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La princesse de Clèves : L'aveu

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Par   •  10 Février 2022  •  Analyse sectorielle  •  1 352 Mots (6 Pages)  •  398 Vues

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Texte 2 : La princesse de Clèves 

La canne des indes et les rubans

Introduction :   Introduction :  AU XVIIème siècle madame de la Fayette publie anonymement ses romans elle publie en 1678 sont romans le plus connue la princesse de Clèves l’action de ce romans commence en 1558 autour du roi Henri II de sa favorite et de la reine, prince et princesse rivalise d’élégance et de galanterie nous allons voir la passe De la canne des Indes et les rubans ce passage s'agit d'une scène romanesque mêlant une narration en point de vue omniscient, une description en point de vue interne et commentaire de la narratrice. Le texte est fondé sur le jeu du regard annexion surveille monsieur de Nemours à la demande du prince de Clèves Qui lui espionne Madame de Clèves laquelle contemple un portrait de monsieur de Nemours. Ce moment de rêverie pour l'un et de contemplation pour l'autre, le temps semble comme suspendu a une valeur exceptionnelle dans l'histoire d'amour des 2 personnages.

En quoi cette scène montre tes elle à quel point le secret nourrit la passion des 2 amants l’un pour l’autre ?

Mouvement 1 : les efforts de monsieur de Nemours pour entrer dans le lieu où se trouve Mme de Clèves

        Mouvement 2 : Un moment volé a l’intimité de Mme de Clèves

        Mouvement 3 : Le commentaire de la narratrice

1er Mouvement :

Première phrase décrit à l’imparfait le lieu de la scène comme très difficile d'accès :

  • Extérieur -> « palissade », « fort hautes », l’adj qualificatif intensifie le nom et l’adverbe -> idées protection absolue
  • Conjonction de coordination « et » avaleur d’ajout « et il y en avait encore derrière » la barrière fais tout le tour du lieu
  • Proposition circonstancielle de but « pour empêcher qu'on ne pût entrer » -> le lieu a été pensé pour conserver un caractère inaccessible, secret.
  • Proposition subordonnée circonstancielle de conséquence : « en sorte qu'il était assez difficile de se faire un passage » accentue l’idée.
  • Symboliquement on peut dire que le lieu est à l'image du personnage qui s'y trouve : Mme de Clèves souhaite se retirer du monde pour favoriser son repos et le lieu apparaît comme une enceinte infranchissable protégeant la femme aimée.

Deuxième phrase contraste avec la précédente par son rythme plus rapide.

  • Adverbe « néanmoins » -> opposer la réussite de Nemours à la difficulté d'accéder au lieu.  Efforts du Duc pas précisément décrits mais de manière sommaire : « M. de Nemours en vint à bout ».
  • Passé simple et la proposition subordonnée circonstancielle de temps introduite par « sitôt que » -> rapidité avec laquelle le Duc de Nemours a retrouvé sa princesse.

 Troisième phrase met l'accent sur les efforts et actions du Duc pour pénétrer san être surpris.

  • Passé simple -> caractère exceptionnel de l’événement : « il s'en approcha » commentaire du narrateur « avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter » -> le Duc de Nemours est capable de tout par amour pour Mme de Clèves.

La phrase suivante complète le récit des actions de Nemours pour voir sans être vu. Le premier mouvement se termine par :

  • L’emploi du verbe « voir » par lequel il débutait et par lequel débute également le mouvement suivant.

2eme Mouvement :

Le lecteur est mis en position de voyeur. (duc)

  • Nemours a la confirmation qu'il souhaitait : la princesse est seule et il peut donc lui parler sans témoin. -> l'expression « à peine maître » -> le bouleversement physique du duc.

  • La beauté de Mme de Clèves -> hyperboliques : « si admirable beauté. » ->portrait lors de son apparition à la Cour.

  • Le double emploi du verbe « voir » traduit la focalisation
  • L'atmosphère suscite le désir : il fait nuit et « chaud », la princesse a défait ses cheveux, sa tête et sa gorge sont découvertes -> impensable à l'époque d'apparaitre ainsi en public -> c'est bien une tenue réservée à l'intimité.
  • Position de la princesse précisée et quelques éléments de décor : un « lit de repos », « une table », « des corbeilles », « des rubans ».
  •  Le portrait s'anime par le geste de la main « elle en choisit quelques-uns ».
  • Le choix des rubans n'est pas anodin et va donner à M de Nemours la confirmation absolue qu'il est aimé de la jeune femme il portait ces couleurs lors du tournois : ainsi le secret qui unit les deux personnages se poursuit et de continue de nourrir leur passion.
  •  Mme de Clèves ne se contente pas d'admirer les rubans : elle en « faisait des nœuds à une canne de Indes » appartenant à Monsieur de Nemours.
  •  Le trouble est d'autant plus grand car M. de Nemours se rend compte alors que la princesse est en possession d'un objet lui appartenant (commentaire omniscient du narrateur : « qu'il avait portée (…) M de Nemours ».
  •  Et de même que M de Nemours espionne la princesse, un espion est en train de regarder M de Nemours en train de regarder Mme de Clèves commander par monsieur de Clèves.

La dernière phrase de ce mouvement est structurée en plusieurs temps :

  • Avant et après le point-virgule-> indique une pause correspondant à la fois à un moment de rêverie de la part de Mme de Clèves et un moment de contemplation de la part du Duc de Nemours.

Les actions de la princesse

  • Verbes au passé antérieur « eut achevé »
  • Passé simple « prit, s'en alla ».
  • L'attitude de Mme de Clèves « son visage » exprime son amour « son cœur » : le lecteur comprend au travers de la focalisation interne ce que le Duc comprend à savoir que la jeune femme éprouve de l'amour pour lui.
  • Le jeu des regards mis en valeur : « elle se mit à regarder ce portrait » : M de Nemours. Lui-même espionné, espionne la jeune femme, et celle-ci contemple l'image du jeune homme se pensant seule.
  • La fin de la phrase « avec une attention et une rêverie que la passion seule peut donner » -> M de Nemours ne peut plus douter d’être aimer de celle qu’il aime

3eme Mouvement :

Ce mouvement se concentre sur la réaction du jeune homme

  • L’emploi du pronom indéfini « on » laisse supposer l'intervention du narrateur.
  • L'expression de la négation « ne » montre que la joie du personnage est telle qu'elle ne peut être décrite (valeur hyperbolique).

La dernière longue phrase

  • L’anaphore du verbe « voir » et donne les trois raisons du caractère inexprimable de l'émotion de Nemours selon une gradation :
  • « Voir (...) adorait » : la joie de voir l'être aimé dans des circonstances particulières.
  • « la voir sans qu'elle sût qu'il la voyait » : le plaisir du secret.
  • « et la voir (...) qu'elle lui cachait » : le plaisir de se découvrir aimé en secret de celle que l'on aime ;
  • La conclusion : « c'est ce qui (...) amant » : caractère exceptionnel de cette situation et le bonheur qu'elle procure.

Conclusion :

Cet extrait est un passage important du roman car M de Nemours y obtient la confirmation d'être aimé de celle qu'il aime. Le passage est structuré en trois temps : les efforts de Nemours pour voir la jeune femme, la vision en elle-même puis la réaction que celle-ci provoque. La narratrice alterne alors point de vue omniscient, point de vue interne et commentaire, en mettant au premier plan le jeu des regards : Nemours, espionné, espionne Mme de Clèves en train de regarder son image en secret, le lecteur étant lui-même mis en position de voyeur. Le passage a donc une fonction dramatique puisqu'il est porteur du tragique qui fera mourir M de Clèves de chagrin. Il a également une fonction psychologique puisqu'il permet l'analyse des sentiments des personnages.

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