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Beffroi et hôtel de ville de Bruges

Cours : Beffroi et hôtel de ville de Bruges. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2016  •  Cours  •  710 Mots (3 Pages)  •  864 Vues

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Le Markt :

Grand-Place, le lieu de toutes les fêtes, de tous les rassemblements et d’un marché coloré (le mercredi matin) était autrefois l’expression de l’autonomie communale. Une grande harmonie se dégage de l’alignement serré de ses maisons à pignons à redans et de leur subtil dégradé de couleurs. Datées du XVIIème siècle, certaines ont conservé leur nom d’origine, comme celle qui porte encore sur sa façade l’inscription « Panier d’or ». A leur pied, une kyrielle de restaurants déploient leurs terrasses aux beaux jours. A l’est de la place, le palais provincial est de facture bien plus récente, mais cet édifice néo-gothique (1887-1921) fait parfaitement illusion dans l’ensemble plus ancien.

Statues de Jan Breydel et de Pieter de Coninck, elles se détachent au centre de la place. Ces figures emblématiques de l’histoire flamande sont à l’origine de l’insurrection du petit peuple contre les troupes d’occupation française lors des Matines de bruges : le 18 mai 1302, des milices vont de maison en maison et somment leurs habitants de répéter correctement….

Belfort (beffroi) :

Après 55 marches : la chambre du trésor où étaient conservées les précieuses chartes. Protégées derrière des grilles de fer forgé, elles étaient enfermées dans des coffres à serrure multiple : le bourgmestre et les huit échevins avaient chacun une clé et il fallait absolument la présence des neuf au complet pour en actionner l’ouverture. A la 112 marche, petit arrêt pour regarder le panorama. Après 220 marches, vue sur la cloche de 6 tonnes qui s’appelle « Victoire ». Début de l’escalier de bois, jusqu’à la marche 333, où est placé le mécanisme qui actionne le carillon des 47 cloches. Après 352 marches, la pièce du carillonneur. Il donne l’aubade trois fois par semaine le soir en été.

Le beffroi est la pièce maîtresse de la place, le symbole de la puissance de la cité médiévale et de ses libertés. Cet édifice fut reconstruit au XIIIème siècle après un incendie. La tour octogonale qui la coiffe date de 1486. Au deuxième étage, l’ancienne trésorerie conservait derrière ses grilles en fer forgé les archives et les précieuses chartes où étaient consignés les privilèges de la ville.

Une prospérité fragile  

Aux XIVème et XVème siècles, Bruges connaît un rayonnement sans précédent. La ville, qui totalise alors environ 40 000 habitants, est l’une des plus importantes places commerciales d’Europe et l’un des piliers de la puissance Ligue hanséatique. Sa richesses repose depuis déjà plusieurs siècles sur le drap flamand, produit par les tisserands locaux. Au cœur de cette activité, les marchés importent la laine d’Angleterre, puis exportent les étoffes aux quatre coins de l’Europe.

La « Venise du Nord »

Tombée dans l’oublie, Bruges s’enfonce dans un long déclin. Les siècles défilent en creux, succession d’occupations étrangères (espagnole, autrichienne, française, hollandaise)

Stadhuis – Hôtel de ville

Joyau gothique (achevé en 1421) c’est le premier d’une lignée de bâtiments communaux de prestige construits en Flandre et en Brabant. Son érection marque le passage du pouvoir du comte de Flandre vers les édiles de la cité. A l’inverse de la brique, le choix de la pierre (plus chère au transport et rare en ces régions) dénote une volonté de prestige. L’élan vertical du gothique est renforcé par les 48 statues des comtes et comtesses de Flandre. Elles sont de facture assez récente. Les originaux (peints par Jan Van Eyck) étaient comme par hasard « tombés » de leur niche lors de la visite des sans-culottes.

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