Un essai sur les objets

Télévisions, ordinateurs, téléphones portables...nous sommes entourés d'objets. Qu'on le veuille ou non, nous entretenons des relations étroites avec ces objets. Mais, cette relationl est controversée: peut-on renoncer à un objet auquel on s'est habitué? Ou bien est-il facile de le laisser?

Pour certaines personnes, il est difficile d'abandonner un objet auquel nous nous sommes habitué, et ceci pour plusieurs raisons. D'une part, l'objet en question peut avoir, pour une raison ou une autre une valeur pour nous. Une relation affective nous relie avec lui. Il constitue ainsi une tranche de notre histoire. À titre d'exemple, une montre offerte par un grand-père à son petit fils. D'autre part, l'objet est d'une grande importance pour nous parce qu'il est très utile et assume une fonction vitale. C'est le cas du téléphone portable, s'en passer paraît difficile et ce moyen de communication devient incontournable. Par ailleurs, l’objet est indispensable quand il a une valeur symbolique et religieuse. Là, on ne peut l'abandonner et notre existence en dépend. L'exemple le plus significatif à cet égard est le livre saint, le Coran.

Certes, l'objet a plusieurs valeurs qui font de lui une chose parfois importante, voire vitale. Cependant, il existe d'autres personnes qui pensent qu'on peut peut facilement renoncer aux objets.

En effet, nous vivons aujourd'hui dans une société de consommation. On produit quotidiennement de nouveaux objets qui rendent les précédents inutiles, inefficaces et insignifiants. En plus de cela, cette production génèrent de nouveaux désirs, et donc, on cesse facilement d'être attaché à l'objet. À cet égard, l'exemple le plus éloquent est celui des objets qualifiés d’objets électroniques tels que les appareils électroménagers. La fabrication de ces objets, qui cherche à produire de plus en plus des gadgets plus performants et plus puissants, nous laisse indépendants vis- à-vis de ces articles. Ainsi, la valeur de l'objet en soi est transférée ailleurs, dans une nouvelle version.

En définitive, je pense que que nous ne pouvons pas ignorer que les objets que nous utilisions tous les jours nous apportent un certain plaisir, un certain confort. Cependant, le besoin grandissant de produire sans cesse des objets plus performant et plus puissant, nous pousse à laisser facilement les objets auxquels nous sommes attachés. Notre relation avec les objets est plus profonde: notre personnalité, n'est-elle pas déterminé par les objets?

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