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Meurtre de l'Arabe

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Par   •  1 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  2 350 Mots (10 Pages)  •  787 Vues

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Mercredi 06 décembre 2017

Séance 2 : Le meurtre de l’Arabe 

 La Danse de l’épée (Doc /complémentaire/N° 12)

-Polyptote (l.8)

-Référence à la religion par l’arme (épée) est direct

-

Les figures de style présent dans l’extrait :  

Gradation (l.25)

Synecdoque « lame » (l.22) /« vapeur » (l.11) ce que le moteur libère

Personnification « la gâchette a cédé » (l.28-29)  « ventre poli »

Antonomase « arabe »

Prise de note :

-Le ciel qui s’ouvre référence à l’apocalypse

-Ligne d’horizon (l.8) (l.9) (l.10)

-Encre verticale/ fixe / solide

-Tout le paragraphe 2 se construit en antithèse permanente

-« tache noire » amorce du sinistre

-Elément d’identité intérieur « soleil » « jour »  ce qui reste stable devient bouge

-La perception qu’il a des choses est modifiée.

- la question de la responsabilité

-L’acte absurde par excellence : divorce entre ce qu’il vient de commettre et la conscience qu’il a pour lui-même, l’homme ne conscientise pas le crime qu’il a commis.

Dans ce passage extrait de l’Etranger le personnage narrateur Meursault est revenu seul sur la plage peu de temps auparavant une altercation a opposé son ami Raymond à deux arabes l’un des deux est le frère de d’une femme dont Raymond est le proxénète le  narrateur avait pris le revolver de son ami Raymond pour éviter tout débordement telle qu’il l’a présente cette rencontre serait dû au hasard ce texte présente une progression dramatique où le hasard occupe une rôle déterminant pourtant de nombreux éléments insiste sur la fatalité de cette rencontre et sur l’absurdité de son dénouement.

Problématique : En quoi peut-on dire ce texte qu’il présente une progression dramatique dont l’issu est absurde ?

  1. Une scène dramatique

  1. La mise en place du drame

Le drame tel qu’il se construit est directement lié à la progression du personnage revenu à la source parce qu’il avait trop chaud il se trouve face à l’Arabe dans un premier temps s’immobilise «  j’étais assez loin de lui à une dizaine de mètres » puis il avance sans que cela le porte en conséquence «  j’ai fait quelque pas vers la source l’Arabe n’a pas bougé »  enfin une action souligné avec insistance dans le texte montre que le drame en écoule : à cause de cette brulure que je ne pouvais pas supporter , j’ai fait un mouvement en avant si il s’est déplacé d’un pas , « un seul pas en avant »  trois fois le mot pas  c’est selon lui à cause du soleil ou plutôt de son intensité telle qu’il l’explique telle qu’il l’a présente la conséquence dramatique n’est pas lié directement à sa volonté .

  1. Le hasard

Le retour du personnage à la plage est présente comme une balade banal il se retrouve face à l’arabe qui devient dès lors son adversaire et lui-même est étonné par cette situation : « j’ai été surpris un temps » l’arabe est en position d’abondant il se reposait sur le dos  les mains sur la nuque ,le front dans les ombres du rochers «  rien dans sa position ,n’est agressif telle qu’il l’a présente cette confrontation ne dépend de la volonté de l’un et de l’autre seul le hasard par la surprise serait à l’origine de ce dénouement dramatique.

  1. Le temps suspendu

Le drame est relié à cette altercation qui a précédé dans un rapport d’identité. Meursault identifie l’une et l’autre dans une sorte de prolongement : «  c’était le même soleil, la même lumière sur le même sable » que se continuait ici , la répétition de l’adverbe “même“ signale la réitération inévitable de l’affrontement amorce narrative car c’est la même chose qui se produit , le temps tel que le narrateur le présente serait immobiliser : « il y avait deux heures que la journée n’avançait plus deux heures qu’elle avait jeté l’ancre dans un océan de métal bouillant » cette première identité narrative est redoublée entre ces deux éléments dramatique est inéluctable est redoublé avec une autre scène , d’une autre journée qui relie cette épisode à la mort de sa mère : « c’était le même soleil que le jour que j’avais enterré maman »  le temps dans la conscience qu’il a est suspendu depuis ce première évènement dramatique qui semble avoir tout figé .

Conclusion partiel : Le hasard et l’immobilité du temps renforce l’aspect dramatique de cette scène. Pour autant on peut se demander si leur présence opposante n’a pas une signification plus profonde afin de montrer le personnage est un jouet (sous l’influence d’une force qui le dépasse «  fatalité, divinité ») et que le dénouement de cette scène échappe à toute rationalité.

  1. La fatalité

  1. L’omnipotence des éléments

Le décor tel qu’il est présenté joue un rôle déterminant. Par une série d’antithèse augmenté par une personnification le décor est présenté comme un personnage à part entière il vibre il respire il murmure il est même doué d’une volonté qui agit sur le personnage c’est toute la plage qui se pressait derrière lui (l.14)  la lumière joue un rôle important. Elle est à l’origine de son trouble de sa vision elle soumet ses à l’incertitude voire à l’aveuglement. De nombreux verbes témoigne de cette imprécision : «  je devinais son regard » « son image dansait devant mes yeux » « mes yeux était aveuglé derrière ce rideau de larme et de sel ». L’intensité lumineuse loin de rendre plus claire la perception , obscurcir jusqu’au jugement de Meursault elle est littéralement source de confusion «  peut-être à cause des ombres sur son visage , il avait l’air de rire   «  elle conduit également à une transformation du réel , une métamorphose qui transforme l’épée en couteau et en glaive qui convainc Meursault qu’il est directement agressé les termes évoquant la lumière sont nombreuse dans ce passage le mot soleil est répété nombreuse fois comme pour désigner le coupable . La chaleur conduit selon la perception que le personnage en a conduit directement au monde elle est personnifié et de nombreux verbe d’action insiste sur son influence néfaste elle se presse derrière lui s’oppose s’appuie elle occasionne une brulure qui fait du personnage sa victime en fin c’est elle qui force le personnage a avancé vers l’Arabe : « à cause de cette brulure que je ne pouvais supporter , j’ai fait un mouvement en avant » l.18 le lien logique à cause de établie de cause à effet entre la chaleur et le premier pas vers le drame à cela il faut ajouter que la chaleur aussi est à l’origine d’un trouble sa vue est perturbé « la sueur amassé dans mes sourcils à couler d’un coup sur les paupières et les a recouverte d’un voile tiède et épais » l22  . La confusion dans la perception du personnage atteint son paroxysme dans le mélange qu’il voit entre plusieurs élément «  la lumière a giclé » l21 le narrateur est manifestement dans l’incapacité de distingué ou de discerner entre ce qu’il voit et ce qu’il ressent c’est tout l’environnement qui lui est hostile l’attaque ou le range.

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