance la « bataille d’Alger » (janvier-juillet 1957) en procédant à des contrôles, à des arrestations et en ayant recours à la torture. janvier 1958, le bombardement des bases du FLN repliées S’en suit une forte instabilité gouvernementale. Le 13 mai 1958, un nouveau gouvernement est formé par Pierre Pflimlin mais des émeutes éclatent à Alger parce qu’il est partisan de la négociation et de la paix avec le FLN. Des pieds noirs et des soldats français prennent d’assaut le « Gouvernement général », siège de l’administration coloniale et réclament le retour du général de Gaulle au pouvoir pour qu’il règle la crise algérienne. Il est investi le 1er juin 1958. Si l’armée continue à agir, de Gaulle propose, dès octobre 1958, une « paix des braves » (que le FLN refuse), puis évoque, en septembre 1959, l’autodétermination (possibilité pour les Algériens de choisir leur avenir).

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