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Les mémoires de la seconde guerre mondiale cas

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Par   •  1 Novembre 2015  •  Cours  •  879 Mots (4 Pages)  •  804 Vues

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Les mémoires de la seconde guerre mondiale

        En 1945, après la victoire des alliés pendant la seconde guerre mondiale le général de Gaulle prend le pouvoir temporairement. Face aux différents comportements de la population lors de cette guerre il s’occupe d’instaurer une mémoire officielle afin de mettre en avant le courage d’une France résistante. Lors des années 1970 il y alors un éclatement mémorielle lorsque les historiens commence à travailler sur sujet, et puis nous verrons l’acceptation officielle de l’histoire par la république.

        À la fin de la guerre, le général de Gaulle décide, afin d’unifier la France de faire du régime de Vichy une parenthèse dans l’histoire de la république. Pour parvenir à ses objectifs il élabore alors le mythe résistancialiste, comme quoi toute la France faisait était rentrée en résistance afin de combattre l’envahisseur, malgré le fait que seulement deux-cent milles cartes de Combattant de la résistance ont été distribué lors de la guerre. L’épuration commence alors contre les personnes suspectées d’avoir collaboré avec l’ennemi, d’abord sauvage, les français font donc office de juge et bourreau eux même lors de procès sommaire. Presque dix mille d’entre eux sont alors exécuté, souvent sur de simple rumeurs, de nombreuses femmes sont aussi tondues, accusée de « collaboration horizontale ». L’épuration devient alors légale des procès officiels sont alors organisés, condamnant à mort un peu moins d’un millier de personnes, dont Pierre Laval, la deuxième personne la plus importante du régime. Pétain, quand à lui a été gracié par de Gaulle afin de servir la mémoire de la France. La thèse du glaive et du bouclier est alors mise en place par l’écrivain Robert Aron, une thèse selon laquelle le maréchal était un bouclier essayant de défendre la France tandis que de Gaulle était le glaive attaquant depuis l’autre côté de la Manche. Le général instaure donc cette mémoire officielle d’une France résistante, avec, à son apogée l’entrée au Panthéon de Jean Moulin, symbolisant la résistance.

        Dans les années 1970 il y a alors un éclatement mémoriel lorsque les historiens commencent à travailler sur le sujet et que la culture s’en mêle, le film Le Chagrin et la Pitié, réalisé par Marcel Ophuls en 1969 met en avant une France fortement pétainiste cherchant à survivre. De gaulle est mort et il n’y plus beaucoup de monde pour défendre le mythe résistancialiste qui commence alors à s’effondrer. En 1971 l’historien Américain Robert Paxton publie son livre  La France de Vichy, qui prouve en se basant sur des archives françaises et allemandes que ce fut le maréchal Pétain qui proposa de son plein gré la collaboration à Hitler, ce qui anéanti donc la thèse du glaive et du bouclier. Pendant que la France réalise donc qu’elle n’est pas si pure qu’elle ne parait il y a aussi l’émergence d’une mémoire juive, les gens se rendent comptent que les juifs sont les victimes de cette guerre. En 1961 le procès Eichmann révèle au monde les atrocités commises pendant la guerre. Le film  Shoah de Claude Lanzmann choque le monde en lui dévoilant la vérité sur le génocide juif. Les français commence donc, pour la plupart, à accepter leur passé, malgré des négationnistes, refusant de reconnaitre le génocide. Une nouvelle vague de procès apparait donc en France, comme par exemple celui de Maurice Papon en 1998, qui avait échappé à la justice, cet ancien ministre du gouvernement de Raymond Barre est condamné pour crimes contre l’humanité  pour avoir participé à la déportation des juifs.

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