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L'historien et les mémoire 2nd GM

Fiche : L'historien et les mémoire 2nd GM. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2016  •  Fiche  •  458 Mots (2 Pages)  •  1 551 Vues

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L’historien et les mémoires de la Seconde GM en Fr.

Les « années noires » de l’Occupation (1940-44) sont marquées par le souvenir de la défaite de 1940, la collaboration et la complicité dans la politique génocidaire allemande. A quels types de mémoires l’historien est-il confronté pour étudier cette période difficile ?

  • Les mémoires de la Résistance et de la collaboration
  • Les formes multiples et parfois contradictoires des mémoires        

Les mémoires individuelles (acteurs ou témoins du conflit) vs les mémoires collectives (résistants ou collaborateurs).

Débat public : les historiens doivent apporter une connaissance loin des événements et construire une histoire objective et universelle, à partir de mémoires subjectives.

  • Tous résistants !

1944-45 : il faut tourner la page de l’Occupation (restauration de la Rép.), les principaux responsables de Vichy sont jugés.

Années 1960 : vision unifiée de la Résistance, vichy et la collaboration sont en revanche réduits à une minorité de traitres : la diffusion de la mémoire est sélective. « Concours national de la Résistance et de la déportation » (1961). Le cinéma entretient la mémoire d’une Fr. résistante (1966 La Gr. Vadrouille de G. Oury, 1946 La bataille du rail de R. Clément). Mythe résistancialiste.

  • Le retour d’ « un passé qui ne passe pas » ? (H. Rousso)

Années 1970 : fin de l’occultation des blessures liées à la guerre. Certains historiens et cinéastes démontrent la collaboration volontaire de la Fr. Complexité de la période, prouvé par la diversité de parcours (H. Frenay, F. Mitterrand…)

  • Les mémoires du génocide
  • La lente prise en compte de la mémoire de la Shoah

Une mémoire occultée ? La mémoire de l’extermination juive ignorée à la Libération (pas de désirs de témoigner, besoin d’oublier, mais surtout pas de spécificité de la mémoire).

Année 1960 : procès Eichmann (1961) révélateur du génocide et de sa mémoire. L’antisémitisme de Vichy est alors dénoncé.

Afin de solder les comptes du passé, des associations (Enfants de déportés juifs de Fr.) permettent de juger les responsables de la déportation juive.

  • Vers la reconnaissance officielle du rôle de l’Etat Fr.

Années 1990 : multiplication des initiatives pour entretenir de la mémoire juive ; loi Gayssot (13 juillet) condamne le négationnisme, journée de commémoration (1993), reconnaissance par J. Chirac du rôle de Vichy dans la déportation.

  • La construction d’une mémoire savante

Depuis les années 1990 : expertise des historiens souvent mobilisée pour éclairer la responsabilité de l’Etat Fr. dans la déportation juive (participation d’historiens comme J-P. Azéma ou R. Paxton pour les procès Barbie 1987, Papon 1997) ou pour s’opposer aux thèses négationnistes.

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