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Comment Metternich rejette les héritages de la Révolution

Fiche : Comment Metternich rejette les héritages de la Révolution. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2021  •  Fiche  •  508 Mots (3 Pages)  •  328 Vues

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En septembre 1814 s’ouvre à Vienne une réunion des chefs d’Etat des puissances ayant vaincu la France de Napoléon Ier au terme de plus de vingt ans de guerres révolutionnaires. Le Congrès de Vienne entend refermer la parenthèse de la Révolution en restaurant l’ordre politique et territorial de l’Ancien régime en Europe. Cependant, les idées des Lumières diffusées par les Français se sont peu à peu sont implantées dans les sociétés européennes. Le libéralisme entend favoriser le développement des libertés individuelles dans les domaines politique et économique. Le nationalisme entend donner un territoire et un Etat indépendant aux peuples qui se reconnaissent une communauté de destin autour de leur langue, de leur histoire et de leur culture. Nés dans le sillage de la Révolution française et des guerres de conquête, les mouvements libéraux et nationaux ont continué à marquer le continent européen au XIXe siècle. Ils modifient progressivement la carte politique du continent, et remettent en cause l’ordre européen imposé par le congrès de Vienne. Les aspirations à la liberté individuelle et collective permettent à l’Europe des peuples de redéfinir de plus en plus les fondements de l’Europe des princes dont la restauration n’a été que partielle.

Problématique : Comment Metternich rejette les héritages de la Révolution ?

1) Metternich rejette le libéralisme politique

a) Metternich, chef de la diplomatie autrichienne de 1809 à 1848, veut absolument rétablir l’équilibre européen mis à mal par les guerres de Napoléons. Il est contre les démocraties (document 5), il explique qu’elles sont partout et qu’elles sont la raison de tant de séparation et de dissolution. C’est pourquoi il est pour la monarchie, il le dit lui même « c’est pourquoi la monarchie est le seul gouvernement qui convienne à mon esprit » ; « Seule la monarchie tend à rassembler ». Pour lui, la monarchie est bien mieux que la démocratie, il rejette et n’accepte pas les idées des Lumières qui ont fait le tour de l’Europe. La monarchie est pour lui le seul moyen qui rassemble les gens et qui les faits bien travailler, sans problèmes. Par ces discours, il rejette d’une part les idées des Lumières mais également le libéralisme politique. Il rejette le fait qu’un peuple puisse penser par lui même, qui prend des initiatives, qui gouverne entre autre. Il pense qu’un seul homme peut gouverner et qu’il est bien mieux que ce ne soit pas le peuple. Il pense que les hommes sont plus unis, plus forts dans une monarchie ou ils sont « guidés ».

2. Metternich rejette également le principe des nationalités

a) Metternich n’accepte pas le fait de designer des personnes par leur appartenance à un peuple, un pays ou bien même une religion. Pour lui le principe de nationalité ne mène à rien. En Autriche, dit il, plus de cinq millions d’ames de grecs sont renfermés. Et jamais pourtant leur empereur Auguste Maitre, les regardera d’une autre façon simplement parce qu’ils sont grecs mais qu’ils habitent en Autriche. Pour Metternich, habiter sur un territoire ou même y naitre ne définit pas ta nationalité. Il faut vivre comme les gens du pays pour devenir un « membre ».

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