Le Sahara

Analyse de document :

Le Sahara, un espace de transit en mutation

Depuis des années, le Sahara devient un espace de transit en mutation. Nous

disposons de deux documents, le premier est une photographie d'un camion plein de

migrants, et le deuxième document est un texte appelé '' le Sahara '' et écrit par

M.Côte en 2014. Le contexte de ces deux documents est les migrations au Sahara. En

quoi ces deux documents rendent compte de l'impact des mobilités sur l'espace

saharien ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps

que ces mobilités créent des emplois, développent les villes riches et les postes

frontaliers du Sahara, et ensuite, dans un second temps, nous verrons que ces

mobilités favorisent les échanges.

Tout d'abord, ces mobilités créent des emplois et développent les villes riches

et les postes frontaliers du Sahara, en effet, comme l'espace européen bloque la

migration de l'extérieur ( avec la législation Schengen ), les migrants ne peuvent plus

passer par les voies maritimes ou aériennes, mais doivent maintenant passer par les

voies terrestres, en traversant le Sahara. Du fait que les populations arrivent dans les

pays riches, ceux avec un des plus hauts PIB d'Afrique ( Maroc, Algérie, Tunisie,

Libye ), elles leur apportent ''leur force de travail'' (ligne 2) et les développent ainsi.

Or, cette migration de transit devient une ''migration-fixation'', avec les migrants qui

s'arrêtent pendant un certain temps dans les haltes sahariennes. C'est donc pour cela

que petit à petit la population saharienne augmente, et que des postes frontalier,

comme Solom ou encore Bordj Badji Mokhtar deviennent des centres actifs, car ces

migrants de ''transit'' y créent ''des petites activités'' (ligne 21).

Ensuite, ces mobilités favorisent les échanges, en effet le Sahara dispose de

beaucoup de ressources comme les minerais du sous-sol : avec l'exploitation

d'hydrocarbures en Algérie, celle de l'uranium au Niger, celle du phosphate au Maroc,

et le fer en Mauritanie. Or, pour extraire ces minerais, les pays font appel à des firmes

transnationales. Prenons l'exemple de Areva, qui est une firme transnationale

française implantée au Niger pour l'extraction d'uranium. Ces firmes vont donc

extraire

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