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Lettres d'une péruvienne, Françoise de Graffigny

Commentaire de texte : Lettres d'une péruvienne, Françoise de Graffigny. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  894 Mots (4 Pages)  •  3 668 Vues

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L.A. 3 :                        F. De Graffigny, Lettres d’une péruvienne

Françoise de Graffigny : XVIII

  • Femme auteur
  • Tient un salon
  • Entretien une correspondance épistolaire avec Diderot, Voltaire, Rousseau
  • Femme de lettre
  • Très grand succès au XVIII mais oubliée de nos jours

Analyse :

        Argumentation indirect

  • Choix de Zilia,

 donc d’une femme comme épistolaire = point de vue d’une F sur l’éduc des F, se sent concernée -> fait ressortir la situation des F en France.

« je » assume pleinement la prise de parole.

 « je ne sais pas » nombreuses formes de la 1ère personne en position tonique

« jsp... mais je sais... » = le regard de Zilia apparaît fiable. Aza pourra apporter du crédit. Répétition du verbe savoir = personnage de confiance, elle ne parle que de ce qu’elle sait = sentiment de réalité pour le lecteur, de franchise.

  • Choix de destination,

 son fiancé. « tu ne douteras pas » = confiance en Aza -> proche. Répétition «  mon cher Aza » Relation forte basée sur la confiance -> même opinion, elle sait qu’elle sera comprise. Différence de la relation h/f en France. Tutoiement = complicité affective

Questions rhétoriques « qui peux résister au mépris ? » (Faire réfléchir Aza et les lecteurs, cherche à faire bouger les mentalités).

Dans la fiction, l’H fait sens, donne image d’un H ouvert d’esprit, pense différemment (complicité intellectuelle)

  • Choix du regard de l’étranger,

« je ne m’en suis pas informée mais » (n’appartient pas à la société française du XVIIIème s) + « je sais… » = perso de confiance puisqu’elle ne parle que de ce qu’elle sait -> réalité pour le lecteur, franchise.

« on » = ne s’inclut pas dans le « on » de la société mais une généralité pour la France

« ici » « qu’en France » = différence flagrante entre chez elle et « ici »

« les filles » = généralisation du cas des jeunes filles, dissociation de son « je »

Critique en règle stigmatisation de la société, (montrer du doigt)

  • Critique des paradoxes de l’éduc réservée aux filles

« on » stigmatisation de la société. Illogique : termes antithétiques « enferme ds une maison religieuse » pour « vivre dans le monde ». Education in adéquate, critique des éducateurs choisis, ils n’ont pas les qualités requises « on confie le soin d’éclairer leur esprit à des pers auxquelles on ferait un crime d’en avoir » -> ironie : éclairer = lumières or éduc couvent = filer, coudre, en aucun cas se cultiver. « Incapables de leur former les cœurs qu’elles ne connaissent » (incapable, préfixe privatif)  = ne peuvent pas former, ne sont pas faites pour éduquer, elles sont mariées à Dieu et ne connaissent rien à l’amour.

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