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Lecture Linéaire "Le Soleil", Charles Baudelaire

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Par   •  9 Mai 2021  •  Analyse sectorielle  •  726 Mots (3 Pages)  •  2 382 Vues

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Lecture Linéaire 2 : « Le Soleil », Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire, 1961

« Le Soleil » est issu du recueil Les Fleurs du Mal et est le deuxième poème de la deuxième section « Tableaux Parisiens ». Cette section assimilent ainsi la ville moderne aux vices et à la misère, mais également à la rêverie, et à la possibilité d’une beauté nouvelle.

A travers le soleil, Baudelaire évoque les pouvoirs salvateurs de la poésie.

Comment le soleil est-il d’abord représenté comme l’inspirateur du poète, avant de représenter les divins pouvoirs guérisseurs de la poésie ?

Ce passage se compose de 3 mouvements.

Tout d’abord, les vers du poètes naissent de ses promenades au soleil,

Ensuite, le poète fait l’éloge du soleil, guérisseur de tous les maux,

Enfin, le poète est comparé au soleil.

PREMIER HUITAIN

-La rime « masures / luxures » souligne l’alliance de la misère et du vice dans la ville moderne.

-Le verbe « pendre » suggère la langueur et l’ennui dans une ville étouffante.

-Le soleil est personnifié par l’adjectif « cruel » qui fait de lui une puissance divine qui châtie les humains pour leurs vices comme le suggère la violence du verbe « frappe ».

-L’anaphore en « sur » et le rythme binaire du vers 4, composé de deux hémistiches, soulignes cette punition universelle car elle s’applique identiquement aux villes et aux campagnes. Le parallélisme ville/toits et champs/blés renforce cet équilibre.

-Des vers 6 à 8, le poète est assimilé au chiffonnier, homme qui récupère les déchets avec son crochet pour revendre ceux qui ont de la valeur : « Flairant », « Trébuchant », « Heurtant ». L’énumération ternaire des participes présents restitue la démarche active du chiffonnier.

-La métaphore entre le poète et le chiffonnier est filée. Ainsi, le poète flaire non pas les déchets mais « les hasards de la rime », comme si le poète trouvait au sol les mots poétiques.

-Les « mots » sont des « pavés », sur lesquels le poète trébuche et, au lieu de heurter des déchets avec son crochet, le poète heurte « des vers ».

-La trouvaille poétique est précieuse parce que rare, comme l’expriment les deux adverbes temporels « parfois » et « longtemps ».

DEUXIEME HUITAIN

-Le soleil est personnifié et divinisé par la métaphore « Ce père nourricier » qui renvoie au Père de la Trinité chrétienne. (Ses pouvoirs son salvateurs)

-Il guérit ainsi des maladies et de la faiblesse « ennemi des chloroses »

- Ses pouvoirs ne se limitent pas à protéger de la mort, puisqu’il donne la vie comme l’indique le verbe « Eveille »

-L’antithèse entre la beauté et la laideur est également présente dans la rime riche « chlorose/roses » qui lie deux termes opposés.

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