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Les états-unis et le reste du monde depuis 1945

Dissertation : Les états-unis et le reste du monde depuis 1945. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2019  •  Dissertation  •  4 024 Mots (17 Pages)  •  521 Vues

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Introduction :

        Le président Bill Clinton, dans un discours prononcés à l’Assemblée Nationale en 1993, résume globalement la position des États-Unis par rapport au reste du monde en déclarant que son pays est la puissance essentielle à l’ordre international depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les États-Unis sont alors une puissance mondiale, c’est à dire qu’il dispose d’un très grand pouvoir économique, militaire et d’une influence culturelle conséquente. Leurs interventions extérieurs visent à deux choses particulières : assurer leur suprématie mais également défendre une vision politique et économique – soit, la démocratie et le libéralisme –.

        On peut dès lors se demander par quelles voie les États-Unis ont-ils pus passer pour imposer une puissance globale au reste du monde depuis 1945, bien qu’elle soit aujourd’hui contestée.  

        Pour répondre à cette problématique, nous allons dégager un plan et présenter celui-ci de la manière suivante : en premier lieu, nous verrons comment les États-Unis  ont pus se revendiquer défenseur du ‘’monde libre’’ de la fin de la seconde Guerre Mondiale au début des années 1990 et leur intérêt à jouer ce rôle, puis nous nous intéresserons à la manière dont aujourd’hui les États-Unis maintiennent leur rôle de gendarme du monde.

        À la fin de la seconde Guerre Mondiale, les États-Unis  sont perçues par la population européenne comme des sauveurs venus les libérer de la tyrannie nazie. En effet, lors de leur entrée en guerre suite à l’attaque japonaise de décembre 1941, le pays mobilise alors une part extrêmement importante de son économie, prise en main par l’État central. Ainsi, à l’arrêt de la guerre, les États-Unis sont devenu une puissance inégalable et d’une image positive pour imposer leur vision du monde à leurs alliés et aux vaincus.

        Les alliances nouées à la fin de la guerre donne un poids prépondérants à la diplomatie américaine. Lors des conférences de Yalta (février 1945) et Potsdam, l’organisation du monde de l’après-guerre est négocié avec les soviétiques. En 1949, le pays décide s’engager en tant que leader de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) en proposant des alliances militaires au Canada, au Danemark, à l’Islande, à l’Italie, à la Norvège et au Portugal. En 1951, l’influence des E.-U est étendu à l’Asie grâce à des alliances militaires avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande (Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est). D’autres alliances seront aussi crées dans le courant des années 1950 avec Taiwan par exemple. Le siège de l’ONU (Organisation des Nations Unies) est également positionnés à New-York. Toutes ces alliances militaire permettent aux États-Unis de poser leur pied un peu partout et d’avoir un contrôle même indirecte sur la plupart du monde. Elle renforce de la même manière son rôle de leader mondiale, et de garant de la paix et de la liberté. De ce fait, on peut voir qu’en 1947, ils coupent définitivement les liens avec la politique isolationniste qui était auparavant un des fondement de la politique étrangère du pays. L’isolationnisme est définit par le fait d’un non-interventionnisme dans les affaires militaires étranger, et d’un patriotisme économique – c’est à dire une tendance à favoriser le bien et le service produit au sein de la nation propre – .

        Les États-Unis possèdent également un puissance économique et culturelle sans égale. En 1945, la production et la consommation américaine représentent la moitié des ressources disponibles dans le monde. L’image des soldats américains renvoie l’idée d’un prestige guerrier et d’une abondance matérielle de part le fait de la distribution de chocolat et de cigarette à des populations ayant souffert de la famine et du rationnement lors de la Seconde Guerre Mondiale. Les prêts et dons d’argent fait à l’Europe pour se reconstruire. La création de l’organisation internationale du GATT en 1947 (en français : accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) qui permet de créer une zone de libre-échange mondiale. Tout ceci permet aux États-Unis  d’’imposer leur vision du libéralisme et de s’affirmer en tant que pôle commerciale majeur avec l’Europe et le Japon. D’ailleurs, la moitié des investissements massifs faits par les firmes internationales en 1971 sont américain.

        La diffusion du mode de vie américain se fait par deux moyens principaux : les marques américaines sont partout sur les marchés européens et japonais – ce qui permet aux États-Unis de s’affirmer comme au-dessus de ces deux pôles commerciaux par le fait que ce soit eux qui approvisionne le marché –, et le prestige de l’American Way of Life passant par la popularité de l’Oncle Sam et contribuant à faire connaître la société de consommation des années 50-60. De plus, en France par exemple, les accords Blum-Byrnes permettent la diffusion du cinéma américain sur les écrans français en échange d’une réduction de la dette française.

        Ainsi, les États-Unis s’impose grâce à deux formes de puissances : le hard power et le soft power. Le premier est fondé sur la contrainte et représente en grande partie la puissance militaire, le seconde est plutôt fondé sur l’influence que permet la puissance économique et culturelle.

        Cependant, bien que très influent et étant la première puissance mondiale, les E.-U ne sont pas pour autant gardé de toutes objections. À l’Est, la contestation du pouvoir américain est très nette, mais la ‘’colonisation’’ culturelle américaine en Europe de l’Ouest provoque aussi quelques vagues qui critiquent l’influence que cherchent à appliquer le pays, officiellement ou non.

        Les États-Unis, malgré l’influence considérable qu’ils appliquent avec leur politique de soft power, continuent les interventions militaire au nom de la liberté et de la démocratie.

        Durant la Guerre Froide, soit environ de 1945 à 1990, l’Union soviétique représente pour les Américains le régime totalitaire qu’il faut absolument contrer. Le président J.F.Kenendy affirmera dans son discours inaugurant son mandat que les États-Unis « s’opposeront à n’importe quel adversaire pour assurer la survivance et la victoire de la liberté ». On voit ainsi que la reprise de l’idée selon laquelle le pays est doté d’un gouvernement parfait. Ainsi, les États-Unis pensent incarner un modèle de démocratie et de liberté exceptionnel et comptent délivrer leur message au reste du monde, ce qui explique en partie l’opposition immédiate avec le régime Soviétique.

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