Fiche Histoire TL, Histoire et mémoires

L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France

I. De la fin de la 2nd g.m aux années 60 : le temps des certitudes

                → Août 1944 : Paris libéré : chef R = CDG, discours libération

        1. Pourquoi un tel consensus ?

                → contexte politique incite à tourner la page : 1944 : DG à la tête du gouvernement prov → 1946 IVe Rep

                 → L’épuration limitée : sanction des Vichystes (mais pas trop pcq remue le passé)

                → 50’s pas de réel remise en cause → lois amnisties 1953/54 (pas distinctions collab/R) + → 58, Ve Rep = restaurer puissance France + → le monde passé à autre chose : autres guerres (g.f, Indochine)

                → Acteurs de cette mémoire : DG et Gaullistes, chef R donc pour lui tous les Fr = R // Communistes : R intérieurs, nbses victimes, PFC se présente comme « 75 milles fusillés »

                → Les vecteurs de cette mémoires : commémoration locales, inauguration lieux mémoire R (Mont Valérien)  → met en valeur 1 mémoire, Cérémonies : Jean Moulin, 1964 cendres au Panthéon → magnifie mémoire R à travers JM

                        →Valorise idée toute France était R

                → politique → nbes référence à la R → Discours Bayeux

                → Production culturelles : La bataille du rail, 1946, René Clément ≠ réalité         

        2. Un consensus faiblement entamé

                → La mémoire des victimes de la Shoah : 2/3 % rescapé ≠ R 50 %

                → Si c’est un homme, 1947, Primo Levi → vendu 1500 exemplaire en 1947 = témoignages n’intéressent personne

                → L’État ne favorise pas une vision très complexe : Procès des membres de la division Da Reich → massacre Oradour sur Glanes 10/06/44 → condamnation Fr « malgrés nous » mais ensuite gracier

                        → Nuit et Brouillard, 1956, Alain Resnais → censure qui témoigne l’idée que tous les Fr n’étaient pas R (képi)

        3. Un travail des historiens ?

                → « thèse du glaive et du bouclier », Robert Aaron                                                             DG                             Pétain                 = Travail de l’historien loin de la réalité mais préserve mémoire collective → 1966, 51 % Fr pense que Pétain a eu une action positive = pas travail historien mais pas à l’encontre de la mémoire         

II. Des années 60 au début 80 : changement de paradigme

        1. Une convergence de facteur

                → Acteur de la mémoire mit en difficultés :

                        → Démission de DG, 1969, porteur de la mémoire disparaît + successeurs remettent en cause son héritage : 1971, George Pompidou gracie Paul Touvier, + 1975, VGE supprime 8 mai jour férié= remise en cause de la lutte contre nazi, ébranle mémoire R

                        → Communistes : Printemps 1968, répression liberté, Prague = PFC décrédibilisé ≠ défenseur Fr

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