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L’homme et son rapport au monde à travers la littérature et les autres arts au XXe siècle

Dissertation : L’homme et son rapport au monde à travers la littérature et les autres arts au XXe siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2015  •  Dissertation  •  1 123 Mots (5 Pages)  •  4 194 Vues

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OBJET D’ÉTUDE : l’homme et son rapport au monde à travers la littérature et les autres arts au XXe siècle

Compétence de lecture

Présentation du corpus

Question 1

Le corpus du document est composé de deux textes en prose et d’un document iconographique traitant d’un thème commun la résistance. Les tortionnaires sont présentés de façon grotesque (Extrait 1 : « Leurs petites activités me paraissaient choquantes et burlesques »), il s’agit aussi d’une tragédie (Extrait 1 : « C’est ta vie contre la sienne. On te laisse la vie sauve si tu nous dis où il est »). (Extrait 2 : « prenez le relais, indignez-vous ! ») C’est un appel de l’auteur à la révolte. (Extrait 3 : « …la jeunesse étudiante proteste contre la rigueur du gouvernement communiste et revendique la liberté d’expression ») la photo montre qu’un homme seul peut arrêter une armée.

1.2 Analyse et interprétation

Question 2

Les auteurs ont voulu démontrer qu’en aucun cas il ne faut baisser les bras et accepter d’abandonner tout esprit de lutte

Le document de l’extrait 1 pose la problématique de la liberté et de l’homme face à la mort malgré sa situation le prisonnier résiste intellectuellement. Le personnage principal est le prisonnier républicain face aux geôliers de la dictature franquiste (relégué au second plan) qui fait face en opposant une résistance. La suprématie de la force face à l’individu enchainé et privé de sa liberté durant la guerre civile espagnole.

L’homme dominateur se retrouve ridicule face à son prisonnier. Il ne peut lui supprimer la liberté de pensée. Face à la mort celui-ci ironise « … ça me donnait plutôt envie de rire ». Il accepte la mort elle est inéluctable pour chacun d’entre nous, il sait que son tortionnaire mourra à son tour ce n’est qu’une question de temps « …. des hommes qui allaient mourir. Un peu plus tard….pas beaucoup plus ». Le titre en lui-même est une métaphore, il représente le mur d’exécution, il est aussi un mur qui sépare les deux hommes.

Le document de l’extrait 2 pose la problématique de comment faire prendre conscience et convaincre de résister face à un pouvoir qui impose son dictat. Le mouvement des indignés est un appel à la résistance à travers les idéaux des résistants de la seconde guerre mondiale. « Nous vétérans des mouvements…l’héritage de la résistance et de ses idéaux ». C’est un appel à la résistance tel celui lancé par le général de Gaulle, contre le régime totalitaire d’Hitler, ici celui de la dictature internationale imposée par les marchés financiers.

Le document de l’extrait 3 pose la problématique de la liberté de la jeunesse face à une classe dirigeante faite de vétérans communistes. Ce mouvement de liberté « est mené par la jeunesse étudiante…la liberté d’expression ». L’auteur nous montre une image choc ou un individu sans arme, seul, arrête une colonne de blindés. Cette vue est prise en plongée pour donner une vision plus large à l’image et donnant ainsi l’impression d’un homme minuscule face à la masse imposante des chars.

Les points communs des trois auteurs sont qu’à toute oppression on peut opposer une résistance.

Question 3

Extrait 1 : Il s’agit d’un récit mettant en scène deux personnes utilisant chacune un monologue. Le tortionnaire face à un prisonnier utilise un langage verbal face au prisonnier qui utilise un monologue intérieur. Il oppose le silence à la parole et à ses réflexions intérieures au style indirect libre. Il a pour effet de renvoyer les personnages dos à dos comme si ils se trouvaient dans deux mondes opposés et incompatibles. L’auteur nous place dans la peau du narrateur il subit ainsi les ressentis de ce dernier.

Extrait 2 : L’auteur le fait sous la forme d’un appel à la révolte et à la mémoire du souvenir. L’auteur utilise la transposition de l’appel du 18 juin 1940, lancé par le général De Gaulle. Le procédé littéraire utilisé par l’auteur peut s’apparenter en partie à une digression il fait un retour en arrière qui permet d’avoir un bref aperçu du passé des personnages, pour expliquer la démarche

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