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Les personnages comiques ne sont-ils condamnés qu’à faire rire ?

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Par   •  5 Janvier 2020  •  Dissertation  •  690 Mots (3 Pages)  •  801 Vues

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Le théâtre est une forme littéraire bien précise qui consiste a imiter une action. Pendant la période du classisme, on préfère la tragédie. Mais au XVII siècle, la comédie dans le théâtre devient de plus en plus commune. L’école des femmes de Molière est une pièce comique, qui a pour but de faire rire. Mais est-ce le seul but ?

Les personnages comiques ne sont-ils condamnés qu’a faire rire ?

Pour répondre à cette problématique, nous allons diviser notre développement en trois parties. La première qui affirme que les personnages de l’école des femmes font rire, ensuite la deuxième qui explique qu’ils ont un but autre que faire rire, et finalement la troisième qui élargit le sujet en affirmant que le comique est subjectif au cours des siècles.

Une pièce est normalement considérée comique lorsqu’elle fait rire, mais pour faire rire nous devons jouer sur plusieurs procèdes et aspects d’une pièce. Nous pouvons premièrement jouer sur le comique de gestes ou on peut rire des grimaces, des mimiques ou encore de la violence d’un personnage. Cela est représenté dans l’acte III scène 4 avec le rire forcé d’Arnolphe lorsque Horace racontait son histoire ou encore dans l’acte I scène 2 avec les coups d’Alain et de Georgette. Nous pouvons ensuite jouer sur le comique des mots, ou il y a des déformations de mots, des prononciations bizarres et inhabituelles, ou aussi une façon de parler qui fait rire a cause d’une exagération. Nous avons plusieurs exemples de cela dans l’école des femmes comme quand Agnès croit que « les enfants se font par les oreilles ». On considère parfois que le mot ou la phrase est comique a cause d’un contexte précis comme avec la comparaison d’Alain dans l’acte II scène 3 lorsqu’il dit « la femme est en effet le potage de l’homme » et enfin il y’a la répétition de « le » dans l’acte II scène 5 qui permet aux spectateurs et a Arnolphe de croire une chose qui est complétement incorrecte. Troisièmement nous pouvons jouer sur le comique de caractère, le comique de caractère se focalise principalement sur les défauts et le décalage sociale d’un personnage. Dans l’école des femmes nous avons deux claires exemples de ce genre de comique. Le premier étant la personnalité dite « cocu » d’Arnolphe cela est comique parce que ça rend Arnolphe ridicule. Ensuite nous avons le portrait d’Agnès représenté par Arnolphe dans l’acte I scène 1 qui notamment exagère sa naïveté au point ou sa peut dessiner un sourire sur le visage des spectateurs. Enfin nous pouvons jouer sur le comique de situation

Ou les scènes sont amusantes, pleins de surprise et de coïncidences, et bien sur de retournement de situation. Pour ce genre de comique nous avons deux exemples principaux, la scène du ruban, l’acte II scène 5, ou Arnolphe croit qu’Agnès a perdu sa virginité à Horace alors qu’Horace a tout simplement pris le ruban. Et la deuxième dans l’acte II scène 5 ou Agnès croyait qu’elle allait épouser Horace alors quelle allait épouser Arnolphe. Tout au long de cette partie nous avons bien prouver que les personnages comiques de l’école des femmes font rire, mais nous pouvons se questionner si c’est leur seul but.

Les personnages comiques peuvent aussi faire passer plusieurs messages qui ont pour but de critiquer une mode de vie précise ou une société entière. Tout au long de la pièce, Arnolphe continue a mentionner sa philosophie de garder les filles dans l’ignorance pour garder leur innocence (acte I scène 1). Chrysalde est présent dans cette scène pour critiquer cette philosophie qui était la croyance de la plupart de la population au XVII. Tout au long de la pièce Molière critique aussi la théorie d’Arnolphe qui consiste d’isoler la femme de la culture et les personnes parce qu’il croit que la femme cultiver a tendance a la tromperie et il n’a pas confiance (III,2). Molière est clairement contre cette théorie, et il prouve que cette éducation est fausse quand Agnès trompe Arnolphe même si elle n’était pas cultivée ou éduquée ( II,5 et IV,3). Ctte piece mentionne aussi la place de sfemmes dans le mariage

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