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Sous-partie de dissertation "La Princesse de Clèves"

Dissertation : Sous-partie de dissertation "La Princesse de Clèves". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2021  •  Dissertation  •  565 Mots (3 Pages)  •  963 Vues

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us-partie de dissertation ( introduction / conclusion )

Sujet : Peut-on dire de Madame de Clèves qu’elle est une héroïne exemplaire ?

Le XVIIème siècle est connu pour être le siècle d’or du classicisme, et qui a vu un grand nombre d’auteurs tentés de décrire leur modèle de l’honnête homme et de la morale. Madame de Lafayette est l'un de ces auteurs, et est resté dans la mémoire collective pour être l’auteure de « La Princesse de Clèves », roman dans lequel ces deux thèmes sont très présents. Ainsi, on pourrait se demander si la Princesse de Clèves dans le roman est une héroïne exemplaire. Pour répondre à cette question, on verra dans un premier temps que oui la Princesse de Clèves est une héroïne exemplaire, puis dans un second temps que certains éléments peuvent remettre en question cette certitude et nous prouver que finalement, elle n’est pas l’héroïne exemplaire que l’on croyait.

Dans le roman « La Princesse de Clèves », Madame de Lafayette use d’un vocabulaire et d’un style d’écriture précieux, mettant en valeur le comportement de la Princesse de Clèves dans sa lutte pour rester un personnage moral, faisant d’elle une héroïne exemplaire.

On peut remarquer dans plusieurs extraits du roman que Madame de Clèves reste malgré les tentations un exemple à suivre. Par exemple, après la mort du Prince de Clèves, alors qu’elle est dorénavant veuve et est donc en droit de se remarier, elle refuse la proposition du Duc de Nemours, trouvant immoral de se remarier avec l’homme qui a indirectement causé la mort de son époux. On voit dans cet extrait qu’elle ne se laisse pas dominer par ses envies, la Princesse dit-elle même qu’elle aime le Duc mais qu’elle ne peut pas l’épouser, malgré l’envie de l’épouser, sa morale lui dicte sa conduite, elle ne l’épouse pas pour ne pas entrer en contradiction avec elle, l’écriture ici relève d’un enjeu moral, et le choix de la Princesse place la morale comme une chose intangible. De plus, tout au long du roman, la Princesse de Clèves fait le choix de fuir autant que possible le Duc de Nemours, que se soit en demander l’autorisation au Prince de quitter la Cour, ou bien en se faisant porter pâle lorsque le Duc sollicite des rencontres, est une preuve que la Princesse à une volonté sans failles de respecter et la morale, et le serment qu’elle a pris auprès de son mari. Cette motivation qu’elle a tout au long du roman, fait de sa conduite une conduite parfaitement exemplaire, et par extension la rend elle-même exemplaire, même une fois que les barrières sociales se soient évaporées, comme le montre sa décision finale.

On peut ainsi voir que sa décision finale et sa volonté sans failles de mettre de la distance entre elle et le Duc la rendent exemplaire de tout point de vue.

On a donc pu se demander dans cette dissertation si la Princesse de Clèves était une héroïne exemplaire, d’abord en l’affirmant et en montrant d’une part qu’elle reste un exemple à suivre et d’autre part parce qu’elle a voulu fuir le Duc de Nemours, puis on a pu nuancer le propos en montrant qu’elle n’a pas été exemplaire et qu’elle reste malgré tout un personnage

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