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Les historiens et la mémoire de la Seconde Guerre mondiale

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Par   •  13 Mars 2016  •  Fiche  •  866 Mots (4 Pages)  •  1 039 Vues

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Les historiens et la mémoire de la Seconde Guerre mondiale

Introduction :

→ « Les mémoires » ? → mémoire d'un point de vue historique ; mémoire ≠ Histoire et la mémoire ≠ une mémoire

→ Histoire est par définition ce qu'il s'est réellement passé, ce qu'il s'est déroulé dans le passé et qui est forcément univoque → objectivité ; Mémoire est à contrario subjective mais demeurent très importantes car c'est grâce à elles qu'on se souvient d'un fait, qu'il peut être recomposé.

→ En quoi une mémoire peut elle être constitutive de l'Histoire ? Jusqu'à quel point peut on donner de l'importance à une mémoire ? Y a-t-il des mémoires plus « valables » que d'autres ?

→ Mémoires ≠ La mémoire : nuance subtile mais essentielle ; mémoires englobe tout avec n'importe quelle prise de position mais la mémoire reflète un état d'esprit collectif du moment, mémoire plus admise qu'une autre à une certaine époque (volonté politique de rassembler un peuple autour d'une mémoire collective ou car fait historique proche et blessures vives : manque de recul par rapport à l'Histoire)

→ Comment s'effectue l'évolution de la mémoire ?

→ 3 enjeux distincts : multiplicité des mémoires (plusieurs mémoires sur un même fait au même moment), construction des mémoires (une qui se rapproche le plus de l'Histoire), historicisation des mémoires (mémoire qui devient Histoire).

  1. La mémoire consensuelle : le résistancialisme (1945-années 70)

a) Le mythe pour une unité nationale

→ Résistancialisme rendu célèbre par le Général de Gaulle → durant la 2nde Guerre mondiale, tous les français ont été résistants, ils ont tous participé à l'effort de guerre contre les Allemands pour libérer la France et ramener la paix, tous sans exception.

→ Principale cause de ce mouvement : traumatisme de l'occupation pendant la guerre a divisé la France et les français sur plusieurs points → « union nationale » qui prédomine permet à certaines personnes de ressortir « vainqueurs » de cette guerre → De Gaulle assoit plus aisément sa légitimité et PC en a profité pour montrer ses efforts durant la guerre (Parti des 75000 fusillés)

→ Résistancialisme va s'inscrire dans la durée, connaissant son paroxysme en 1958 quand de Gaulle prendra les rênes du pouvoir → transfert des cendres de Jean Moulin en 1964 au Panthéon.

b) Le traitement du régime de Vichy pour garder l'unité nationale

→ Actes du régime de Vichy sont minimisés pour préserver « unité nationale » : de nombreux résistants furent d'abord des fonctionnaires et des préfets sous Vichy (ex : François Mitterrand) → personnes favorables à ce régime existent toujours (JM le Pen ; Eric Zemmour).

→ Tentative de réhabilitation de la mémoire de Pétain en se focalisant sur l'homme de 14-18 et en faisant abstraction de celui de Vichy → défendu lors de son procès par la fameuse image du « glaive et du bouclier » avec Pétain qui protège et de Gaulle qui combat l'ennemi → condamnation à mort de Pétain commuée par de Gaulle en réclusion à perpétuité.

  1. Le débat des mémoires

a) La fin du mythe de la mémoire unique

→ Mythe du résistancialisme s'effondre après la mort de de Gaulle en 1970 : multiplication des mémoires de la SGM dans les années 70 → Le Chagrin et la Pitié relate l'occupation sans parti pris → film connait un grand succès.

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