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Lecture analytique de la Thénardiere dans Les Misérables, Victor Hugo, 1862

Commentaire de texte : Lecture analytique de la Thénardiere dans Les Misérables, Victor Hugo, 1862. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  345 Mots (2 Pages)  •  875 Vues

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I - Description physique

A) Représentation physique

« grande, blonde, rouge, grasse, charnue, carrée, énorme et agile »

-Est une suite d’épithètes séparées par des virgules. Seules les deux dernières sont coordonnées. C’est ce qu’on appelle une énumération.

-Les deux premières épithètes peuvent paraître mélioratives « grande, blonde » ; la suite révèle que l’énumération est plutôt péjorative (rouge, grasse, charnue, carrée).

-Les deux dernières sont quelque peu contradictoires (énorme et agile), l’agilité s’opposant à l’énorme masse de Mme Thénardier.

-Une métaphore est utilisée la pour représenter : « une souris au service d’un éléphant ».

B) Physique contradictoire

-Comme tous les monstres (pensez à Dracula : mort et vivant, livide et plein de vitalité, homme et animal), elle est la réunion de contradictions.

-C’est exactement ce qu’exprime la comparaison «Cette Thénardier était comme le produit de la greffe d’une donzelle sur une poissarde » ou « la mijaurée sous l’ogresse ».

-Il y a chez cette femme quelque chose de génétiquement monstrueux.

II – Description moral

A) Un bourreau

-Les monstres se caractérisaient par la leur laideur physique et leur capacité à faire peur (pensez aux cyclopes, au minotaure...) .

- Or cette femme décrite par Victor Hugo est un monstre en ceci qu’elle est laide (voir l’affirmation qui clôt la description : ( Au repos, il lui sortait de la bouche une dent) et qu’elle est méchante.

-«C’est le bourreau », dit l’auteur. Le bourreau, faut-il le rappeler, est celui qui torture ou qui donne la mort. Pensez au bourreau Samson et au supplice de Damiens, régicide torturé et écartelé.

-C’est entre les mains de cette femme que Fantine, la mère de Cosette, a confié sa fille.

B) Mi-homme, mi-femme

-Le monstre est un individu, un être humain, qui comme l’indiquent les deux autres énumérations, impose son humeur (le privilège des grands animaux, dirait Albert Camus) : « le logis, les lits, les chambres, la lessive, la cuisine, la pluie, le beau temps, le diable » et fait trembler « les vitres, les meubles et les gens ».

-Chacune de ces énumérations s’achève sur un élément qui provoque l’étonnement (le diable,les gens).

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