Résumé de l'heure des vaches

L’heure des vaches

• Le thème de la mort comme élément déclencheur des récits

• Le blé, le sourire et « la lumière tiède et blonde de nos soleils d’octobre » : les représentations d’un âge d’or

• Les personnages et objets porteurs d’une histoire/d’une mémoire

• Quelle(s) morale(s) pour les récits du terroir

Résumés

Alli jusqu’à 161

1. L’heure des vaches – Adjutor Rivard

La belle vie. Ramener le troupeau n’est pas une corvée. On ramasse des fruits frais et juteux sur le chemin, il y a le soleil, la beauté des lieux. Le temps qui passe (l’heure des vaches était passée, 72)

1. Printemps – Michelle Lenormand

L’opposition de la campagne avec la ville. Les urbains regardent les ruraux avec envie. Pendant qu’eux se contentent de boire de l’eau d’érable au souper, les ruraux manquent de l’école pour faire les sucres et ont de l’érable en ABONDANCE. Le temps qui passe (c’était un printemps de plus sur nos têtes d’enfants, 75)

1. L’herbe écartante – Lionel Groulx

Représentation de l’âge d’or : la grand-mère est très savante, elle connaît l’herbe écartante et la reconnaît facilement. Elle connaît des histoires (époque où on a peur d’oublier, connaître des histoires = valorisé). Thèmes du blé et du soleil reviennent. On donne le père Gilbert en référence, il ne faut pas boire pour oublier, sinon on est sanctionné par l’herbe écartante (religion). L’herbe écartante punit aussi les jeunes qui fument en cachette. Thème de la mort : un vieux cheval meurt ce soir-là. La cloche sainte sonne. Il doit revenir avant le coucher du SOLEIL, mais traîne, alors il part vite. Il n’A PAS VU LE TEMPS PASSER. Chute : C’est la nuit, les arbres ne dansent plus, les grillons ne chantent plus : L’HERBE ÉCARTANTE. Punition pour avoir traîné? Bref, il faut écouter les vieux!!

1. La corvée des Hamel – Frère Marie Victorin

     L’histoire de la famille Hamel et de son arbre. Arbre qui a vu naître tous les Hamel, même les premiers; a vu des cercueils et des mariages aussi. Il symbolise la famille entière, très présent. Siméon y est très attaché. Soleil très présent, religion aussi. Ton idyllique : les joyeuses cloches de l’église (97). L’arbre est vieux et pourri, il est dangereux. Les villageois demandent qu’on le coupe. Siméon prend sa comme la menace de mort qui plane sur son unique fils (95). C’est tout ce qu’il lui reste (91). Toute la famille vient couper l’arbre. C’est un CRIME (100). L’homme et l’arbre avaient des racines communes, donc l’homme est mort aussi (100). La coupe de l’arbre signifie l’oubli de la famille. Morale : nous appartenons à la terre (nature) et comme elle, nous sommes mortels. Quand la nature meurt, on meurt aussi. On est indissociables.

1. Rabâchages – Francoeur et Panneton

Le rituel du bain en campagne, qui est franchement dégueulasse, mais tellement mieux qu’en ville. Parce que c’est connecté avec la terre, la nature. La jupe modeste de mémère est plus solide est plus belle que les jupes des femmes de la ville (103). Hygiène peu fréquente (2 fois l’an, p.104 : ARCK!) : ça devient un rituel presque spirituel. C’est presque comparé au baptême (fonction sacrée, 104). Après les foins, encore le thème du travail de la terre. 105 : comme au bon vieux temps : nostalgie de l’époque. 105 : le baquet patriarcal. Quand pépère entre dans l’eau, le dernier, (106), c’est majestueux, on le compare à un vieil arbre (comme les racines de l’érable-à-Giguère 106). Il représente la mémoire, il est sublimé, adulé. Appel de la crasse : même si la vie est dure, elle est 100 fois mieux qu’à la ville.

1. Le vieux maître-chantre – Georges Bouchard

Maître-chantre = chef de chorale. Souvenir d’enfance : l’auteur se rappelle du maître-chantre. Sublimation du passé : du haut de ses 75 hivers, patriarche de l’antiquité (109). L’orgue et les harmoniums remplacent le maître-chantre : mort du souvenir. 111 : Les orgues et l’harmonium ont un rythme plus léger, mieux cadencé. L’harmonie a gagné, mais le pittoresque (séduisant, original) a perdu. C’était mieux avant : nostalgie du passé.

1. L’alambic à Casimir – Vieux doc (Edmond Grignon)

Benjamin Chamberlin est envoyé en prison pendant 6 mois pour avoir chanté le coq (113). Chanter le coq = chanter victoire (pt qu’il a joué au dur). Juge = narrateur. Chamberlin est plus que bien traité en prison… (Geôlier = gardien de prison) Pt pour montrer que les campagnards sont tlm plus sympas que les urbains. Aussi, Chamberlin va CHEZ le juge… Je ne sais pas si c’est l’époque ou la zone géographique, mais je n’ai jamais vu ça. Casimir Strasbourg : fermier, le travail au champ. Lui et sa femme sont fusionnels et jaloux, très vertueux; p.115 ils baissent les yeux quand ils croisent qqn de sexe opposé. Méchants détectives de la ville viennent « fourrer leur nez dans les affaires des Strasbourg », un « grand malheur ». Strasbourg produit et vend de l’alcool chez lui. (alambic = machine pour distiller l’alcool). Le juge donne soit 6 mois de prison, soit 292$ d’amande. La femme de Strasbourg dit ne pas pouvoir payer : le juge répond qu’il sera bien traité en prison, Chamberlin a été choyé durant son séjour. La femme paye. Drôle de fin…

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