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Roissy Charles de Gaulle

Étude de cas : Roissy Charles de Gaulle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2019  •  Étude de cas  •  1 605 Mots (7 Pages)  •  597 Vues

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L’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est le 8ème aéroport mondial par importance du trafic passager, qui est d’environ 60 millons passagers par ans. Air-France KLM, 5ème transporteur aérien mondial, 2ème européen après Lufthansa, en a fait la plateforme la plus vaste de son réseau. Ce vaste ensemble aéroportuaire est aussi au cœur des flux routiers et ferroviaires français et européens. Avec plus de 86 000 salariés, il constitue un des pôles économiques majeurs de l’Ile-de-France. Cependant, l’aéroport est source d’effets parfois contradictoires : entraînement économique, mais aussi source de nuisances chimiques et phoniques. Les réflexions et débats se multiplient aujourd’hui de manière à prévenir les impacts environnementaux d’une telle activité.

En quoi l’organisation et le fonctionnement de Roissy permet d’apréhender les enjeux des transports en France ? Pour répondre à cette question nous aborderons Roissy-CDG comme un grand aéroport international, mais aussi un moteur du développement territorial, qui ne respecte pas nécessairement les enjeux de long terme.

Roissy, un grand aéroport international...

Une plateforme multimodale.

Roissy-Charles-de-Gaulle, d’après le document 3, est articulé à la plus puissante plateforme logistique du continuent, ce qui fait de cet aéroport également un lieu de transit. En conséquent, elle accueille également, outre l’aviation, bien d'autres modes de transport : routier ou ferroviaire, collectif ou individuel. C'est pourquoi nous pouvons dire qu'elle incarne la multimodalité, c'est-à-dire la connexion de différents modes de transport en un même lieu.

À Roissy se rencontrent, d’après le document 1, trois types de réseaux de transport :

Aérien (vols nationaux et internationaux),

1300 avions décollent de Roissy chaque jour vers de multiples destinations. Ils permettent une ouverture de la France à l’échelle internationale.

Ferroviaire (trains à grande vitesse et trains express régionaux)

Nous retrouvons notamment le RER B qui relie la plateforme multimodale à la capitale, ou encore des TGV vers le Nord ou le Sud du pays. Ils offrent la possibilité de mobilité à l’échelle nationale.

Routier (bus, voitures individuelles, voitures avec chauffeur).

Les axes routiers tels que les autoroutes A1 et A3 facilitent les déplacements à l’échelle locale.

L'ensemble a été conçu pour faciliter les interconnexions et donc la mobilité : en descendant de son avion, le voyageur peut immédiatement reprendre un train pour Bruxelles, ou emprunter un taxi pour rejoindre Paris. Nous noterons également que l’espace logistique et aéroportuaire présentent l’avantage d’être entouré d’une couronne de zones d’activités dynamiques comme Roissy Tech ou Paris Villepinte.

Un hub mondial.

Roissy constitue donc autant un carrefour qu'une porte d'entrée. En effet, d’après le document 2, tous les aéroports des grandes métropoles du monde sont reliés à Paris-Charles-de Gaulle ; c’est pourquoi nous pouvons imaginer que nombre de voyageurs et de marchandises y passent en transit et non dans le but de se rendre à Paris.

C'est ce qu'on appelle un hub, c'est-à-dire un point de regroupement des flux en vue de leur redistribution. Concrètement, cela signifie que pour rentabiliser les avions et les trains, on en fait partir le maximum d'un même point afin de garantir leur remplissage. Pour cet aéroport, d’après le document 3, c’est FedEx, 1ère société mondiale de transport express, qui à choisi Roissy pour y implanté son hub européen qui est devenu par la suite le plus grand (300 hectares).

Roissy est, à l'échelle mondiale, l'un de ces grands pôles de réunion puis de redistribution des flux de voyageurs aériens. C'est une véritable porte d'entrée en Europe. Ainsi, un voyageur qui veut rallier l'Asie, l'Afrique ou l'Amérique à un pays européen « secondaire » (comme la Suisse, le Portugal ou la Pologne) a de très fortes chances d'y devoir faire escale. Nous noterons tout de même d’après le document 4, que seulement 8,4 % du trafic de Roissy est national, tandis que 91,6 % est international.

mais aussi un moteur du développement territorial...

Une influence locale et nationale

D’après le document 5, des activités variées se sont développées au fils des années autour de l’aéroport, ayant une influence directe sur un territoire qui comprend près de 600 000 habitants : logistique aérienne, gestion du fret, hôtellerie, restaurations, services dédiés au tourisme, boutiques...

D’après le document 7, ces activités représentent un réel moteur de l’économie, du fait que l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle c’est 247 893 emplois directs, indirects et induits ; soit 6,1 % de l’emploi de l’Ile-de-France, et plus largement, 1,5 % de l’emploi français. Par conséquent, Roissy représente respectivement 4,1 % et 1,2 % du PIB (Produit Intérieur Brute). Celui-ci est un indicateur économique de la richesse produite par année dans un pays donné. Cet indicateur représente la valeur ajoutée totale des biens et des services produits sur un territoire national. Il est utilisé pour mesurer la croissance économique d'un pays. Or, grâce à ces nombreux emplois, l’aéroport obtient chaque année, 21,2 milliards d’euros

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