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Les combats de la Résistance

Fiche : Les combats de la Résistance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2017  •  Fiche  •  2 896 Mots (12 Pages)  •  642 Vues

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I - Naissance de la Résistance : un combat dispercé contre l'Occupants et le régime de Vichy.

Naissance de la Résistance = regroupement des Français qui rejettent l'armistice. Caractère spontané de la Résistance --> ordre dispersé et lieux différents, peu organisé.

  • A l'extérieur : 1er act de la Résistance en Angleterre autour du général de Gaulle, sous secrétaire d'Etat, envoyé pour une mission auprès de Churchill, il rentre le 16 juin en Fr mais repart aussitôt. Le 18 juin il lance son appel à la résistance, grâce à Churchill, à la radio britannique. Msg destiné aux chefs militaires et aux gouverneurs des colonies. Aucun chefs militaires et hommes politiques de 1er plan ne lui répond. De Gaulle n'a pas d'audience et n'exsite que grâce au britannique. Son mouvement : la "France libre" dirigé par un Comité national français est rallié par des colonies d'Afriques équatorial (ex : Tchad) et des petits contingents coloniaux (ex : celui du colonel Leclerc). Il dispose d'un petite armée : les FFL . Le Comité n'est pas reconnu par les Alliés comme un gouvernement.
  • A l'intérieur, mouvement de résistance constitué en automne 1940; ils sont très différents : - au Sud, la Résistance revêt directement un caractère politique. Mouvements principaux : Libération, Combat, Franc-Tireur. Pas spécialement hostile à Vichy comme Combat pa exemple. Ils veulent combattre la collaboration. Vichy devient un adversaire qd en 40-41 elle affermit sa politique pro-allemande. - au nord, plus de risque donc cloisonement et multiplicité des mouvements : Libération-Nord,, Ceux de la Résistance, Ceux de la Libération... En 1941, le Front national encadré par les communistes. Résistance = tractage, journeaux, renseignements, aide aux évadés…

II - L'organisation de la Résistance : 1942-1943.

  • Entrée du parti communiste ds la Résistance en juin 1941 = tournant capital car il prend un rôle essentiel. Milliers de militants dévoués et habiles, pratique de la clandestinité... remarquable dynamisme. Nouvelle doctrine de combat : guerre de guérilla, attentats, sabotages, appui sur la population.
  • Formation de groupes paramilitaires clandestins qui constitue "l'armée de l'ombre" (ex : les Francs-Tireurs et Partisans (FTP))
  • De Gaulle essaye de renter en contact avec les mouvements de résistance. Il envoie l'ancien préfet J.Moulin en Fr. Henri Frenay (Combat), Christian Pineau (Libération-Nord), Emmanuel d'Astier de la Vigerie (Libération) se rendent à Londres pourr rencontrer de Gaulle qu'ils considèrent comme un officier d'extrême droite avec peu/pas de sentiments républicains. Le général les rassure en promettant de "rendre la parole au peuple français". Ils acceptent le principe d'une allégeance à de Gaulle. J.Moulin , délégué général, est chargé d'unifier et d'organiser la Résistance. En zone sud, puis en zone Nord, il crée un organisation unique (sauf le FN) et l'Armée secrète est constituée des différents groupes paramilitaires (sauf FTP).La "France libre" devient la "France combattante.

III - L'aide de la Résistance dans la libération du territoire : vers une nouvelle France républicaine.

  • Les Alliés refusent de voir la France combattante comme un pouvoir politique légal : conflit entre de Gaulle et les Anglo-américain nottament sur l'administration des territoires coloniaux occupés par les Anglais (Syrie et Liban par ex). Les EU finissent par accepter en 1943 que Giraud et de Gaulle constituent à Alger un Comité français de libération national (CFLN) : de Gaulle prend le pas sur Giraud et l'écrate. De Gaulle forme ensuite un véritable contre-pouvoir étatique de la Résistance.
  • J.Moulin, envoyé en France sous le nom de Max, crée le CNR qui comprend les dirigeants des principaux mouvements, des délégués des 2 grands syndicats (CGT et CFTC), et partis politiques d'avant guerre. J.Moulin est le président du CNR mais il est arrêté par la Gestapo et meurt à la suite des tortures infligés. Remplacé par, le démocrate-chrétien, Georges Bidault.
  • Dès le printemps 1944, le pouvoir de la Résistance est prêt à de substituer de celui de Vichy : un gouvernement (le CFLN qui prend le nom de GPRF en juin 1944), délégués civils et militaires en métropole, 2 organes représentatifs (le CNR et l'Assemblée consultative d'Alger), une armée (FFL + FFI : Armée secrète et FTP)

I -  L’année 1940, la disparition de la République et la naissance de la Résistance

  1. Avec la défaite, 2 visions inconciliables s’opposent

Rappel : 1 septembre 39, invasion de la Pologne

Dès le 2 septembre, mobilisation générale en France. Approba° de la guerre au sein du régime politique français. Particularité : on s’attend déjà à une guerre dans la durée. Pourtant : “drôle de guerre”. Attente dans un but d’asphyxie du camp allemand.  Allemagne est consciente que le temps ne joue pas en sa faveur. Ainsi, 10 mai 1940 : attaque de la division blindée allemande. L’armée all est loin d’être supérieure (cf document 1) mais dispose d’un matériel + moderne. (1939 : armée fr considérée comme la meilleure au monde). L’Allemagne attaque par les Ardennes. Percée succède et Sedan saute. Allemagne réussit à pénétrer en France et peut à priori, suspendre l’armée fr. 14 juin : troupes allemandes s’emparent de Paris. Mort de 60 000 soldas français en moins de 6 semaines. = défaite “cuisante”. Victoire liée à la surprise et erreurs françaises.

2 erreurs s’opposent : - Vision de Pétain ou de Weygand : signature armistice séparé et négocié pour défense intérêts de la France. Considèrent que l’Angleterre est isolée.

- Vision de De Gaulle, Mandel ou encore Reynaud  : il faut poursuivre la guerre. Il ne s’agit pas que du territoire France. GB, colonies peuvent servir d’appui.

Néanmoins, 16 juin 40, Pétain impose idée d’armistice. Reynaud démissionne et Pétain est nommé président du Conseil. Dès le lendemain, négocia° pour demande d’armistice. Elle est signée 22 juin 40, wagon de Rethondes, lieu où armistice de la 1e GM fut signée. = MARQUE FIN DE LA 1e GM POUR HITLER. → Armistice ultra-contraignante. Armée de terre réduite à 100 000 hô; territoire divisé en 2 (Nord occupé par l’Allemagne, Sud géré par France de Vichy) + frais d’occupa° 400 M° francs/jours. C’est à ce moment là que Marc BLOCH  prononce sa fameuse phrase (...) [CF POLY]. A priori pour Pétain, condi° sont acceptables.

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