LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le cinéma et la mémoire

Dissertation : Le cinéma et la mémoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2023  •  Dissertation  •  972 Mots (4 Pages)  •  282 Vues

Page 1 sur 4

Aujourd’hui, nous aborderons le sujet concernant la place du cinéma dans la mémoire, avec pour problématique: le cinéma peut-il préserver et conserver la mémoire du génocide juif depuis la seconde guerre mondiale ? La préservation est l’action de sauvegarder, que ce soit des biens matériels ou immatériels, la conservation quant à elle, est l’action de maintenir hors de tout dégâts, dans le même état. Nous verrons dans un premier temps comment les cinéastes ont pu réaliser ces films et dans un second temps quels étaient leurs objectifs et les nouvelles formes de transmission.

Tout d’abord, le cinéma a vu le jour à la fin du XIXè siècle, il est souvent dit que ce sont les frères Lumières qui l’ont inventé. Mais tout 2 le réfute en expliquant que ce sont des recherches qui ont été exercées partout dans le monde et qui ont été mises en commun qui ont permis cette création. Le premier caméraman était un américain du nom de Thomas Edison. Peu de temps après éclatèrent la Première et la Seconde Guerre Mondiale.

Ensuite, Adolf Hitler est nommé chancelier le 30 janvier 1933. Mais ce n’est qu’à partir du 1er septembre 1939 que la Seconde Guerre mondiale a commencé suite à l’invasion de la Pologne par l’Allemagne. Le premier camp de concentration a été construit à Dachau en mars 1933 et le dernier camp est celui de Ravensbrück en 1939. Les premiers camps ont été libérés en juillet 1944 grâce aux avancées soviétiques et le dernier à être libéré était Auschwitz le 24 juillet 1945 par les soviétiques.

Premièrement, plusieurs ont été les cinéastes à vouloir utiliser ce sujet pour leur film. Mais le sujet étant récent, la réalisation était complexe. Les sources de réalisation étaient principalement les vestiges de ces horreurs et les témoignages des survivants. Cependant, l’idéal pour un réalisateur aurait été de recueillir le témoignage d’un disparu de ces horreurs. Mais n’étant pas possible, les réalisateurs se sont contentés des informations qu’ils pouvaient récupérer. Mais la tâche ne fut pas simple car à cette époque personne ne voulait parler ni réaliser ce qu’il s’était réellement passé. Certains gouvernement ont choisi de garder secret certaines informations, c’était principalement des images d’archives suite à la libération des camps. Néanmoins, plusieurs victimes ont accepté de témoigner quelques temps après, ce qui a facilité les réalisations de plusieurs films.

Le cinéma étant attitré comme le 7è art, il devient donc un art que l’on peut qualifier de témoin. C’est-à-dire qu’il met en image ce que le monde refusait d’admettre à l’époque, autrement dit le cinéma parvient à mettre en image le génocide réalisé par les allemands et par la même occasion les princiaples victimes, les juifs. En récupérant certaines de ces séquences, les films deviennent l’une des princiaples soucres de préservation et conservation de la mémoire de ce génocide. Cependant, les images d’archives peuvent être parfois très choquantes voir traumatisantes pour tout public. Il est donc compliqué de les diffuser et certains films ont fait polémique, dont le film “Nuit et Brouillard” car il a évoqué la collaboration des forces de l’ordre français. Ce film a fini par être censuré pendant de nombreuses années.

D’ailleurs, les

...

Télécharger au format  txt (6.3 Kb)   pdf (45 Kb)   docx (9.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com