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Bac Histoire

Note de Recherches : Bac Histoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2013  •  2 176 Mots (9 Pages)  •  1 288 Vues

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Questions d’histoire

1. Citez les présidents de la Ve République qui ont connu une période de cohabitation. (2 points)

2. Complétez la légende à partir des indications notées sur la carte fournie en annexe page 11/11. (2 points)

3. Indiquez la période clef qui voit s’affirmer la volonté de créer une unité africaine. (1 point)

Questions de géographie

4. Choisissez la bonne définition de « Firme transnationale » : a) Alliance de deux entreprises de deux pays différents qui partagent leur savoir- faire et leurs capitaux et dont les usines partagent le processus de fabrication. b) Grande entreprise ayant un important chiffre d’affaires, implantée dans plusieurs pays mais dont le siège social et des usines demeurent dans le pays d’origine. c) Grande entreprise d’un pays du Nord qui produit dans ce même pays et qui vend dans plusieurs pays des Sud. (1 point)

5. « La mégalopole américaine est un centre d’impulsion et de commandement de l’espace mondial ». Justifiez cette affirmation. (2 points)

6. Donnez deux caractéristiques majeures de la puissance de la France dans le monde. (2 points)

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SECONDE PARTIE

Le candidat traitera au choix un seul des quatre exercices

Exercices portant sur les sujets d’étude du programme d’histoire

Exercice 1. Sujet d’étude : La guerre du Biafra (1967 – 1970)

Document 1 :

La guerre du Biafra a constitué le creuset de l’humanitaire1 contemporain. De mai 1967 à janvier 1970, ce conflit opposa le gouvernement central du Nigéria au peuple des Ibos (en majorité chrétien et animiste), après que celui-ci eut fait sécession à l’est du pays et proclamé la République du Biafra. Cette guerre civile meurtrière vit l’émergence d’une solidarité internationale d’un nouveau genre plus dérangeante, plus « interpellative ». Elle donna naissance à une nouvelle génération de militants humanitaires. Leur innovation résida dans l’idée de faire peser le poids de l’opinion publique sur les décisions de politique étrangère. Les relations internationales d’un pays ne devaient plus être réservées aux seuls diplomates et militaires. Tout avait commencé le 26 mai 1967 par un vote du conseil consultatif de la région de l’Est décrétant sa sécession. Le 30 mai, le lieutenant-colonel Odumegwu Emeka Ojukwu donne au nouveau territoire le nom de Biafra et lui attribue une capitale, Enugu. La réaction du gouvernement fédéral militaire (GFM) est immédiate : il déclare l’état d’urgence. Les « mesures policières » se transforment rapidement en une véritable guerre civile. Au plus fort des combats, Lagos engagera près de deux cent cinquante mille hommes. Dès le mois de juillet, de violents combats éclatent entre les troupes nigérianes et celles du Biafra. En mai 1968, la région est coupée de la mer après la chute d’Onitsha et de Port Harcourt. Un blocus maritime de fait provoque une famine dévastatrice. En décembre 1969, une offensive forte de cent vingt mille hommes aura raison des dernières défenses rebelles après plusieurs mois du siège de ce qui allait bientôt être nommé le « réduit biafrais ». Le 12 janvier 1970, Ojukwu s’enfuit en Côte d’Ivoire, laissant à son second le soin de signer un cessez-le-feu inconditionnel. Ainsi s’achève la guerre du Biafra : trente-trois mois de combats ont fait des centaines de milliers de morts (causés majoritairement par la famine et les maladies), et déplacé plus de trois millions de réfugiés ibos. La lutte politique et ethnique masquait un enjeu économique : c’est au Biafra que se trouvent les quatre cinquièmes de la richesse pétrolière nigériane, dont la production, en 1966, atteignait quatre cent mille barils par jour. C’est pourquoi les grandes puissances internationales et les compagnies pétrolières se préoccupèrent très vite de cette guerre civile. 1 Creuset de l’humanitaire = l’auteur veut dire, ici, que la guerre du Biafra a favorisé l’essor d’organisations internationales.

MICHELETTI (Pierre), Le Monde diplomatique, septembre 2008, p. 24-25.

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Document 2 :

Couverture de l’hebdomadaire américain Life, 12 juillet 1968. Légende : « Enfants affamés de la guerre du Biafra ».

Questions : 1. Pourquoi ces documents sont-ils complémentaires ? 2. Comment l’auteur du document 1 explique-t-il les origines de la guerre du Biafra ? 3. Quelles sont les grandes phases du conflit ? (Document 1) 4. Montrez que ce conflit a eu un retentissement international. 5. En quoi ce conflit illustre-t-il la situation de certains pays d’Afrique subsaharienne au lendemain de leur indépendance ? (Documents 1 et 2)

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Exercice 2. Sujet d’étude : Léopold Sédar Senghor (1906-2001)

Document

Encombrant cet héritage. Quand à l’occasion du centenaire de la naissance de Léopold Sédar Senghor en 2006, il fallut déployer des banderoles, convoquer des colloques, et fouiller dans la mémoire, les Sénégalais ne savaient plus où donner de la tête. Tout ce qui avait pu être fait, défait, ou décidé du temps du président-poète rappelait trop une époque où le pays s’était lui-même identifié au premier agrégé1 de grammaire du continent noir. On y parlait, comme lui, un français châtié. On y formait en masse des intellectuels qui naturellement poursuivaient leurs études à Paris, et on s’enorgueillissait d’avoir donné aux artistes un droit de cité éternel : au théâtre Daniel-Sorano, à Dakar, toujours debout depuis 1965, à l’Ecole nationale des arts, creuset des biennales d’art contemporain d’aujourd’hui, ou encore à Thiès, la ville dont Senghor fut le maire et où il créa les Manufactures sénégalaises des arts décoratifs, aujourd’hui les plus exceptionnelles d’Afrique. Pendant les vingt années où il fut aux affaires (1960-1980), Senghor n’a eu de cesse d’exiger de son peuple qu’il maîtrise parfaitement la langue de Sartre, son préfacier. « Le français est une langue essentielle, le négro-africain une langue existentielle », répondait sèchement Senghor à ceux qui lui en

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