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La France depuis 1940

Commentaire d'arrêt : La France depuis 1940. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2018  •  Commentaire d'arrêt  •  3 703 Mots (15 Pages)  •  460 Vues

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19/20 dice,bere esame, 4/5 domande di sintesi sulle 11 séances

Introduction 

Axiome: c’est une affirmation tout à fait correcte, mais qui ne peut pas être expliquée.

Il est possible de trouver trois caractéristiques de la 2 GM

1)À partir du 1940 jusqu’au 1944 l’Europe continentale, de la Norvège à la France et jusqu’au la Tchécoslovaquie, était assiégée par les troupes des armées de l’Italie fasciste et de l’Allemagne naziste. Une grande problématique, à l’époque, concerne le fait que les Pays occupés étaient des états nations, constitués et légitimés: ces pays disposaient d’une constitution qui établissait une la citoyenneté et la culture nationale. Cette situation  nous fait penser au cas de l’invasion napoléonienne, mais au XIX siècle les états n’étaient pas encore des états nations.

Quelque soit la période et le pays, l’occupation militaire étrangère génère une accommodation (=il faut vivre avec les ennemis et leur faire dès concessions ) et une opposition\résistance. Pour une armée étrangère il n’est jamais facile de rester dans un pays où la population locale voit les ennemis comme des ennemis.

2) La 2 GM c’est une guerre entre puissances, mais c’est aussi une guerre idéologique: une partie des norvégiens, des français ou des italiens étaient à faveur du nazisme, mais seulement une portion de ces populations croirait dans ces valeurs, en rêvant une France structurée sur le projet politique du troisième Reich (DRITTEN REICH). En ce cas on parle d’un aspect inédit, car dans la première GM il était presqu’impossible de trouver des français favorables aux idées allemandes (Ce dernier discours est valide pour tous les Pays impliqués dans la 1ère GM.

Les SS (schutzstaffel) avaient des collaborateurs dans les pays occupés, comme en Norvège et en France. Ça met l’accent sur le fait que l’idéologie a joué un rôle crucial dans la deuxième guerre mondiale, un conflit très difficile à analyser.

De l’autre côté les opposants à l’occupation étrangère justifiaient leur actions en se référant à deux phénomènes différents, mais qui partagent certains points de vue:

Patriotisme: il faut lutter pour libérer la nation de l’ennemi; le patriotisme est un principe plus conforme aux politiques de droite

Défense de la liberté: anti fascisme et anti nazisme. Cette position est plus proche de ceux qui supportent une politique de gauche.

Dans la résistance en France il y avait des personnes qui combattaient contre les allemands, pour défendre l’intérêt national, même si ces sujets n’étaient pas totalement hostiles aux principes du troisième Reich.  

3) cette condition est valide seulement pour la France: L’occupation militaire de la France, par une puissance étrangère, était une expérience totalement inédite pour les français. La France doit improviser la résistance, car il n’y avait aucune expérience de dissidence, d’opposition et de la culture du secret.

Sous cet aspect il est intéressant de comparer l’expérience française avec quelle polonaise: la Pologne a vécu l’occupation russe pour 120 ans! Le même discours est valide pour la Grèce, qui a vécu longtemps sous la domination ottomane. Dans un grand nombre de Pays européens la culture de la dissidence était diffusée par les familles et parfois par les institutions, une situation étrangère à la France.

France: capital d’expérience inexistant par rapport à la lutte contre l’invasion.

En France, pendant la 2 GM, existait un gouvernement sur place: le régime de Vichy, dont chef était le maréchal[a] Petain. Ce gouvernement était reconnu diplomatiquement par beaucoup de Pays, entre lesquels les États Unis, qui avaient une ambassade américaine à Vichy. Idem pour la Suisse et la Suède.

Au début du gouvernement de Petain beaucoup des gens croyaient que ce chef était un train de brouiller les cartes, c’est à dire qu’ils était convaincus du fait que Petain, en réalité, faisait un double jeu: il était tout à fait le chef du régime de Vichy, mais on croirait que en même temps il voulait combattre les allemands. Pendant les premiers années de ce gouvernement on se demande, par exemple en Angleterre, si il faut traiter ce régime comme un ennemi, comme un allié ou comme un collaborateur.

Qu’est ce que c’est la résistance?

Les historiens français ne sont pas d’accord entre eux même sur la définition de ce terme et ils se sont disputés dans les derniers 50 ans sur cette question. L’historie a progressé dans le temps, par rapport à la définition de la résistance:

Henri Michel: la résistance c’est une lutte patriotique pour libérer le territoire nationale et c’est aussi une lutte idéologique pour la défense de la dignité de l’hom.

Cette idée était défense pendant les années 1960.

L’équivalent d’Henri Michel aux Pays Bas propose une définition valide pour tous les Pays: la résistance c’est tout action qui vise à empêcher l’occupant de réaliser ces objectifs. Ici on met l’accent sur l’action.

En 1986 l’historien français François Bedarida propose une conception plus sophistiquée: la résistance c’est une action clandestine menée par des volontaires, qui décident par eux mêmes, pour défendre la liberté humaine et la liberté de la nation.

C’est l’action qui définit la résistance. Mais il y a des exemples qui démontrent que, parfois, des personnes commettaient des actions contre les occupants pour des raisons étrangères à la résistance:

1)Jacques Bonsergent, le premier fusillé à Paris (octobre 1940) puisqu’il a été impliqué dans une bagarre avec des soldats allemandes dans un bar. Cependant nous ne savons pas quelle était la cause de la bagarre.

2)Les passeurs sont des personnes actives pendant la 2GM qui cherchent à faire passer/évader les personnes (juives,..), clandestinement, de la France en Espagne ou en Suisse. Est-ce que ces gens peuvent être classifiés comme des résistants même si ils faisaient des actions dangereuses, en se prenant des risques, pour gagner de l’argent?

Donc la résistance c’est un processus social avec des degrés d´implication différents, mais il faut chercher ceux qui sont ses trois piliers:

-Action

-Conscience de cette action (pourquoi on agit d’une certaine manière? on n’agit pas pour l’argent)

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