Sujet d'invention d'un débat sur la poésie

Sujet d'imagination sur les critiques littéraires

Karam Elie

2nd2

Un beau matin dans un café au centre-ville de Marseille, la ville du bonheur et du beau temps, deux critiques littéraires se nommant Victor et Alexandre qui se connaissent tout deux en tant que rivaux de deux journaux différents ; D'un coté « Les littéraires » et de l'autre « Le littéraire », se donnent un rendez-vous dans un café chaque matin de 9h à 11h30 les deux critiques et à chaque fois ils font un débat sur des thèmes littéraires différents, aujourd'hui c'était le tour de la poésie, un thème qui m’intéresse beaucoup donc voici leur débat.

- Alors, pour commencer : Qu'est ce que, pour toi, est la poésie ? questionna Victor. Pour moi la poésie est utile pour que les personnes qui sont dans l'incapacité de bien exprimer leurs forces intérieurs et leurs sentiments, peuvent s'aider de ces poésies et de leurs compositeurs, ainsi qu'au personnes qui sont contre certaines règles ou certains abus dont notre monde encours les conséquences.

- La poésie est un vaste domaine... réfléchit Alexandre, d'un point de vue historique, je pense que la poésie apporte des connaissances sur les différentes époques qui nous ont précédées. Prend par exemple la 2nde guerre mondiale: « Le dernier poème » de Robert Desnos, « Le chant des

partisans » de Joseph Kessel ou encore « j'écris ton nom, Liberté » de Paul Eluard ont fait prendre conscience aux gens les horreurs de la guerre à travers leurs poèmes. Pouvait-il en conscience se désintéresser du sort de ses semblables, aux pires heures de l’occupation nazie ? Il y a des circonstances, voie-tu, où un poète ne peut pas se taire.

- C'est vrai mais de mon côté, je suis particulièrement sensible aux sentiments décrits par certains poètes comme Arthur Rimbaud, Paul Verlaine ou bien Victor Hugo, qui ont écrit des poèmes sur des sentiments douloureux et sur le mal-être. Mais par ailleurs, vous me dites qu’« il y a des circonstances où un poète ne peut pas se taire ». Alors, cela veut dire que notre poète est… je dirais, au risque de paraître prosaïque, « au chômage » dans les moments où règnent l’harmonie, la paix, le bonheur…

Soudain le téléphone de Victor sonna, il le pris et commença a parler avec sa femme, en attendant, Alexandre réfléchissait a la bonne phrase à dire afin de contre-attaquer l'argument de Victor.

Victor raccrocha l'appel et rangea le téléphone dans sa poche

- C'était ma femme, lui dit-il, excusez moi pour cet interruption mais elle m'a dit de ne pas oublié la réunion de famille a 11h50.

- Ne vous inquiétez pas pour cet interruption, au contraire elle m'a plus aidé qu’embêter, dit Alexandre.

Vous me dites que vous êtes particulièrement sensible aux sentiments personnelle décrits par certains poètes, mais à force de ne parler que de ses sentiments personnels, on finit par tomber dans l'égocentrisme. Regarde, si tu prends « Moi j'aime les poètes, c'est là ma déraison » de Jean Desmeuzes, non-seulement il ne parle que d'aimer les poètes mais en plus, il est fier du fait que les poètes vivent sans toit, ni loi, pauvrement et dorment à la belle étoile, mais aussi regardez « Oh je fus comme fou… » de Victor Hugo, ce poème est peut-être un chefs-d’œuvre mais pas spécialement « utile », au sens où vous l’entendez. C'est du pur égocentrisme !

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