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Plan Argumenté "Dépression sur l'Atlantique" Morand

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Par   •  13 Février 2023  •  Commentaire de texte  •  1 781 Mots (8 Pages)  •  191 Vues

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PAUL MORAND, U.S.A. 1927, « Album de photographies lyriques », « Dépression sur l’Atlantique » (1928)

Plan Détaillé possible :

I- L’auteur fait de son voyage une description très brève et condensé dans le poème.

a) Le poète exprime ces souvenirs grâce à de très fortes sensations visuelles.

1. Le poète emploi des éléments / sensations visuels, dès le début du texte au vers 1 « qu’elle est douce » montrant que la mer n’est pas agitée, elle est alors plutôt calme ; alors qu’au prochain vers au vers 2, l’auteur oppose brutalement le même terme grâce à la figure de style de l’oxymore étant juxtaposé par une virgule, on le constate aux vers 1 et 2 « Qu’elle est douce la route d’Amérique, même défoncée », l’auteur veut grâce à cette figure de style, créer un effet inattendu et surprenant.

2. L’auteur retranscrit ses idées et va à l’essentiel grâce aux souvenirs qu’il a pu se rappeler lors de son aventure, on le constate au vers 5 avec une anastrophe « Pentes sans fertilité aucune », permettant l’inversion des deux mots qui est censée être dans l’autre sens + l’auteur emploie un oxymore particulièrement reconnaissable dans le texte au vers 5 « déboisées de mâts », un mât étant constitué de bois, il oppose finalement deux mots de la même racine.

3. Le poète compare deux termes grâce à une métaphore au vers 4 « ses édredons percés par où sort la plume des vagues » ; il compare alors les vagues aux édredons, cela signifie ainsi que les vagues nous bercent dans l’océan et permettent aux hommes de se sentir paisibles.

b) Le texte apparaît comme une succession d’images suivit les unes après les autres, imagé comme des cartes postales.

1. Une description particulière, suivi de différents groupes nominaux les uns après les autres, on le voit au vers 5 « Pentes sans fertilité aucune, collines aqueuses, déboisées de mâts », ici trois images / souvenirs brefs sont présentes dans la même phrase, sans narration particulière.

2. Les souvenirs de l’auteur sont rapides et simples ; dans les vers 27 et 28 « L’Aubusson est au plafond et on marche sur les lustres » =  la phrase est très courte, comme par exemple au dos d’une carte postale, où il faut écrire un maximum d’informations sous la contrainte d’écriture, il faut aller à l’essentiel…

3. L’auteur tout en faisant une description très peu développée, utilise des phrases exclamatives et interrogatives, on le constate au vers 26 « Un sommeil réparateur ! » ; « Vous n’avez jamais connu ça, vous ? » permettant de ressentir les sentiments de l’auteur sur le moment, qui est éphémère. Néanmoins, l’auteur pose une question ouverte aux lecteurs au plein milieu d’une description, d’un poème, en répétant deux fois le même pronom = modernité poétique ?

c) L’auteur, dans le poème, évoque des notions temporelles et géographiques.

1. Son aventure à commencer d’un point A (v.11 « du Havre ») = grande ville au Nord de la France et a fini à un point B (v.12 « Broadway ») = un grand quartier dans Manhattan, qui compare la distance entre les deux lieux + au vers 30 « New-York » il dit plus précisément la location de son arrivée sur le continent Américain.

2. L’auteur utilise à plusieurs reprises la notion de temps dans le texte, on peut le voir au vers 6 avec le groupe nominal « pour le moment » + entre le point d’arrivée et de départ se sont écoulés plusieurs mois, en effet au vers 13 « plus deux mois », mais aussi au vers 15 « moins de six jours ». Le poète, de plus utilise un adverbe de fréquence aux vers 16 et 36 « jamais ».

3. Une notion géographique, introduit par des différentes prépositions, on le constate au vers 25 « au-dessus du » et avec la préposition aux vers 15 et 28 « sur » permettant d’exprimer une situation particulière dans le temps + l’auteur utilise un tout petit adverbe, au vers 35 « ici » permettant dans le poème d’indiquer l’Amérique.

II- Le texte constitue un ÉLOGE de l’océan et des bateaux.

a) L’auteur appuie sur les différents contrastes entre la civilisation et le mode de vie sur le paquebot.

1. La présence de mots illustrant le bateau et le paquebot, on peut le constater grâce au champ lexical reparti dans tout le texte (v.5 « mâts » ; v.7 « sillage » ; v.14 « vergues » ; v.19 « coque d’acier ») et aussi le champ lexical de l’eau, de l’Océan (v.4 « vagues » ; v.8 « eau » ; v.9 « fleuves »; v.16 « la mer » ; v.17 « la flotte » ; v.43 « mouillé ») qui permet d’insister lourdement sur les différents thèmes.

2. Une disparition, un manque du monde extérieur (v.6 « toute route internationale, pour le moment, est effacée »), le rappel et le souvenir du monde externe (v.7 « notre sillage fait derrière nous une rue étrange ») est une métaphore car la traînée du bateau dans l’eau forme l’allure d’une rue = image visuelle.

3. Le paysage et le monde extérieur sont paisibles, sans aucune nuisance aux alentours (v.26 « un sommeil réparateur ») et (v.25 « au-dessus du vide », et magnifique, un paysage extraordinaire (v.26 « Quel temps! »), (v.25 « sous les étoiles ») montrant la beauté divine du ciel et du milieu + métonymie de « l’Aubusson » v.27 = la tapisserie d’Aubusson, montrant la créativité et l’imagination du poète.

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