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BTS CULTURE GENERALE

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Par   •  27 Avril 2021  •  Cours  •  986 Mots (4 Pages)  •  506 Vues

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De nos jours, les trains font partie de notre vie quotidienne, mais cela n’a pas toujours été le cas. Entre la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle, le train est devenu une révolution. Ce corpus nous invite à réfléchir à la question suivante : Comment le train, ou encore la vitesse, change-t-elle/il la perception du paysage ? Quatre documents sont mis à notre disposition. Tout d’abord, nous avons un texte de C. Chéroux se nommant Vues du train et mobilité au XIXème siècle, publié en novembre 1996. Ensuite, un poème de Blaise Cendrars, intitulé Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France, publié en 1913. Puis, un texte se nommant Voyages en Belgique, publié en 1837 par Victor Hugo. Et pour finir, nous avons un tableau de J.M.W. Turner, intitulé «Pluie, vapeur, vitesse», créé en 1844. Pour répondre à cette problématique, nous développerons deux grandes parties. Tous d’abord, nous évoquerons le train, comme étant une innovation technologique dans un monde rural ; puis, nous parlerons de la vitesse, une nouvelle perception du réel à l’origine d’une nouvelle esthétique.

Tout d’abord, nous allons parler du train, une innovation technologique dans un monde rural. Nous pouvons voir qu’il y a une opposition entre le monde rural et le monde industriel. En effet, dans le poème de Blaise Cendrars se nommant Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France, nous remarquons que la façon dont défile les vers, nous permet de voir des éléments naturels comme la pluie ou la tourbe, auxquels se mêlent des éléments industriels comme la ferrailles ou les poteaux. Ensuite, dans Voyages en Belgique, Victor Hugo crée un contraste lié à un changement de rythme: il montre de manière précise différents éléments d’un paysage ainsi que des êtres vivants: un trappiste et une bergeronnette saisis dans la lenteur ou leur petitesse. Pour finir, l’œuvre « Pluie, vapeur, vitesse» de J.M.W. Turner, qui se situe au milieu du XIXème siècle, met en avant un paysage qui mêle des éléments industriels (le pont, le train) et des éléments naturels et ruraux. Turner a aussi voulu rendre l’opposition de deux mondes : celui de la modernité et de la vitesse avec le train, et celui de la tradition et de la lenteur avec les paysans au travail. On remarque aussi de toutes petites touches qui représentent des oiseaux ou des lapins.

Ensuite, après avoir parlé du train comme étant une innovation technologique dans un monde rural, nous allons maintenant parler du train, comme étant une création qui suscite l’étonnement. En effet, dans le texte Vues du train et mobilité au XIXème siècle, de C. Chéroux, au début du XIXème siècle, les chevaux ont laissé place aux trains. Avec eux, apparaît la vitesse associée à une nouvelle vision du paysage. Puis, dans le poème Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France de Blaise Cendrars, la question qui se répète suggère l’étonnement de la personne qui accompagne le poète. Ensuite, dans Voyages en Belgique de Victor Hugo, l’auteur s’étonne de la distance parcourue en peu de temps. Il s’étonne donc de la vitesse du train. Pour finir, dans le tableau de J.M.W. Turner se nommant «Pluie, vapeur, vitesse», la position du train qui se situe sur une ligne de fuite accentue l’impression de vitesse.

Après avoir montré que le train était une innovation

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