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Quand vous serez bien vielle

Commentaire d'oeuvre : Quand vous serez bien vielle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  675 Mots (3 Pages)  •  608 Vues

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« Quand vous serez bien vielle », paru en 1578 est un sonnet de Pierre de Ronsard. Chef de file du groupe de La Pléiade, qualifié de « prince des poètes » au XVIe siècle et connu pour ses célèbres poèmes amoureuse. Il écrit ce poème pour une fille répondant sous l’appellation d’Hélène lorsqu’il pressentit la décrépitude se présenter à lui. C’est sur ce recueil poétique qui glorifie l’amour certain qu’il portait pour cette demoiselle, Hélène de SURGERES. On constate ainsi en avançant qu’il lui fait exhiber la déchéance de la vieillesse avant de lui suggérer une véritable Carpe Diem pour ainsi dire une échappatoire.

On remarque très clairement que ce poème est une manière de faire connaitre à Hélène l’amour que l’auteur éprouve pour elle. Mais à vrai dire d’une façon un peu mélodramatique dans un récit d’anticipation à trois temps. On souligne tout d’abord la fermeté de l’auteur de vouloir faire part de ses sentiments dans le vers quatre et huit : « Ronsard me célébrait… » de même que « Bénissant votre nom… ». Ultérieurement, sa déclaration chavire à une nostalgie entrainée par un amour rejeté, ce qui conduit l’auteur à user de l’expression « regrettant mon amour et votre fière dédain » au vers douze. Employant un ton glacial, l’auteur trace l’avenir de sa bien-aimée qu’en esquivant et en repoussant son amour, à l’avenir, elle se retrouvera toute seule dénuée de toute beauté, par les effets inévitables du temps. Sous le champ lexical de la vieillesse qui sont : « vieille » ou plus encore « vielle accroupie » aux vers un et quatorze. Pour dire tout simplement et purement qu’elle aurait pu éviter cette infortune en passant ce merveilleux temps éphémère au côté de Ronsard lorsqu’il dit à la fin de son poème : « cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ». Ce dernier nous fait certainement comprendre qu’il faut à tous prix profiter de l’instant présent avant que celle-ci, qui ressemble à une fleur ne se fane et dépérisse.

Toutefois, même si avec le temps la beauté se décolore, la poésie, elle qui ne se cesse de faire chanter les louanges peut faire défier la logique de celle-ci. Effectivement, à la suite de la rime produite au dernier vers de chaque quatrain –« belle » puis « immortelle » exalte que la poésie fredonnée par Ronsard est synonyme de pacte d’immortalité pour la beauté d’Hélène. De ce fait, l’auteur donne l’option à sa chère de se prévaloir de sa beauté pendant longtemps et fuir les tourments du temps; pour la faire comprendre qu’il n’est pas trop tard pour éviter le pire. De cet optique, on enregistre que l’auteur met carte sur table à Hélène un Carpe Diem, c’est à dire de pleinement profiter du moment comme avec Horace dans ses Odes. Ronsard exprime nettement ceci dans les extériorisations « vivez », « demain », « cueillez » et ensuite « vie ». Au vers 14, la rime intérieur en [i] apporte la légèreté, rappelle l’insouciance caractéristique de la jeunesse. Enfin, l’auteur prend ses distances avec une thèse de départ laissant Hélène libre d’opter sa destinée tout en suscitant qu’elle n’a probablement pas le choix.

Pour clore notre analyse, on s’aperçoit indubitablement et sans aucune méprise que notre cher poète célèbre, Pierre de RONSARD

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