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New York

Commentaire de texte : New York. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  1 393 Mots (6 Pages)  •  941 Vues

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IBRAHIM Sa'        ad

1S3                                  

                                        

                                Commentaire Littéraire

Léopold Sédar Senghor, né en 1906, est un poète, écrivain, homme politique sénégalais et premier président de la République du Sénégal en 1960.La plupart des poèmes d’Ethiopiques ont été écrits dans les années qui ont précédé l’indépendance du Sénégal. Sa poésie étant essentiellement symboliste ,nous allons nous intéresser à la première partie de « A New York » qui est un poème ayant rapport avec l’Afrique  comme dans tous ses recueils poétiques il célèbre la grandeur de l’homme mais il dénonce le colonialisme et combat en faveur de la négritude. Il suggère un accompagnement musical pour évoquer New York qu’il a découvert à l’occasion d’une mission à l’ONU, comme du jazz ou encore un solo de trompette.

Quelle vision donne le poète à la découverte de New-York ?

Pour cela, dans un premier temps nous nous pencherons sur le décor et ses habitants puis dans un second temps nous verrons les sentiments du poète.

         Ce poème nous présente un décor composé de gratte-ciel qui sont gigantesques comme nous pouvons le constater avec la personnification aux vers 7. 8 « dont les têtes foudroient le ciel ». nous avons aussi la modernité qui est présente dans les matériaux utilisés au vers 7 « leurs muscles d’acier ». Les vers 1 et 2 « ces grandes filles d'or aux jambes longues » est une périphrase pour désigner soit les blondes ou encore les grattes-ciels afin d'insister sur la beauté et le gigantisme de la structure. Dés le vers 5, le poème prend une tournure négative en commençant avec « Sulfureuse ta lumière ». Elle connote l'absence de la vie et voire même l'enfer. Puis le poète continue et nous essaie de montrer que cela n'est qu'autre qu'un défi à la divinité en essayant d'éclipser le soleil,« foudroient le ciel » (vers 6) et « défient les cyclones » au vers 7. Nous avons deux personnifications qui transforment ces gratte-ciel en monstres au vers 7  « muscles d'acier » et aux vers 9-10 « peau patinée de pierre ».

Ce modernisme menaçant a détruit la nature.

Nous pouvons le constater au vers 9 «sur les trottoirs chauves de Manhattan ».Il dénonce la destruction de la nature, remplacée par les constructions en béton et en acier. Les gratte ciel empêchent la présence du soleil qu'ils éclipsent « parmi l'éclipse du soleil » vers 6. Les matériaux utilisés lors de la construction des bâtiments rendent la nature artificielle : « peau patinée de pierre » vers 7-8 ou « muscles d’acier » vers 7. La négation au vers 11 « sans un puits ni pâturage » insistent sur ce monde totalement artificiel. Les animaux ne peuvent pas y vivre. Aux vers 11-12 «  tous les oiseaux de l'air / Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses », nous avons une image de la mort. Comme la connotation des oiseaux est la liberté est associée aux termes « tombant, morts, cendres »,nous avons une obstination sur cette modernité qui emprisonne les gens, détruit la nature et cela donne un effet sombre et sinistre sur la mégalopole.

Nous comprenons que cet univers artificiel a même contaminé les gens.

Cela explique donc l'utilisation de la métaphore par l'auteur au vers 3 « tes yeux de métal bleu » et « ton sourire de givre » .Les femmes sont devenues « artificiel » : femme avec « des jambes de nylon » et « jambes et seins sans sueur ni odeur » vers 14. La dominance de l'argent est présente au vers 15  « payés en monnaie forte ». Le poète ajoute avant « rien que des cœurs artificiels »qui désigne donc les prostituées. Seules l'inquiétude et la peur règnent «  Et l'angoisse au fond des rues à gratte-ciel/ Levant des yeux de chouette » (vers 4-5). Au vers 17 « Nuits d’insomnie » montre qu'on trouve pas la paix dans cette ville.Les habitants sont dénués de sentiments humains :« Pas un rire d'enfant en fleur »vers 13 , « Pas un sein maternel »vers 14, « Pas un mot tendre en l'absence de lèvres »vers 15. 

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